dimanche 7 avril 2024

Le Monde.fr
les commémorations futures

https://asset.lemde.fr/newsletters/a-la-une/2024-04-07-hmq6buw7t.html

Note réboussière :
Les commémorations « à tour de bras »
Feront-elles de Macron un homme du futur ?



5 commentaires:

Anonyme a dit…

À VOS ORDRES, CHEF !

Retour à Melle du côté de Sainte-Soline, 1 ans après la brutale répression de la manifestation du 25 mars 2023 contre les mégabassines, pour des rencontres, contre-récits et témoignages, avec le Collectif du Loriot, Off Investigation, des acteurs locaux et la chorale la Mellitante !

"La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline, contre les méga bassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. Une répression brutale et disproportionnée, "quel qu’en soit le coût humain" pour ne protéger qu’un cratère sans encore aucune infrastructure, plus de 200 blessés dont plusieurs très gravement qui en garderont de lourdes séquelles physiques. Pour les 30 000 citoyens venus manifester, les blessures seront psychologiques et symboliques, il est interdit de contester le modèle agricole écocide des méga bassines sauf au péril de sa vie. Les observateurs de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont rendu l’été dernier un rapport accablant sur gestion par les forces de l'ordre de la manifestation du 25 mars, Sainte-Soline : empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain. Un an plus tard, à Melle à quelques kilomètres de sainte-Soline, une journée de récits, de témoignages et de projections était organisée par Bassines Non Merci (BNM) pour partager, dénoncer et se soigner."

A voir : Les reportages de OFF INVESTIGATION diffusés à Melle le 31 mars 2024 et en libre accès :
(…)


https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/c-est-bientot-demain/c-est-bientot-demain-du-dimanche-07-avril-2024-1086910

Anonyme a dit…

OUDÉA-CASTÉRA ET L'OLYMPISME ÉTUDIANT !

100 euros et deux places pour assister aux Jeux

« On ne sait pas si demain, l’État délogera des étudiants en employant la force publique », s’interroge Félix Stive, administrateur au Crous de Paris pour l’Union étudiante.

Les pouvoirs publics estiment que 30 % des chambres restent vides chaque été. Dans un « point d’étape » du 4 avril, le Crous assure avoir envoyé un questionnaire aux étudiants bénéficiaires de ces logements Crous et reçu 2 300 réponses, dont 1 448 demandes de relogement à ce stade.

Les concernés recevront une indemnité de 100 euros et deux places pour assister aux Jeux. Les premiers déménagements doivent débuter la semaine prochaine et seront « pris en charge »."


https://www.huffingtonpost.fr/jo-paris-2024/article/jo-de-paris-2024-amelie-oudea-castera-visee-dans-les-manifestations-contre-les-logements-crous-requisitionnes_232290.html

Anonyme a dit…

« Je n’en vois pas l’intérêt »

"Or, selon des informations du Figaro confirmées au HuffPost, Emmanuel Macron a balayé cette idée, lors d’une réunion de coordination de la majorité à laquelle le chef de l’État s’est invité. Selon le quotidien, voici ce que le président de la République a déclaré au sein de cette réunion, à laquelle participait le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, les présidents de groupe de la majorité ainsi qu’une partie du cabinet de Gabriel Attal : « J’entends parler de PLFR (projet de loi de finances rectificatives, ndlr). Je n’en vois pas l’intérêt. Le gouvernement doit faire les choses avec sérieux pour tenir nos objectifs. Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes. »

Le chef de l’État ne fait que confirmer l’ambiance qui règne au sein de la majorité, peu encline à faire le cadeau aux oppositions d’un examen d’ici l’été d’un PLFR, qui pourrait d’ailleurs tourner en motion de censure. D’autant que le sujet budgétaire reviendra au palais Bourbon à l’automne, pour le budget 2025. En outre, cette orientation reste fidèle à la ligne exprimée par l’exécutif après le remaniement, consistant à privilégier la voie réglementaire à la voie législative pour agir.

Quoi qu’il en soit, cette confirmation commence déjà à irriter les oppositions. « Prêts pour la hausse des “recettes” ? », a commenté illico sur le réseau social X la tête de liste LR pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, laissant entendre que le gouvernement s’apprêtait à actionner le levier fiscal (ce qu’il refuse de faire à ce stade).

Président LFI de la commission des finances, Éric Coquerel a également réagi. « Si je dis depuis longtemps ce qu’admet Emmanuel Macron aujourd’hui - il n’y a pas assez de recettes et non trop de dépenses - je suis par contre en désaccord sur le PLFR. Quand un budget est à refaire, il faut en effet le soumettre à l’Assemblée », a-t-il estimé. Avant de prévenir : « En cas contraire, le dépôt d’une motion de censure par le 49-2 est nécessaire ». Reste à savoir si Les Républicains sont prêts à aller jusque-là."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/emmanuel-macron-balaie-la-demande-des-republicains-sur-le-budget-pour-faire-face-au-deficit_232355.html

Anonyme a dit…

Toujours plus de camions, encore plus de bitume...

L’AUTOROUTE ET LE MARCHAND DE SABLE


"Le Parlement européen a adopté le 12 mars dernier une directive favorable aux « mégacamions ». La circulation de ces mastodontes — dont le poids peut atteindre 60 tonnes — affaiblit le fret ferroviaire autant qu’elle dégrade l’état du réseau routier, support de 90 % du transport hexagonal de marchandises. En France, comme ailleurs, c’est le libre-échange qui aménage le territoire.

De son premier enrobé à sa dernière bande blanche, l’autoroute est un produit idéologique. En Italie puis en Allemagne, l’autostrada et l’Autobahn se rattachent explicitement aux régimes fasciste et nazi. En France, elle « désenclave », mène aux vacances (« autoroute du Soleil »), apporte « le progrès, l’activité et la vie », s’enthousiasme en 1962 le ministre des finances Valéry Giscard d’Estaing. Après que le Congrès mondial de la route a formulé sa définition, le législateur français la reprend en 1955, et avalise plusieurs choix de nature politique. Première nouveauté, il s’agit d’une voie « réservée à la circulation mécanisée ». De bon sens aujourd’hui, cette exigence constitue alors une victoire de l’automobile dans la longue lutte de mise à l’écart des autres usagers — piétons, bicyclettes, tramways, hippomobiles — des réseaux routiers, particulièrement violente en ville dans l’entre-deux-guerres. L’autoroute doit du reste être « libérée de tout accès direct des riverains ainsi que de toute intersection à niveau avec d’autres circulations » et, précise une circulaire ministérielle en 1962, répondre à une « vitesse de base élevée ». Cet impératif de fluidité hiérarchise les mobilités : la suppression des feux rouges et des passages à niveau, nécessaire aux trajets longue distance, se traduit par une profonde coupure territoriale (« effet tunnel ») et par l’allongement des trajets de courte distance des riverains… qui finissent par se reporter vers leurs voitures pour franchir l’autoroute. L’espace continu des uns, marqué par de rares points d’entrée et de sortie, requiert la discontinuité de l’espace des autres.

Mais l’autoroute est aussi un produit matériel. Ses propriétés se reflètent dans sa géométrie et les reliefs. La vitesse de base revient à exiger des pentes très faibles, des rayons de courbure importante, ou une largeur suffisante pour les dépassements. L’interdiction de toute intersection avec d’autres voies implique des ponts, viaducs, tunnels, échangeurs"(...)


https://www.monde-diplomatique.fr/2024/04/MAGALHAES/66760

Anonyme a dit…

https://cluster17.com/barometre-cluster17-le-point-de-avril-2024-le-spleen-de-lelectorat-centriste/