"Marcelle, 95 ans, sort de chez elle en pantoufles rouges et chaussettes de tennis. Elle serre entre ses doigts une photo plus vieille qu’elle. Sa tristesse sature ses mots et ses souvenirs et, comme ces vieilles personnes secouées par un drame, elle invoque la mort. «Moi, comme on dit, j’ai plus qu’à m’en aller.» Sur la photo, il y a la figure blanche et jeune de la grand-mère de son mari, à qui appartenait autrefois sa maison, et aussi les taches sombres d’une végétation haute et massive. Marcelle assure que l’on foule ce qui était auparavant «la plus belle avenue» de Draveil, commune résidentielle dans l’Essonne." (…)
"Cultiver du thé dans les Cévennes. Cela semblait une gageure en 2017 quand David Macq s'est lancé à Saint-Ambroix. Il cultive aujourd'hui 4.000 plants en bord de Cèze et il n'est plus seul. Une quarantaine de producteurs cultivent aujourd'hui du thé en Occitanie. Ils espèrent rapidement créer une nouvelle filière.
"Le thé c'est une plante qui pousse très bien en France. Il faut un PH inférieur à 7, légèrement acide, de l'eau en moyenne entre 800 et 1000 millimètres d'eau par an et on peut en cultiver à l'année sur tout le territoire", explique David Macq." (…)
« Le nombre de lapins ne cesse d’augmenter sur un territoire qui, lui, ne s’agrandit pas ! » se désespère un agriculteur qui habite l’une des dix communes les plus touchées. « C’est une catastrophe économique. Cela peut aller jusqu’à décimer la moitié d’une parcelle de céréales. » Les jeunes pommiers ou vignes ne survivent pas toujours aux assauts répétés du lapin de garenne.
Aux goupils de jouer désormais, à condition qu’ils vivent assez longtemps car, s’il est interdit de les piéger dans cette partie du département, ils peuvent encore être chassés… Cela n’arrange d’ailleurs pas les affaires de l’agriculteur qui souhaite rester discret sur l’implantation exacte de son exploitation de peur d’attirer tous les chasseurs du dimanche. En dernier recours, il envisage de monter des clôtures, mais les protestations des promeneurs et des chasseurs se font déjà entendre."
3 commentaires:
"Marcelle, 95 ans, sort de chez elle en pantoufles rouges et chaussettes de tennis. Elle serre entre ses doigts une photo plus vieille qu’elle. Sa tristesse sature ses mots et ses souvenirs et, comme ces vieilles personnes secouées par un drame, elle invoque la mort. «Moi, comme on dit, j’ai plus qu’à m’en aller.» Sur la photo, il y a la figure blanche et jeune de la grand-mère de son mari, à qui appartenait autrefois sa maison, et aussi les taches sombres d’une végétation haute et massive. Marcelle assure que l’on foule ce qui était auparavant «la plus belle avenue» de Draveil, commune résidentielle dans l’Essonne."
(…)
https://www.liberation.fr/lifestyle/les-gens-ne-se-rendent-pas-compte-de-lexploit-dun-arbre-centenaire-en-ville-20231018_QKV362E47VFALPGNKEX4XFWSUQ/
"Cultiver du thé dans les Cévennes. Cela semblait une gageure en 2017 quand David Macq s'est lancé à Saint-Ambroix. Il cultive aujourd'hui 4.000 plants en bord de Cèze et il n'est plus seul. Une quarantaine de producteurs cultivent aujourd'hui du thé en Occitanie. Ils espèrent rapidement créer une nouvelle filière.
"Le thé c'est une plante qui pousse très bien en France. Il faut un PH inférieur à 7, légèrement acide, de l'eau en moyenne entre 800 et 1000 millimètres d'eau par an et on peut en cultiver à l'année sur tout le territoire", explique David Macq."
(…)
https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici/l-eco-d-ici-david-macq-producteur-de-the-dans-les-cevennes-7663147
Maître Goupil en premier recours !...
« Le nombre de lapins ne cesse d’augmenter sur un territoire qui, lui, ne s’agrandit pas ! » se désespère un agriculteur qui habite l’une des dix communes les plus touchées. « C’est une catastrophe économique. Cela peut aller jusqu’à décimer la moitié d’une parcelle de céréales. » Les jeunes pommiers ou vignes ne survivent pas toujours aux assauts répétés du lapin de garenne.
Aux goupils de jouer désormais, à condition qu’ils vivent assez longtemps car, s’il est interdit de les piéger dans cette partie du département, ils peuvent encore être chassés… Cela n’arrange d’ailleurs pas les affaires de l’agriculteur qui souhaite rester discret sur l’implantation exacte de son exploitation de peur d’attirer tous les chasseurs du dimanche. En dernier recours, il envisage de monter des clôtures, mais les protestations des promeneurs et des chasseurs se font déjà entendre."
https://www.leparisien.fr/herault-34/occitanie-des-agriculteurs-de-lherault-misent-sur-le-renard-pour-sauver-leurs-cultures-23-10-2023-DPQ5NOCOCFGDTMCGGOP2SWA3HU.php
Enregistrer un commentaire