"Le parlementaire, qui a démissionné jeudi de la présidence du groupe LR à l’Assemblée et a intégré le lendemain le gouvernement d’Elisabeth Borne, apparaît dans des écoutes policières ciblant deux de ses amis. Ces derniers étaient surveillés dans le cadre d’une enquête judiciaire sur une affaire de barbouzerie." (...)
E. BORNE : COMMENT LA PIRE RÉFORME DE L’ÈRE MACRON LUI A FAIT GAGNER MATIGNON Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/R83fNYSghXA
C’est fait. Emmanuel Macron a choisi le nom du Premier ministre de sa nouvelle mandature. Et c’est son ancienne ministre du travail depuis 2020, Elisabeth Borne, qui arrive donc à Matignon. Son principal fait d’armes ? La réforme de l’assurance chômage.
Interrogé par Denis Robert hier soir suite à l’annonce, l’acteur Samuel Churin, qui a négocié avec elle dans le cadre de cette réforme, car il est depuis longtemps très actif au sein de la Coordination des Intermittents et Précaires, est tout simplement abasourdi par cette nomination. « c'est la personne qui a fait passer la pire réforme de toute l'histoire de France, politique, la pire réforme, la pire réforme non seulement de l'ère Macron, mais en plus de toute l'histoire des droits sociaux français». Et Samuel Churin précise d’ailleurs, ne serait-ce qu’avec cet exemple, pourquoi cette réforme est une catastrophe sociale, et pourquoi la présentation d’Elisabeth Borne comme d’une femme de gauche est un mensonge : « Il faut bien que les gens sachent que grâce ou à cause, mais on va dire grâce puisqu'elle se targue grâce à sa réforme, tous les mois il y a 20 000 chômeurs en moins qui sont indemnisés. Si on compare par rapport à avant, il y a 20 000 chômeurs par mois qui, s'il n'y avait pas eu de réforme, auraient été indemnisés et qui sont privés d'indemnisation.
Rien par le durcissement des critères d'accès. »Alors qu’Emmanuel Macron avait exprimé dans l’entre deux tours une volonté de changer de cap, le ton semble donné, et il ne semble pas avoir changé par rapport au quinquennat passé.
Avec Samuel Cherin
Journaliste : Denis Robert Montage : Ameyes Aït-Oufella Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
ELISABETH BORNE : CE QU’IL FAUT SAVOIR, ET QUI FAIT PEUR Le Média
https://youtu.be/94JEFfVsiLQ
C’est fait. Elisabeth Borne est notre Première ministre. Ce n’est pas vraiment une surprise et son nom circulait dans les short-lists qui faisaient le tour du tout-Paris. Et si son visage n’est pas inconnu d’un grand nombre de Français, elle n’est pas non plus une star de la politique.
Mais cette polytechnicienne, ingénieure des Ponts et Chaussées est une femme du sérail. Au moins depuis les années Hollande, celle qui est aujourd’hui notre seconde Première ministre après Edith Cresson, arpente les coulisses du pouvoir. Elle a été préfète du Poitou-Charente, directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie. Sous les gouvernements de Macron saison I, elle a été ministre sans interruption. Ministre des Transports, puis de la transition écologique. Et enfin ministre du Travail. Et partout, elle a suivi, le doigt sur la couture du pantalon, la plus pure orthodoxie macroniste. Au service des lobbies, du monde de l’argent. Une DRH avec une kalachnikov, selon l’expression de Paul Elek, intervenant régulier de la matinale du Média.
Elisabeth Borne arrive à Matignon après être passée, on l’a déjà dit, par le ministère du Travail. Un ministère où elle a appliqué sans état d’âme le cœur de la politique macroniste, c’est-à-dire le détricotage des protections sociales et dans le cas d’espèce la fragilisation de l’assurance chômage. Lutter contre les droits des demandeurs d’emploi, c’est aussi lutter pour que les travailleurs soient obligés d’accepter à peu près tout et n’importe quoi. Dans un pays, la France, qui est devenue une championne européenne de la souffrance au travail. Ces chiffres ont été révélés par Eurostat, et notre camarade Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, s’est saisi de cette actualité pour rédiger un article très fouillé sur la question. Il en parle avec Nadiya Lazzouni.
Article de Frustration 👉
Comment la France est devenue championne de la souffrance au travail (...)
"Une erreur de casting, selon le député LFI, qui s'est illustrée dès le choix de la Première ministre : Emmanuel Macron "avait dit qu'il voulait quelqu'un qui soit très porté sur l'écologie et le social", rappelle Ugo Bernalicis, "Elisabeth Borne c'est elle qui a fait la réforme de l'Assurance chômage pour prendre à ceux qui n'ont déjà pas grand-chose, poursuit-il, Tout ça ne correspond à la direction qu'il avait lui-même donné dans l'entre-deux tours et après le second tour".
Une preuve, d'après Ugo Bernalicis, qu'Emmanuel Macron "ne sait rien faire d'autre que ce qu'il a fait avant". "Et la question qui est posée aux gens c'est stop ou encore : est-ce que vous voulez repartir pour cinq ans de brutalité sociale ?", conclut-il."
"Depuis quelques jours, le soupçon d’un deux poids, deux mesures pesait sur les investitures de la majorité présidentielle, négociées en vase clos entre les chapeaux à plumes de la majorité, Richard Ferrand, Edouard Philippe, François Bayrou, Marc Fesneau, Pierre-Yves Bournazel, et validées une par une par Emmanuel Macron en personne. Pourquoi certains députés mis en cause par la justice étaient immédiatement écartés, quand des proches du Président, comme Solère et Peyrat, étaient investis ? Sous pression médiatique et politique, Peyrat avait fini par reculer mercredi. Ex-député LR rallié à Macron en 2017, Solère s’est rendu indispensable au cours du quinquennat en travaillant au recrutement de transfuges de droite, jusqu’à devenir conseiller politique du Président en 2020. Son message sur Twitter laisse entendre qu’il compte conserver cette fonction.
Quelques députés souhaiteraient maintenant que le «ménage» aille jusqu’au bout, avec un retrait de l’investiture à des élus sortants poursuivis par leurs ex-collaborateurs. Seraient visées Anne-France Brunet (Loire-Atlantique), accusée de «harcèlement» et «violences» par une ancienne assistante parlementaire, ou Sira Sylla (Seine-Maritime), condamnée en première instance par le conseil de prud’hommes de Paris. Un jugement dont elle a fait appel. Dans une dernière vague d’investitures, publiée vendredi en fin de matinée, on apprend que le député Modem du Puy-de-Dôme Michel Fanget, condamné en appel à deux ans d’inéligibilité pour complicité d’escroquerie, n’est pas réinvesti. La majorité l’a remplacé par Delphine Lingemann, une entrepreneure de 49 ans."
"4 millions de personnes mal logées mais apparemment ça n’est pas suffisant pour justifier l’existence d’un ministère dédié. Pas de ministère des transports en vue non plus.
Se loger et se déplacer sont pourtant des droits fondamentaux : où sont passés ces ministères ?"
"Même quand elle a évoqué les nouveaux entrants, Élisabeth Borne a insisté sur le fait qu’ils étaient “convaincus” par la politique déjà engagée par Emmanuel Macron.
Et de défendre, en vrac au cours de son passage sur TF1, plusieurs lois et dispositifs mis en place par ses prédécesseurs, qui devront trouver une continuité avec la nouvelle équipe: le service civique comme moyen d’offrir une alternative à des jeunes qui “décrochent”, le “bouclier tarifaire” pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, la “prime Macron” censée garantir le pouvoir d’achat des Français, les promesses de Jean-Michel Blanquer en matière d’éducation (alors même que Pap Ndiaye, qui lui succède rue de Grenelle, n’est absolument pas dans la même famille idéologique) etc.
Et même sur la question de l’écologie, un dossier sur lequel Emmanuel Macron et ses ministres n’ont cessé d’être tancés pendant cinq ans, au point d’être condamnés en justice pour inaction climatique, c’est en parlant de continuité qu’Élisabeth Borne a cherché à convaincre.
Car si la Première ministre hérite pour la première fois d’un portefeuille complémentaire en plus de diriger le gouvernement, la transition écologique, c’est au côté de deux habituées des ministères sous Macron qu’elle est censée porter ce combat. Amélie de Montchalin, “qui doit mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les territoires avec les élus”, et Agnès Pannier-Runacher, qui s’occupera en priorité des questions d’énergies, notamment en matière de renouvelables.
Reste désormais à savoir si Élisabeth Borne pourra mener cet agenda de continuité dans les cinq années à venir. Car les 12 et 19 juin prochains, elle est également candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription du Calvados. Et on imagine que comme en 2017, il sera difficile pour un ministre battu de rester en poste au soir du second tour, si tant est que le camp présidentiel soit majoritaire à l’Assemblée."
8 - Parce que l'abstention pourrait rebattre les cartes
"Traditionnellement, l'abstention est plus forte lors des élections législatives que pour la présidentielle qui les précède. En 2017, plus d'un électeur sur deux (51,3%) ne s'était pas rendu aux urnes pour le premier tour du scrutin. Contrairement à la présidentielle, cette abstention joue un rôle important dans le casting du second tour pour lequel trois, quatre, voire cinq candidats, peuvent théoriquement se qualifier. Un candidat doit en effet obtenir plus de 12,5% des voix des électeurs inscrits, et non exprimés.
Ainsi, si l'abstention atteint 50% dans une circonscription, il faut dépasser les 25% des voix exprimées pour valider son ticket pour le second tour. Ce seuil, relativement élevé dans un contexte de forte abstention, explique l'existence d'une seule triangulaire en 2017. "Il n'est pas impossible que la participation soit supérieure à ce qu'elle fut en 2017 si Jean-Luc Mélenchon arrive à mobiliser l'électorat de gauche", conclut Mathieu Gallard."
"Aurélien Pradié, député du Lot, assure avoir "coincé" Damien Abad le 20 novembre 2020 à l'Assemblée nationale, lui reprochant les "comportements inappropriés qu’il aurait eus avec des collaboratrices". "Il n’était pas du tout surpris, il s’est agacé en me disant qu’il en avait marre d’entendre parler de cela, donc je n’étais pas le premier à le faire. Il m’a dit que ce n’était pas vrai, et qu’il s’était excusé", raconte le secrétaire général du parti à nos confrères.
Le parquet de Paris a confirmé "qu'une première plainte déposée pour des faits de viol a été classée sans suite le 6 avril 2012", et qu'une "deuxième plainte déposée par la même plaignante pour les mêmes faits a été classée sans suite le 5 décembre 2017, après une enquête préliminaire, faute d'infraction suffisamment caractérisée".
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"Le parlementaire, qui a démissionné jeudi de la présidence du groupe LR à l’Assemblée et a intégré le lendemain le gouvernement d’Elisabeth Borne, apparaît dans des écoutes policières ciblant deux de ses amis. Ces derniers étaient surveillés dans le cadre d’une enquête judiciaire sur une affaire de barbouzerie."
(...)
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/justice-les-curieux-coups-de-fil-du-depute-damien-abad-20220520_NBRHIXBVI5B47DVZRXVK2W6HHY/
Du rêve de petite fille a la casse sociale
E. BORNE : COMMENT LA PIRE RÉFORME DE L’ÈRE MACRON LUI A FAIT GAGNER MATIGNON
Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/R83fNYSghXA
C’est fait. Emmanuel Macron a choisi le nom du Premier ministre de sa nouvelle mandature. Et c’est son ancienne ministre du travail depuis 2020, Elisabeth Borne, qui arrive donc à Matignon. Son principal fait d’armes ? La réforme de l’assurance chômage.
Interrogé par Denis Robert hier soir suite à l’annonce, l’acteur Samuel Churin, qui a négocié avec elle dans le cadre de cette réforme, car il est depuis longtemps très actif au sein de la Coordination des Intermittents et Précaires, est tout simplement abasourdi par cette nomination. « c'est la personne qui a fait passer la pire réforme de toute l'histoire de France, politique, la pire réforme, la pire réforme non seulement de l'ère Macron, mais en plus de toute l'histoire des droits sociaux français». Et Samuel Churin précise d’ailleurs, ne serait-ce qu’avec cet exemple, pourquoi cette réforme est une catastrophe sociale, et pourquoi la présentation d’Elisabeth Borne comme d’une femme de gauche est un mensonge : « Il faut bien que les gens sachent que grâce ou à cause, mais on va dire grâce puisqu'elle se targue grâce à sa réforme, tous les mois il y a 20 000 chômeurs en moins qui sont indemnisés. Si on compare par rapport à avant, il y a 20 000 chômeurs par mois qui, s'il n'y avait pas eu de réforme, auraient été indemnisés et qui sont privés d'indemnisation.
Rien par le durcissement des critères d'accès. »Alors qu’Emmanuel Macron avait exprimé dans l’entre deux tours une volonté de changer de cap, le ton semble donné, et il ne semble pas avoir changé par rapport au quinquennat passé.
Avec Samuel Cherin
Journaliste : Denis Robert
Montage : Ameyes Aït-Oufella
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
ELISABETH BORNE : CE QU’IL FAUT SAVOIR, ET QUI FAIT PEUR
Le Média
https://youtu.be/94JEFfVsiLQ
C’est fait. Elisabeth Borne est notre Première ministre. Ce n’est pas vraiment une surprise et son nom circulait dans les short-lists qui faisaient le tour du tout-Paris. Et si son visage n’est pas inconnu d’un grand nombre de Français, elle n’est pas non plus une star de la politique.
Mais cette polytechnicienne, ingénieure des Ponts et Chaussées est une femme du sérail. Au moins depuis les années Hollande, celle qui est aujourd’hui notre seconde Première ministre après Edith Cresson, arpente les coulisses du pouvoir. Elle a été préfète du Poitou-Charente, directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie. Sous les gouvernements de Macron saison I, elle a été ministre sans interruption. Ministre des Transports, puis de la transition écologique. Et enfin ministre du Travail. Et partout, elle a suivi, le doigt sur la couture du pantalon, la plus pure orthodoxie macroniste. Au service des lobbies, du monde de l’argent. Une DRH avec une kalachnikov, selon l’expression de Paul Elek, intervenant régulier de la matinale du Média.
Elisabeth Borne arrive à Matignon après être passée, on l’a déjà dit, par le ministère du Travail. Un ministère où elle a appliqué sans état d’âme le cœur de la politique macroniste, c’est-à-dire le détricotage des protections sociales et dans le cas d’espèce la fragilisation de l’assurance chômage.
Lutter contre les droits des demandeurs d’emploi, c’est aussi lutter pour que les travailleurs soient obligés d’accepter à peu près tout et n’importe quoi. Dans un pays, la France, qui est devenue une championne européenne de la souffrance au travail. Ces chiffres ont été révélés par Eurostat, et notre camarade Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, s’est saisi de cette actualité pour rédiger un article très fouillé sur la question. Il en parle avec Nadiya Lazzouni.
Article de Frustration 👉
Comment la France est devenue championne de la souffrance au travail
(...)
https://www.frustrationmagazine.fr/fr...
"Stop ou encore ?"
"Une erreur de casting, selon le député LFI, qui s'est illustrée dès le choix de la Première ministre : Emmanuel Macron "avait dit qu'il voulait quelqu'un qui soit très porté sur l'écologie et le social", rappelle Ugo Bernalicis, "Elisabeth Borne c'est elle qui a fait la réforme de l'Assurance chômage pour prendre à ceux qui n'ont déjà pas grand-chose, poursuit-il, Tout ça ne correspond à la direction qu'il avait lui-même donné dans l'entre-deux tours et après le second tour".
Une preuve, d'après Ugo Bernalicis, qu'Emmanuel Macron "ne sait rien faire d'autre que ce qu'il a fait avant". "Et la question qui est posée aux gens c'est stop ou encore : est-ce que vous voulez repartir pour cinq ans de brutalité sociale ?", conclut-il."
https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/nouveau-gouvernement-emmanuel-macron-est-a-sec-personne-ne-veut-monter-dans-ce-bateau-reagit-le-depute-lfi-ugo-bernalicis_5150911.html
https://www.ladepeche.fr/2022/05/21/carte-legislatives-2022-en-occitanie-decouvrez-quels-sont-les-candidats-qui-se-presentent-dans-votre-circonscription-10309459.php
Deux poids, deux mesures ?
"Depuis quelques jours, le soupçon d’un deux poids, deux mesures pesait sur les investitures de la majorité présidentielle, négociées en vase clos entre les chapeaux à plumes de la majorité, Richard Ferrand, Edouard Philippe, François Bayrou, Marc Fesneau, Pierre-Yves Bournazel, et validées une par une par Emmanuel Macron en personne. Pourquoi certains députés mis en cause par la justice étaient immédiatement écartés, quand des proches du Président, comme Solère et Peyrat, étaient investis ? Sous pression médiatique et politique, Peyrat avait fini par reculer mercredi. Ex-député LR rallié à Macron en 2017, Solère s’est rendu indispensable au cours du quinquennat en travaillant au recrutement de transfuges de droite, jusqu’à devenir conseiller politique du Président en 2020. Son message sur Twitter laisse entendre qu’il compte conserver cette fonction.
Quelques députés souhaiteraient maintenant que le «ménage» aille jusqu’au bout, avec un retrait de l’investiture à des élus sortants poursuivis par leurs ex-collaborateurs. Seraient visées Anne-France Brunet (Loire-Atlantique), accusée de «harcèlement» et «violences» par une ancienne assistante parlementaire, ou Sira Sylla (Seine-Maritime), condamnée en première instance par le conseil de prud’hommes de Paris. Un jugement dont elle a fait appel. Dans une dernière vague d’investitures, publiée vendredi en fin de matinée, on apprend que le député Modem du Puy-de-Dôme Michel Fanget, condamné en appel à deux ans d’inéligibilité pour complicité d’escroquerie, n’est pas réinvesti. La majorité l’a remplacé par Delphine Lingemann, une entrepreneure de 49 ans."
https://www.liberation.fr/politique/elections/thierry-solere-un-retrait-surprise-et-des-questions-20220520_QQIARLUGPFBFLFM3SYVPB2OCCE/
"4 millions de personnes mal logées mais apparemment ça n’est pas suffisant pour justifier l’existence d’un ministère dédié.
Pas de ministère des transports en vue non plus.
Se loger et se déplacer sont pourtant des droits fondamentaux : où sont passés ces ministères ?"
— Auriane Dupuy (@Auriane_DP) May 20, 2022
(...)
https://www.huffingtonpost.fr/entry/djebbari-absence-ministere-ransports_fr_6288a588e4b05cfc268c9830
Faire du neuf avec du vieux
"Même quand elle a évoqué les nouveaux entrants, Élisabeth Borne a insisté sur le fait qu’ils étaient “convaincus” par la politique déjà engagée par Emmanuel Macron.
Et de défendre, en vrac au cours de son passage sur TF1, plusieurs lois et dispositifs mis en place par ses prédécesseurs, qui devront trouver une continuité avec la nouvelle équipe: le service civique comme moyen d’offrir une alternative à des jeunes qui “décrochent”, le “bouclier tarifaire” pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, la “prime Macron” censée garantir le pouvoir d’achat des Français, les promesses de Jean-Michel Blanquer en matière d’éducation (alors même que Pap Ndiaye, qui lui succède rue de Grenelle, n’est absolument pas dans la même famille idéologique) etc.
Et même sur la question de l’écologie, un dossier sur lequel Emmanuel Macron et ses ministres n’ont cessé d’être tancés pendant cinq ans, au point d’être condamnés en justice pour inaction climatique, c’est en parlant de continuité qu’Élisabeth Borne a cherché à convaincre.
Car si la Première ministre hérite pour la première fois d’un portefeuille complémentaire en plus de diriger le gouvernement, la transition écologique, c’est au côté de deux habituées des ministères sous Macron qu’elle est censée porter ce combat. Amélie de Montchalin, “qui doit mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les territoires avec les élus”, et Agnès Pannier-Runacher, qui s’occupera en priorité des questions d’énergies, notamment en matière de renouvelables.
Reste désormais à savoir si Élisabeth Borne pourra mener cet agenda de continuité dans les cinq années à venir. Car les 12 et 19 juin prochains, elle est également candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription du Calvados. Et on imagine que comme en 2017, il sera difficile pour un ministre battu de rester en poste au soir du second tour, si tant est que le camp présidentiel soit majoritaire à l’Assemblée."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/sur-tf1-elisabeth-borne-joue-la-continuite-avec-le-quinquennat-precedent_fr_6287dda5e4b01a50ab581ebd
8 - Parce que l'abstention pourrait rebattre les cartes
"Traditionnellement, l'abstention est plus forte lors des élections législatives que pour la présidentielle qui les précède. En 2017, plus d'un électeur sur deux (51,3%) ne s'était pas rendu aux urnes pour le premier tour du scrutin. Contrairement à la présidentielle, cette abstention joue un rôle important dans le casting du second tour pour lequel trois, quatre, voire cinq candidats, peuvent théoriquement se qualifier. Un candidat doit en effet obtenir plus de 12,5% des voix des électeurs inscrits, et non exprimés.
Ainsi, si l'abstention atteint 50% dans une circonscription, il faut dépasser les 25% des voix exprimées pour valider son ticket pour le second tour. Ce seuil, relativement élevé dans un contexte de forte abstention, explique l'existence d'une seule triangulaire en 2017. "Il n'est pas impossible que la participation soit supérieure à ce qu'elle fut en 2017 si Jean-Luc Mélenchon arrive à mobiliser l'électorat de gauche", conclut Mathieu Gallard."
https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-2022-pourquoi-vous-devriez-vous-interesser-a-ce-scrutin-aux-nombreux-enjeux_5134309.html
"Comportements inappropriés"
"Aurélien Pradié, député du Lot, assure avoir "coincé" Damien Abad le 20 novembre 2020 à l'Assemblée nationale, lui reprochant les "comportements inappropriés qu’il aurait eus avec des collaboratrices". "Il n’était pas du tout surpris, il s’est agacé en me disant qu’il en avait marre d’entendre parler de cela, donc je n’étais pas le premier à le faire. Il m’a dit que ce n’était pas vrai, et qu’il s’était excusé", raconte le secrétaire général du parti à nos confrères.
Le parquet de Paris a confirmé "qu'une première plainte déposée pour des faits de viol a été classée sans suite le 6 avril 2012", et qu'une "deuxième plainte déposée par la même plaignante pour les mêmes faits a été classée sans suite le 5 décembre 2017, après une enquête préliminaire, faute d'infraction suffisamment caractérisée".
https://www.ladepeche.fr/2022/05/21/affaire-damien-abad-a-droite-beaucoup-de-rumeurs-circulaient-deja-10309514.php
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