- 23 millions d’euros de dettes Urssaf et TVA
- 130 millions de pertes en trois ans
- 540 millions de chiffre d'affaires en 2018
- 18 000 employés à temps partiel chez Adrexo
- 600 euros brut de salaire moyen
Extrait :
Car derrière ce petit empire se cache Adrexo, le spécialiste de la distribution de prospectus publicitaires d’hypermarchés, qui compte à lui seul 18.000 salariés. Ces facteurs payés à temps partiel, parfois retraités, reçoivent 600 euros brut de salaire moyen. « Des super Gilets jaunes », résume un observateur.
6 commentaires:
QUAND LES PACASIENS HÉBERGENT LES SOUS-DOUÉS DE LA GESTION
"Les actionnaires du groupe Hopps et d’Adrexo, Frédéric PONS et Eric PAUMIER passent aujourd’hui une journée tranquille dans les locaux de la chambre de commerce de Marseille.
En effet, HOPPS est le principal partenaire du Summer Festival Job qui se déroule aujourd’hui.
Frédéric PONS, y explique sans doute comment bien gérer une entreprise mais également comment on peut encore plus gagner en ne payant pas ses salariés.
Car, en plus pour Hopps de financer en partie cet événement, Frédéric PONS y intervient lors d’une conférence sur l’entrepreneuriat, l’intelligence collective et la culture !
Ps : Non, non, ce n’est pas une blague, ni le jeu : cherchez les intrus !
Le 20 juin dernier, c’est au Golf (européen Challenge Tour) que notre sous doué de la gestion venait donner des leçons.
A quand le goudron et les plumes ?!"
https://www.cat-adrexo.fr/2019/06/29/pendant-ce-temps-la-a-aix-en-provence/
"Mais le ministre d'expliquer qu'il ne voulait «pas charger plus que ça la société Adrexo»...
Darmanin compte leur envoyer des colis d'oranges ou des sucettes en chocolat via Collissimo, le service privatisé de La Poste, en guise de remerciements ? Et pourquoi pas Amazon ?
Le cas Adrexo ravive la nostalgie d'un service public postal efficace
«Pour la société Adrexo, nous avons constaté des documents qui avaient été entreposés par terre, parfois mis dans des poubelles [ou encore] brûlés», a déploré devant les sénateurs Gérald Darmanin, pointant du doigt un recours trop important à la sous-traitance de la part de l'entreprise en question. «Peut-être que ce marché était finalement trop gros pour eux», a-t-il estimé. Mais le ministre d'expliquer qu'il ne voulait «pas charger plus que ça la société Adrexo», soulignant par exemple que l'entreprise avait alerté le gouvernement fin avril d'une attaque informatique la visant. Pour rappel, la distribution de tracts électoraux, traditionnellement dévolue à La Poste, a été attribuée en janvier dernier à Adrexo, «entreprise privée leader de la distribution publicitaire, via un appel d'offres pour certaines régions», ainsi que l'a récemment expliqué Le Figaro dans un article revenant sur l'échec de la société en question à remplir sa mission.
Dans un communiqué paru le 19 juin, les instances représentatives des collectivités territoriales françaises (régions, départements et mairies) ont de leur côté dénoncé la défaillance du service public national en amont des récents scrutins. «Ce service public qui reposait naguère sur les préfectures et La Poste a été en grande partie privatisé mais les prestataires ne semblent pas avoir d’obligation de résultat garantissant que tous les électeurs reçoivent en temps et en heure, peu avant le dimanche du vote, l’ensemble des informations nécessaires», peut-on notamment lire dans le texte."
(...)
https://francais.rt.com/france/88129-tracts-electoraux-mal-distribues-liberalisation-secteur-postal-en-partie-responsable
L’affichage officiel également défaillant
"Les difficultés concernent l’envoi des plis, mais également l’affichage officiel pour les Régionales, comme le regrette Nathalie Buchot, candidate sarthoise EELV au premier tour des Départementales et aux Régionales.
« Les enveloppes ne sont toujours pas arrivées dans les communes rurales, dans le canton de Sillé-le-Guillaume (Sarthe), 41 communes. Les habitants n’ont pas tous reçu le matériel. C’est un métier. Ce ne sont pas des prospectus publicitaires. C’est de l’information électorale pour des personnes qui vont gérer les Départements, les Régions. C’est dramatique. L’information citoyenne n’est pas assurée. C’est inadmissible. »
La candidate poursuit : « Les panneaux électoraux officiels pour les Régionales ne sont pas couverts. Il n’y a pas d’affichage officiel. Pour les Départementales, on procède nous-mêmes. Mais pour les Régionales, on nous a demandé de ne pas afficher parce qu’une entreprise devait le faire. Les militants ont fini par le faire. C’est de la discrimination territoriale. La République française n’informe pas ses citoyens. La mission citoyenne, le principe d’égalité n’est pas assuré par la République. Je trouve ça scandaleux. »
https://www.ouest-france.fr/elections/departementales/regionales-et-departementales-plis-non-livres-ca-n-est-pas-serieux-confie-un-interimaire-2a85e640-d372-11eb-8863-a35b84ea1d2a
Et même Wikipedia a été mis à jour !
"Le 3 janvier 2017, la société Adrexo est acquise par un trio d’entrepreneurs composé d’Eric Paumier, Frédéric Pons et Guillaume Salabert[5]. Adrexo et ses filiales - AD Services et AD Productions - rejoignent la holding Hopps Group.
Le groupe estime son effectif en 2019 à 18 000 salariés[6].
En 2021, la société est mise en cause par la classe politique française pour de grandes défaillances dans la distributions des documents officiels de propagande électorale lors de la campagne des élections régionales. La presse et des particuliers font écho de plis électoraux déposés au pied de poubelles[7], à même le sol dans les immeubles[8], en pleine nature[9], ou tout simplement jamais livrés[10]. La société est accusée par Gérald Darmanin, alors ministre de l'intérieur, d’avoir « particulièrement mal distribué une partie de la propagande électorale », le contraignant à présenter les « excuses » du gouvernement, quand Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, évoque la « distribution délirante par Adrexo »[11]. Christian Jacob, président de Les Républicains, et le député de La France insoumise, Adrien Quatennens, pointeront également du doigt le problème[12]. L'Association des maires de France et l'Assemblée des départements de France et Régions de France publieront à cette occasion un communiqué pointant « la défaillance » de l'opération, « malgré les nombreuses alertes » remontées au ministère de l'Intérieur."
(...)
À l'approche de la "lune rose", Adrexo hurle à l'orée du bois !
L’appel d’offres remis en cause ?
"Selon Adrexo, qui fait état d’une attaque informatique, c’est 9 % des enveloppes qui n’auraient pas été distribuées. Toutefois, l’entreprise n’est pas la seule en cause : selon Gérald Darmanin, la part de plis non distribués à La Poste est identique.
Gérald Darmanin a rencontré dans la semaine des responsables des deux entreprises, leur rappelant une « obligation de résultat ». Lundi, une source gouvernementale expliquait au Parisien que l’Etat se réservait le droit après le second tour de remettre en cause le marché qui lie l’Etat à Adrexo et le cas échéant de relancer un appel d’offres pour la distribution du matériel électoral de la prochaine présidentielle."
https://www.leparisien.fr/elections/regionales/regionales-la-poste-recupere-la-distribution-de-5-millions-de-plis-electoraux-confies-a-adrexo-23-06-2021-IIU2MWFJH5EFTM26F5LNPVIZ2Y.php
On l'attendait plutôt ministre…
[et atterri à l'Arcep]
"Les combats de haut vol lui sont tout sauf inconnus. Lors de son engagement soudain en politique en 2007 comme candidate de l'UMP de la 3e circonscription d'Eure-et-Loir - alors que sa seule expérience en la matière se résume à son poste de conseillère municipale de Saint-Denis-des-Puits, 148 habitants - tout le monde la donne perdante. « C'est par sa ténacité et une campagne très terrain qu'elle a gagné face à François Huwart, ministre sortant du gouvernement et une forte opposition politique, y compris dans son camp », se souvient Albéric de Montgolfier, alors président du Conseil départemental d'Eure-et-Loir, qui lui a proposé le poste.
Quatorze ans et deux réélections plus tard, cette femme d'ambition surprend à nouveau en s'imposant à la tête de l'Arcep. On l'attendait plutôt ministre, tant son nom a circulé. Le secrétariat d'Etat à la Transition numérique lui siérait comme un gant. Elle y a pensé, bien sûr, mais elle n'a pas forcément été là au bon moment… Alors l'Arcep, lot de consolation ? « Etre ministre m'aurait plu, mais je n'ai pas de regret », assure-t-elle. Quant à la présidence de l'Assemblée nationale à laquelle elle s'était présentée en 2017, c'était pour envoyer un signal féminin. « Je savais que je n'avais aucune chance car le président de l'Assemblée nationale est toujours issu du groupe majoritaire. »
(...)
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/arcep-laure-de-la-raudiere-la-dame-des-territoires-1283143
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