mercredi 28 avril 2021

Saccager la montagne pour des canons à neige : le désastre des retenues collinaires

https://reporterre.net/Saccager-la-montagne-pour-des-canons-a-neige-le-desastre-des-retenues-collinaires



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Après les canons à neige, le canonnier qui sonne le glas ?


https://www.lesechos.fr/pme-regions/auvergne-rhone-alpes/castex-somme-d-agir-vite-pour-aider-les-professionnels-de-la-montagne-1311007

Anonyme a dit…

Autoroute du GCO : la grande arnaque des mesures compensatoires


"Les mesures compensatoires mises en œuvre après les écocides liés au chantier de l’autoroute de contournement de Strasbourg, construite par Vinci, sont souvent non viables pour la faune ou la flore déplacée, dénoncent des opposants. Et 80 % de la surface aménagée était déjà un milieu naturel."
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Des dommages « sous-évalués » et un État « très complaisant avec Vinci »

"Christophe Brua, membre du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN), instance souvent saisie par l’État pour ses expertises, s’est aussi intéressé à la population de gagée velue menacée : « J’ai compris qu’il y avait un problème en voyant l’inventaire de mesure de l’impact des travaux, réalisé par les bureaux d’études mandatés par Vinci. Sur la zone qui allait être détruite, ils annonçaient avoir relevé seulement cinq pousses de cette espèce. »

Le scientifique s’est donc rendu sur place et a détecté, sur la même zone, plus de cinquante individus. Selon lui, les dommages des projets « sont quasiment toujours sous-évalués par les bureaux d’études ». Il expose les limites de ce modèle, qui repose sur les expertises des entreprises : « Elles ne sont pas obligées d’avoir un certificat de compétences pour exercer. Étant directement employées par les aménageurs, l’impartialité de leurs travaux peut être remise en question. »

Les bassins de rétention d’eau, ancien emplacement de la population de gagée velue.
Christophe Brua a partagé sa contre-expertise mettant en évidence la sous-estimation de l’effectif de la gagée velue lors de l’enquête publique du GCO, au printemps 2018. Lors d’une commission sur les espèces protégées, où il siège, il a également soumis le problème à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal, la police de l’environnement).

L’instance, qui représente l’État, s’assure que les mesures de compensation sont en théorie bien réalisées. Mais rien n’a été fait après ses alertes et ses propositions visant à mieux évaluer la population de fleurs. Interrogée par Reporterre, la Dreal a esquivé le sujet : « Sur les mesures compensatoires du GCO, plusieurs contrôles ont été réalisés par les services de l’État [par la Direction départementale des territoires (DDT), la Dreal et l’Office français de la biodiversité (OFB)] depuis 2018, à raison de plusieurs par an. Aucun d’entre eux n’a pour le moment nécessité la réalisation d’un rapport de manquement administratif. »

« L’artificialisation continue, malgré les beaux discours. »

"Laurence Cachera estime que « l’État est très complaisant avec Vinci » : « Les mesures compensatoires communiquées dans l’arrêté préfectoral d’août 2018 ont été modifiées régulièrement depuis. Qu’est-ce qui nous garantit qu’il n’y a pas une dégradation de ces mesures ? Le calendrier de mise en œuvre semble changer au bon vouloir de l’entreprise. »

Vinci confirme à Reporterre que de très nombreuses modifications des mesures ont été actées, « grâce à un dialogue régulier et constructif avec les services de l’État, souvent pour mieux adapter les actions à la réalité du terrain »."
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