"De quoi ravir le principal banquier conseil de Veolia, Jean-Marie Messier, qui a sans doute encaissé la moitié de la galette. L’autre moitié a été partagée entre Alain Minc, David Azéma, Philippe Vilain et quelques autres."
David Azéma, l'autre plaie de Jupiter
"David Azéma est vice-président de l'Institut Montaigne depuis janvier 2017. Il est notamment l'auteur de la note L’impossible État actionnaire ? (2017).
Depuis mars 2017, il est associé chez Weinberg Perella Partnersen.
Il débute sa carrière comme auditeur à la Cour des comptes en 1987. En 1993, après deux ans au cabinet du ministre du Travail, il rejoint la SNCF où il occupe les fonctions de chargé de mission à la direction de la stratégie, de conseiller du président et de directeur des filiales et des participations. Il occupe ensuite, au Royaume-Uni, les fonctions de président de ICRRL (Intercontinental and Regional Railways Limited) puis de président-directeur général d’Eurostar Group Ltd, filiale de la SNCF, de la SNCB et de Eurostar UK en charge du service à grande vitesse Eurostar. Il rejoint le groupe VINCI en octobre 2002 et occupe les fonctions de Directeur général délégué de VINCI Concessions. En juin 2008, il revient au sein de SNCF comme directeur général délégué Stratégie & Finances avant d’être nommé directeur général délégué du Groupe SNCF en octobre 2011. En juin 2012, tout en restant au Comité exécutif du groupe SNCF, il prend la présidence du Directoire du Groupe Keolis jusqu'en août 2012. De 2012 à 2014, il occupe le poste de directeur général de l'Agence des Participations de l'État. Entre 2014 et 2016, il est Chairman Global Infrastructure Group, vice-président de la banque de financement et d'investissement pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique chez Bank of America Merrill Lynch.
David Azéma est licencié en droit, diplômé de Sciences Po Paris et de l’École nationale d'administration (ENA)."
Le banquier d'affaire conseille Veolia, dont il a été au siècle dernier le PDG alors que le groupe s'appelait la Générale des eaux. Un clin d'oeil de l'histoire qui n'est pas du tout un hasard.
"Retour aux sources et clin d'œil de l'histoire du capitalisme. L'offensive lancée par Veolia contre Suez via Engie a des cotés vintage. D'abord parce que ces champion nationaux, qui ont tous changé de noms, fleurent bon les Trente glorieuses, voire le XIXe siècle. A l'époque, Veolia s'appelait la Générale des eaux (fondé en 1853); Suez la Lyonnaise des Eaux (1880) et Engie GDF (1946). Un passé révolu? Pas tout à fait. Les "périmètres" ont un peu changé, mais pas tant que celà: l'activité "eau" est toujours au coeur du business de Veolia et Suez, et le gaz est encore bien présent chez Engie." (...)
POGNON DE DINGUE ET "SE(R)VICES AUX COLLECTIVITÉS"...
PARIS (Reuters) - "Le ministère français de l'Economie et des Finances agit officieusement comme médiateur dans des discussions entre Veolia et Suez pour tenter de trouver une solution au conflit entre les deux géants français des services aux collectivité, rapporte lundi l'agence Bloomberg.
Le résultat de ces négociations est incertain et les positions des deux groupes n'ont pas vraiment changé, ajoute Bloomberg, citant des sources au fait de ces discussions.
Un responsable à Bercy n'a pas souhaité faire de commentaire à ce sujet, tout en rappelant que le ministère était favorable à une médiation proposée par des parlementaires."
NOTE: "Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude."
"Le tribunal de commerce de Nanterre, qui avait ordonné à Veolia de suspendre son OPA hostile sur Suez, s'est finalement déclaré mardi incompétent dans cette affaire et l'a renvoyée devant le tribunal de commerce de Paris." (...)
5 commentaires:
Alain Minc(e), le retour ou la rançon du rance !
"De quoi ravir le principal banquier conseil de Veolia, Jean-Marie Messier, qui a sans doute encaissé la moitié de la galette. L’autre moitié a été partagée entre Alain Minc, David Azéma, Philippe Vilain et quelques autres."
David Azéma, l'autre plaie de Jupiter
"David Azéma est vice-président de l'Institut Montaigne depuis janvier 2017. Il est notamment l'auteur de la note L’impossible État actionnaire ? (2017).
Depuis mars 2017, il est associé chez Weinberg Perella Partnersen.
Il débute sa carrière comme auditeur à la Cour des comptes en 1987. En 1993, après deux ans au cabinet du ministre du Travail, il rejoint la SNCF où il occupe les fonctions de chargé de mission à la direction de la stratégie, de conseiller du président et de directeur des filiales et des participations. Il occupe ensuite, au Royaume-Uni, les fonctions de président de ICRRL (Intercontinental and Regional Railways Limited) puis de président-directeur général d’Eurostar Group Ltd, filiale de la SNCF, de la SNCB et de Eurostar UK en charge du service à grande vitesse Eurostar. Il rejoint le groupe VINCI en octobre 2002 et occupe les fonctions de Directeur général délégué de VINCI Concessions. En juin 2008, il revient au sein de SNCF comme directeur général délégué Stratégie & Finances avant d’être nommé directeur général délégué du Groupe SNCF en octobre 2011. En juin 2012, tout en restant au Comité exécutif du groupe SNCF, il prend la présidence du Directoire du Groupe Keolis jusqu'en août 2012. De 2012 à 2014, il occupe le poste de directeur général de l'Agence des Participations de l'État. Entre 2014 et 2016, il est Chairman Global Infrastructure Group, vice-président de la banque de financement et d'investissement pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique chez Bank of America Merrill Lynch.
David Azéma est licencié en droit, diplômé de Sciences Po Paris et de l’École nationale d'administration (ENA)."
http://www.institutmontaigne.org/macron-les-12-mois-de-jupiter/experts/david-azema/
Jean Marie Messier, le banquier ARN Messager!
Le banquier d'affaire conseille Veolia, dont il a été au siècle dernier le PDG alors que le groupe s'appelait la Générale des eaux. Un clin d'oeil de l'histoire qui n'est pas du tout un hasard.
"Retour aux sources et clin d'œil de l'histoire du capitalisme. L'offensive lancée par Veolia contre Suez via Engie a des cotés vintage. D'abord parce que ces champion nationaux, qui ont tous changé de noms, fleurent bon les Trente glorieuses, voire le XIXe siècle. A l'époque, Veolia s'appelait la Générale des eaux (fondé en 1853); Suez la Lyonnaise des Eaux (1880) et Engie GDF (1946). Un passé révolu? Pas tout à fait. Les "périmètres" ont un peu changé, mais pas tant que celà: l'activité "eau" est toujours au coeur du business de Veolia et Suez, et le gaz est encore bien présent chez Engie."
(...)
https://www.challenges.fr/entreprise/l-incroyable-come-back-de-messier-au-coeur-du-capitalisme_725615
Pendant le dépeçage, les affaires reprennent. Chacals, vautours et hyènes vont se payer sur la bête.
POGNON DE DINGUE ET "SE(R)VICES AUX COLLECTIVITÉS"...
PARIS (Reuters) - "Le ministère français de l'Economie et des Finances agit officieusement comme médiateur dans des discussions entre Veolia et Suez pour tenter de trouver une solution au conflit entre les deux géants français des services aux collectivité, rapporte lundi l'agence Bloomberg.
Le résultat de ces négociations est incertain et les positions des deux groupes n'ont pas vraiment changé, ajoute Bloomberg, citant des sources au fait de ces discussions.
Un responsable à Bercy n'a pas souhaité faire de commentaire à ce sujet, tout en rappelant que le ministère était favorable à une médiation proposée par des parlementaires."
NOTE: "Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude."
(Rédaction de Paris)
https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2AM1TM/bercy-mediateur-officieux-de-discussions-entre-veolia-et-suez-selon-bloomberg.html
"Le tribunal de commerce de Nanterre, qui avait ordonné à Veolia de suspendre son OPA hostile sur Suez, s'est finalement déclaré mardi incompétent dans cette affaire et l'a renvoyée devant le tribunal de commerce de Paris."
(...)
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/revers-pour-suez-dans-la-bataille-judiciaire-face-a-veolia-c45598f539227b78ab86f1bb84094c78
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