lundi 22 février 2021

Lassitude et morosité en forte hausse, méfiance à l'égard des vaccins, vision négative de la politique : ce qu'il faut retenir du baromètre annuel de la confiance politique

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/lassitude-et-morosite-en-forte-hausse-mefiance-a-l-egard-des-vaccins-vision-negative-de-la-politique-ce-qu-il-faut-retenir-du-barometre-annuel-de-la-confiance-politique_4305535.html



5 commentaires:

Anonyme a dit…

#Farida #Infirmière #Procès

FARIDA EN PROCÈS : L’INFIRMIÈRE QUI A CRAQUÉ ET QU’ON VEUT BRISER
Le Média


https://youtu.be/MA8CxUTVF3M




Les images de son interpellation violente le 16 juin 2020, durant une manifestation de soignants en colère contre la détérioration des conditions de travail au sein de l'hôpital public suite à la première vague de COVID 19, avaient marqué les esprits. Arrêtée, brutalisée et mise en garde à vue parce qu’elle avait lancé deux cailloux et fait des doigts d’honneur aux policiers qui “nassaient” le cortège dans lequel elle se trouvait, Farida est depuis devenue le symbole des soignants applaudis aux fenêtres pendant le confinement, abreuvés de promesses puis oubliés tout simplement.

Elle est jugée à partir de ce lundi 22 février. Elle a bien voulu se confier à Taha Bouhafs, journaliste au Média TV.

“Au début, tout allait bien. Et à la fin de la manifestation, on s’est retrouvés nassés, gazés, gratuitement. J’étais très en colère, j’avais très peur, j’ai commencé à suffoquer. En signe de protestation et pour exprimer ma colère encore plus fort, j’ai lancé deux cailloux et fait deux doigts d’honneur à la police. J’ai été interpellée de façon très très musclée, traînée par terre, par les cheveux (...) J’ai passé 24 heures en garde à vue (...) Suite à mes blessures et à l’arrestation, je me suis arrêtée treize jours. J’ai été toute endolorie, toute blessée, toute cabossée. J’avais deux côtes cassées. (...) Quand je pense à mon arrestation, je n’arrête pas de penser à Cédric Chouviat (...) J’aurais pu mourir ce jour-là. Et du coup je relativise (...) Les doigts d’honneur exprimaient le ras-le-bol de ce qu’on vivait à l’hôpital. Ils étaient dirigés contre les réformes, les décisions du gouvernement qui ne valent rien, qui ne répondent pas aux revendications des soignants (...)
C’est la colère contre la privation de liberté. On va manifester (...) et on nous envoie la police. On fait des démonstrations de force et on nous envoie des gaz. C’est de l’intimidation. C’est du mépris envers notre profession, envers ceux qui sont couchés à l’hôpital. (...) Rien n’a changé depuis la crise du COVID (...)”

Anonyme a dit…

QUAND LALLEMENT S'EN MÊLE
#ContrescarpeBenallApero et Cléencroix


"Gare aux apéros dans la capitale ! Dans un arrêté publié ce lundi, la préfecture de police de Paris annonce que la consommation d’alcool va être interdite dans certaines rues très fréquentées de Paris à partir de ce mardi entre 11 heures et 18 heures. Une interdiction prévue pour une durée de quinze jours.

«Des regroupements de personnes, liés notamment à la consommation d’alcool, ont été constatés ce week-end à Paris à la faveur des températures clémentes», indique la préfecture dans son communiqué afin de justifier l’arrêté pris en fin de journée. «Ces regroupements sur la voie publique, favorisés par la consommation de boisson alcoolique, ont entraîné des comportements contraires aux gestes barrières, susceptibles de favoriser la propagation du virus à l’heure où la situation sanitaire reste fragile.»

Parmi les rues concernées par la mesure figurent la rue de Buci (VIe arrondissement) ainsi que la place de la Contrescarpe (Ve arrondissement) célèbre notamment depuis qu’Alexandre Benalla y fit le coup de poing. Depuis la sortie du second confinement, mi-décembre, plusieurs dizaines de personnes avaient pour habitude de s’y retrouver pour descendre quelques verres, avant l’heure fatidique du couvre-feu. La liste des rues concernées n’est pas figée. Elle est «susceptible d’évoluer» en fonction «des comportements constatés par les forces de police», précise la préfecture dans son communiqué. Le non-respect de cette mesure entraînera une verbalisation de 135 euros."


https://www.liberation.fr/societe/contrescarpe-buci-a-paris-le-prefet-lallement-interdit-les-aperos-a-partir-de-11-heures-20210223_5AUSSRBVMVGHXJQY2MTVOWJ3N4/

Anonyme a dit…

"Cette force des syndicats s'exerce partout, dans les procédures d'avancement ou dans les commissariats: "Si t'es pas syndiqué, tu ne mutes pas", résume un ancien policier pour décrire les commissions paritaires d'avancement. Jusqu'à 2015, les syndicats avaient la haute main sur les avancements. Cependant, au ministère de l'Intérieur, selon plusieurs sources contactées par l'AFP, un système perdure, avec "un volant de 100 personnes" à la discrétion des syndicats et des administrations.

Il ressort aussi de plusieurs témoignages recueillis par l'AFP que dans les commissariats, "le commissaire ne sait pas ce qui se passe dans sa taule", selon les termes de l'un d'eux. Sous-entendu: il ignore au quotidien quels seront ses effectifs. A cela, Fabien Vanhemelryck rétorque: Ces commissaires "achètent la paix sociale". Il parle de nécessité "d'un dialogue social fluide".

En décembre 2018, au paroxysme du mouvement des "gilets jaunes", le gouvernement était apparu déboussolé et les forces de l'ordre tout autant. A cette époque, les policiers avaient menacé de mettre casques à terre. "En trois heures de rencontre avec le ministre, ils ont obtenu 120 à 150 euros nets d'augmentation par mois. On ne négocie plus, on donne tout, tout de suite", enrage un haut responsable de la sécurité. "Plus il y a d'agitation, de conflit, plus un gouvernement est prisonnier de sa police", juge l'historien Jean-Marc Berlière.

Alain Bauer, professeur de criminologie, considère que tout cela "se traduit par un affaiblissement général de l'appareil d'Etat". "Un gouvernement inexpérimenté" et "des syndicats lancés dans une concurrence exacerbée qui laisse peu de place à des réformes de fond". "On négocie des hausses de salaires. Résultat, les policiers sont mieux payés mais sont mal logés", avec des problèmes de locaux, et de moyens. "Ce sont des mendiants, qui plus est, détestés", assène M. Bauer. Une conséquence d'un "syndicat de gamelles et de bidons", raille un haut fonctionnaire."
(...)


https://www.lepoint.fr/societe/beauvau-de-la-securite-la-puissance-des-syndicats-face-a-l-executif-22-02-2021-2415011_23.php

Anonyme a dit…

Ce que le règne de McKinsey et des cabinets de conseil nous dit du capitalisme et de l’Etat

Début janvier, nous apprenions que la campagne vaccinale du gouvernement se faisait sous l’égide et les bons conseils du cabinet McKinsey, une multinationale de la stratégie d’entreprise, rémunérée près de 2 millions d’euros par mois pour ce job. Ce mois-ci, McKinsey réapparaît dans les colonnes de Mediapart : le cabinet serait à nouveau rémunéré par l’Etat pour l’aider à économiser un milliard d’euros d’ici 2022. Décidément, ces gens savent tout faire ! Les cadres en costume-cravate de McKinsey, Accenture, Boston Consulting Group ou encore Deloitte, vous en avez peut-être déjà croisé si vous faites partie des 7 salariés sur 10 du secteur privé qui travaillent pour une filiale ou un groupe. Car c’est d’abord pour venir conseiller les chefs de grandes entreprises que ces cabinets ont été créés. Mais que font-ils vraiment, ces gens ? Et qu’est-ce que leur présence au sommet de l’Etat dit de notre société ?


"En 1926, un professeur de comptabilité de l’université de Chicago, James McKinsey, crée une entreprise de conseil à destination des entreprises privées. Son but, envoyer auprès des directions d’entreprise des « ingénieurs en comptabilité et management” qui délivrent une bonne parole gestionnaire proche des théories de l’époque, notamment l’Organisation scientifique du travail (OST) conceptualisée entre autres par Frederick Taylor. Les grands principes sont bien connus: il s’agit de séparer les fonctions d’exécutants et de sachants au sein de l’organisation du travail. [...]

Le secteur du conseil se déploie au cours du XXe siècle, désormais dominé par trois géants sobrement surnommés les “Big Three” : McKinsey, Boston Consulting Group (BCG pour les intimes) et Bain & Company. Mais pourquoi faire appel à des cabinets de consultants ? Comment expliquer le dynamisme de ce secteur ? Marie*, qui a fait un passage à Natixis, banque d’investissement française, filiale du groupe Banque Populaire – Caisse d’Epargne (BCPE), s’en est d’abord étonnée : “Il y avait des consultants partout ! Par exemple, il y avait 3 personnes qui étaient là pour une mission de 6 mois et planchaient sur la régulation bancaire américaine. La compliance [conformité avec la législation] en banque, c’est tellement compliqué.[...] .../...

Pour le PDG de l’entreprise France, mieux vaut des consultants que des fonctionnaires

"Pourquoi le gouvernement aime tant travailler avec des cabinets de conseil, lui qui bénéficie pourtant de toute l’expertise des administrations, et ne cesse de créer de nouvelles instances, de Haut Conseils en Haut-commissariat pour recaser des gens comme François Bayrou ? Parce qu’il gère effectivement le pays comme une entreprise. Comme n’importe quel staff du CAC 40, les mots ne sont pour Macron et son entourage qu’une façon de camoufler l’objectif unique de contenter les actionnaires et les possédants au sens large. [...]

Telle une direction du CAC 40, Macron et ses proches n’aiment pas être contredits ou contrés. Or, si la fonction publique est aux ordres de l’Etat, elle compte des gens protégés, indépendants et qui possèdent une éthique professionnelle que l’entre-soi des grandes écoles n’a sans doute pas entièrement éradiqué. Il est sans doute plus facile d’avoir à faire à des consultants obsédés par le fric et corvéables à merci que des fonctionnaires intéressés par la loi, qu’on ne vire pas comme ça et qui sont soumis à un code de déontologie. [...]

Le règne des cabinets de conseil sur notre économie et notre gouvernement est le signe de la dégénérescence du capitalisme contemporain. Ces groupes privés qui s’effondreraient sans leur chômage partiel et leurs crédits d’impôts, cet actionnariat camé à l’assistanat et à l’exil fiscal, forment un système qui n’enthousiasme ni ne dupe plus personne. Dès lors, aucun talent n’est de trop pour maintenir l’illusion. Et qui d’autres que des faiseurs de PowerPoint pour faire semblant de rêver ?"


https://www.frustrationmagazine.fr/mckinsey/

Anonyme a dit…

"On ne va pas leur donner la becquée !" : En Marche refuse le RSA pour les jeunes
FRANÇOIS RUFFIN



https://youtu.be/DZWnTI7o-_k



"On va pas leur donner la becquée."

Les Marcheurs refusent le RSA Jeunes. Les mêmes aident leurs enfants, et c'est normal. Mais si on aide les enfants de la Nation, ça devient "de l'assistanat, de la charité, la becquée"...