mercredi 13 janvier 2021

Sologne : plus de 5 000 km de grillages autour de la forêt pour des parties de chasse privées

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/sologne-plus-de-5-000-km-de-grillage-autour-de-la-foret-pour-des-parties-de-chasse-privees_4253659.html



2 commentaires:

Anonyme a dit…

D'où l'expression "s'être crottés ensemble" permet de se reconnaître...
À l'image de nos compagnons à quatre pattes !



"Toutes ces fines gâchettes ont la passion de la chasse. Tous savent qu’il n’y a rien de mieux qu’une battue pour forger les amitiés. Plus virile que le golf, presque aussi secrète que la franc-maçonnerie, la chasse entre patrons et hommes d’influence est un must. Dans la broussaille au point du jour, on croise l’avocat parisien en vue, l’héritier d’une dynastie industrielle, mais aussi le bougnat des temps modernes, comme Olivier Bertrand – propriétaire entre autres de Burger King – ou l’animateur télé (Christophe Dechavanne).

Bien sûr, il n’est pas question de signer un contrat lors d’un dîner de chasse. Mais un jour ou l’autre, on se souvient d’avoir été crottés ensemble. C’est en Sologne que se concentre le plus gros cheptel de chasseurs fortunés. Parmi la longue liste des têtes d’affiche, les Bich (inventeur du stylo Bic), Seydoux (Gaumont Pathé), Tranchant (casinos), il faut réserver une place particulière à Olivier Dassault. Le député de l’Oise ne cesse d’agrandir ses domaines. Il est aussi fondateur du magazine "Jours de chasse", dans lequel il se met en scène à la façon des "Martine" de notre enfance : Olivier Dassault avec le comte Carl-Eduard von Bismarck, Olivier Dassault chassant la perdrix à Ventosilla, Olivier Dassault chez son voisin Jacques Dessange. Quand il n’invite pas lui-même les grands annonceurs du "Figaro" ou les clients de ses Falcon."
(...)


https://www.capital.fr/economie-politique/les-parties-de-chasse-secretes-des-grands-patrons-1206295

Anonyme a dit…

Plus près de chez nous, l'actuel maire de St Jean du Gard possède une 'demeure' a Pompignan de près de 100 hectares entièrement clôturée...
Comme toute raquette mal entretenue entre deux (s)matchs et comportant de nombreux trous, les sangliers s'y engouffrer et créent de nombreux dégâts dans ce camp retranché. D'où les appels répétés aux équipes de chasse environnantes pour venir décimer la surpopulation de suidés...
Moralité de cette gestion d'un chez soi de bourge : la généralisation de cette "pratique territoriale" pour la protection d'un domaine ne fait qu'amplifier les dégâts.
Notamment dans les zones viticoles où ces bestiaux y trouvent un met plus qu'apprécié.



Retour sur un fléau national...
Grand remplacement, grande invasion et surtout grande désolation !


Alors que les chasseurs ont pu bénéficier d’une dérogation pour « actions de régulation » lors du deuxième confinement, Superfail revient sur la multiplication des sangliers en France ces dernières années. Pourquoi, malgré un abattage massif, ces grands gibiers restent-il si nombreux ?


"Jadis les sangliers étaient un met rare, goûté notamment par l’un de nos héros nationaux, Obélix. Mais aujourd’hui, beaucoup s’inquiètent de leur prolifération en Europe et plus spécifiquement, sur notre territoire national. Pourquoi leur présence pose-t-elle problème et comment expliquer que les sangliers soient si nombreux ? Pour répondre à ces questions, nous nous sommes tournés vers Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et initiateur de l’Appel des coquelicots pour l’interdiction des pesticides, lancé en 2018.

Les problèmes liés à la présence des sangliers

"Si la présence trop importante de sangliers dans nos espaces naturels inquiète, c’est d’abord parce que ces mammifères sont vecteurs de maladies mortelles pour d’autres espèces : ils ont notamment participé au déploiement de l’épidémie de grippe porcine en 2019, menaçant des élevages entiers de porcs domestiques. Véhicules particulièrement efficaces de l’infection, la multiplication des sangliers accroît ainsi mécaniquement le risque pesant sur notre agriculture.

Or la prolifération des sangliers sur notre territoire national est bien réelle. Alors que dans les années 70, l’on tuait environ 60 000 sangliers annuellement, les derniers chiffres indiquent que le nombre de sangliers tués par an s’élève aux alentours de 700 000, soit environ dix fois plus. "
(...)


https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/le-grand-remplacement-des-centaines-de-milliers-de-sangliers-0