"Autre chiffre gardois, le taux de positivité (le nombre de personnes positives aux tests, depuis 60 jours) il est de 6,3 % ce qui est exactement le même taux qu’à l’échelle française. Le R, c’est-à-dire la reproduction du virus, pour l’Occitanie (chiffre non disponible par département) est remonté ces jours derniers... Il est passé à 1,06 quand il est à 0,99 en France. On considère que si le R est supérieur à 1, l’épidémie se développe, s’il est inférieur elle régresse.
Alors que la campagne de vaccination se poursuit dans les Ehpad et pour les soignants de plus de 50 ans, l’épidémie dans le Gard continue à progresser. Depuis mars dernier, 343 Gardois sont morts du Covid. 19 malades sont actuellement en réanimation."
"Les deux vagues de redéploiement successives, de 2003 à 2006, puis celle de 2011, ont permis d’opérer des transferts dans les deux tiers des départements, touchant environ 350 communes. Mais le dossier était devenu trop sensible et l’administration a dû faire une pause. Toulouse, Grenoble ou Mulhouse, par exemple, n’ont pas été traitées comme le ministère de l’Intérieur le souhaitait.
Aujourd’hui, la police compte un peu plus de 150.000 agents et la gendarmerie environ 100.000 personnels. Les héritiers de la maréchaussée sont donc un tiers moins nombreux que les policiers, mais ils font valoir qu’ils protègent pratiquement 50% de la population dans une zone de compétence qui couvre 95% du territoire. Cette France rurale à l’origine, mais de plus en plus périurbaine, qui leur est confiée a vu en quelques années sa population croître d’un million d’habitants.
«Les agglomérations se sont étendues», explique Gérald Darmanin, avant de préciser: «Dans l’agglomération de Toulouse, il y a quatre villes sous l’autorité de la police, et tout le reste de la zone, très urbanisée, est sous le contrôle de la gendarmerie. Il faut sans tabou aller vers une organisation plus efficace», ajoute-t-il en évoquant la notion de «bassin de délinquance, comme ceux autour des transports en commun ou des axes autoroutiers».
Dans son esprit, la police devrait récupérer, en Haute-Garonne, les zones à forte densité de population qu’avait la gendarmerie pour respecter la logique de la plaque urbaine, justifiant l’implantation policière.
À l’inverse, certains départements à dominante rurale, comme l’Ariège, la Lozère, la Creuse ou le Cantal pourraient-ils être essentiellement administrés par la gendarmerie, en récupérant les chefs-lieux confiés à la police? L’option a été mise sur la table à l’occasion de la publication du livre blanc de la sécurité, en novembre dernier, mais la police nationale y est farouchement opposée, estimant qu’elle doit être présente dans tous les départements. «Au-delà du symbole, il est intéressant pour la police nationale d’avoir une sorte de siège social dans chacun des départements», affirmait ainsi Éric Morvan, l’ancien directeur général de la police nationale (DGPN), devant les sénateurs.
En novembre dernier, l’hôte de Beauvau a esquissé une autre réforme pour la police: la création d’une «direction départementale unique dans chaque département» qui aura sous ses ordres «la sécurité publique, la police aux frontières et la police judiciaire». Cette nouvelle organisation sera mise en place «dès le début de l’année prochaine dans trois départements métropolitains: le Pas-de-Calais, la Savoie et les Pyrénées-Orientales», a expliqué Gérald Darmanin, en soulignant que «deux de ces trois départements frontières connaissent des difficultés liées à l’immigration».
L’heure est donc aux expérimentations, mais elles se dérouleront en 2022, en pleine élection présidentielle. Frédéric Péchenard, ex-DGPN devenu vice-président LR du conseil régional d’Île-de-France, considère, lui, que cette réforme est un «leurre» et qu’«elle arrive trop tard». Gérald Darmanin avance en terrain difficile." (...)
"Montpellier a vu son trafic baisser de 2 % par rapport à 2019, pourtant elle est encore plus mal classée. En 2019, elle pointait à la 9e place des villes les plus embouteillées de France alors qu'elle occupe la 8e place actuellement. Avril a été le mois le plus fluide sur les routes montpelliéraines tandis que septembre a vu la plus forte concentration automobile. Sachez que l'heure de pointe à éviter absolument est le mardi entre 17 h et 18 h. Si vous évitez de prendre la voiture durant cette heure de pointe, vous économiserez 3 heures de bouchon dans l'année!" (...)
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343 décès du Covid depuis mars
"Autre chiffre gardois, le taux de positivité (le nombre de personnes positives aux tests, depuis 60 jours) il est de 6,3 % ce qui est exactement le même taux qu’à l’échelle française. Le R, c’est-à-dire la reproduction du virus, pour l’Occitanie (chiffre non disponible par département) est remonté ces jours derniers... Il est passé à 1,06 quand il est à 0,99 en France. On considère que si le R est supérieur à 1, l’épidémie se développe, s’il est inférieur elle régresse.
Alors que la campagne de vaccination se poursuit dans les Ehpad et pour les soignants de plus de 50 ans, l’épidémie dans le Gard continue à progresser. Depuis mars dernier, 343 Gardois sont morts du Covid. 19 malades sont actuellement en réanimation."
https://www.midilibre.fr/2021/01/11/coronavirus-le-taux-dincidence-dans-le-gard-passe-a-1613-9303875.php
Pin-pon le lapin dans les pas de talonnettes
«Bassin de délinquance»
"Les deux vagues de redéploiement successives, de 2003 à 2006, puis celle de 2011, ont permis d’opérer des transferts dans les deux tiers des départements, touchant environ 350 communes. Mais le dossier était devenu trop sensible et l’administration a dû faire une pause. Toulouse, Grenoble ou Mulhouse, par exemple, n’ont pas été traitées comme le ministère de l’Intérieur le souhaitait.
Aujourd’hui, la police compte un peu plus de 150.000 agents et la gendarmerie environ 100.000 personnels. Les héritiers de la maréchaussée sont donc un tiers moins nombreux que les policiers, mais ils font valoir qu’ils protègent pratiquement 50% de la population dans une zone de compétence qui couvre 95% du territoire. Cette France rurale à l’origine, mais de plus en plus périurbaine, qui leur est confiée a vu en quelques années sa population croître d’un million d’habitants.
«Les agglomérations se sont étendues», explique Gérald Darmanin, avant de préciser: «Dans l’agglomération de Toulouse, il y a quatre villes sous l’autorité de la police, et tout le reste de la zone, très urbanisée, est sous le contrôle de la gendarmerie. Il faut sans tabou aller vers une organisation plus efficace», ajoute-t-il en évoquant la notion de «bassin de délinquance, comme ceux autour des transports en commun ou des axes autoroutiers».
Dans son esprit, la police devrait récupérer, en Haute-Garonne, les zones à forte densité de population qu’avait la gendarmerie pour respecter la logique de la plaque urbaine, justifiant l’implantation policière.
À l’inverse, certains départements à dominante rurale, comme l’Ariège, la Lozère, la Creuse ou le Cantal pourraient-ils être essentiellement administrés par la gendarmerie, en récupérant les chefs-lieux confiés à la police? L’option a été mise sur la table à l’occasion de la publication du livre blanc de la sécurité, en novembre dernier, mais la police nationale y est farouchement opposée, estimant qu’elle doit être présente dans tous les départements. «Au-delà du symbole, il est intéressant pour la police nationale d’avoir une sorte de siège social dans chacun des départements», affirmait ainsi Éric Morvan, l’ancien directeur général de la police nationale (DGPN), devant les sénateurs.
En novembre dernier, l’hôte de Beauvau a esquissé une autre réforme pour la police: la création d’une «direction départementale unique dans chaque département» qui aura sous ses ordres «la sécurité publique, la police aux frontières et la police judiciaire». Cette nouvelle organisation sera mise en place «dès le début de l’année prochaine dans trois départements métropolitains: le Pas-de-Calais, la Savoie et les Pyrénées-Orientales», a expliqué Gérald Darmanin, en soulignant que «deux de ces trois départements frontières connaissent des difficultés liées à l’immigration».
L’heure est donc aux expérimentations, mais elles se dérouleront en 2022, en pleine élection présidentielle. Frédéric Péchenard, ex-DGPN devenu vice-président LR du conseil régional d’Île-de-France, considère, lui, que cette réforme est un «leurre» et qu’«elle arrive trop tard». Gérald Darmanin avance en terrain difficile."
(...)
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/darmanin-veut-optimiser-la-repartition-police-gendarmerie-20210110
Montpellier, encore pire qu'en 2019
"Montpellier a vu son trafic baisser de 2 % par rapport à 2019, pourtant elle est encore plus mal classée. En 2019, elle pointait à la 9e place des villes les plus embouteillées de France alors qu'elle occupe la 8e place actuellement. Avril a été le mois le plus fluide sur les routes montpelliéraines tandis que septembre a vu la plus forte concentration automobile. Sachez que l'heure de pointe à éviter absolument est le mardi entre 17 h et 18 h. Si vous évitez de prendre la voiture durant cette heure de pointe, vous économiserez 3 heures de bouchon dans l'année!"
(...)
https://www.midilibre.fr/2021/01/13/montpellier-est-la-seule-ville-doccitanie-dans-le-top-10-des-villes-les-plus-embouteillees-de-france-9308954.php
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