vendredi 18 décembre 2020

Samedi, c’est Parapluie

https://lundi.am/Samedi-c-est-Parapluie



3 commentaires:

Anonyme a dit…

TRIBUNE

72h de garde à vue pour un parapluie, l’état policier en plein délire


La gilet jaune Moun a subi trois jours de garde à vue pour… une parapluie multicolore. Arrêtée le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi “sécurité globale“, elle est accusée de donner le top-départ aux casseurs avec son parapluie. Du délire.Un photographe collaborant au Poing a croisé sa route. Nous reproduisons sa lettre:


« Salut Moun. On ne se connaît pas, je n’ai même pas eu l’occasion de te parler. Pourtant je t’ai vu, tellement de fois. Comme ce 16 juin 2020, à la manifestation du personnel soignant où tu es passée devant mon objectif. Tu as été arrêtée ce samedi 12 décembre en participant à la manifestation contre la loi de sécurité globale. Depuis plusieurs jours, tu fais l’objet d’un délire étatico-médiatique absolument abjecte : de BFM aux enquêteurs en passant par Le Figaro, tu serais “la meneuse du black block“, déclenchant les émeutes à l’aide de ton parapluie couleur arc-en-ciel. Quelles conneries. Quel écœurement. Quelle indécence. Pas uns de ces vautours télévisuels ne sait de quoi il parle. Je me souviens de toi et de ton parapluie, durant cette journée du 16 juin. J’en ai vu des violents, mais toi tu n’étais pas de ceux-là. Il ne s’agit pas de juger telle ou telle modalité d’action politique, c’est un choix subjectif qui appartient à chacun. Je me souviens juste de toi et de ton parapluie, au milieu du chaos. Tu le tenais fermement, malgré les gaz, les explosions et les hurlements. Un rayon de couleur dans un océan de noirceur. C’est ton combat, ton choix et tes valeurs : ramener des couleurs là où la lumière disparaît. Aux dernières nouvelles tu viens d’être libérée, j’espère que tu vas pouvoir te remettre. Reprendre des forces, voir du monde, et ne pas écouter les sirènes médiatiques. Les gens savent qui tu es, et pourquoi tu te bas.À défaut de répondre politiquement aux demandes légitimes de la population, le gouvernement terrorise. Pour que la terreur advienne, il faut faire des exemples. Aujourd’hui une bataille qui semble perdue. Mais de telles réactions en disent long sur le niveau d’apeurement des puissants. Ils sont frileux, ils ont peur. Chacune de leurs décisions transpire la crainte et la panique. Le bateau prend l’eau de toute part, mais n’oubliez jamais : le peuple est prêt à l’abordage. »



https://lepoing.net/72h-de-garde-a-vue-pour-un-parapluie-letat-policier-en-plein-delire/

Anonyme a dit…

Retour aux fondamentaux (malgré ou à cause de) la crise sanitaire...


« Les Gilets Jaunes du RPPA appellent ceux qui veulent manifester à se regrouper, même s’il pleut. Apportez un parapluie. Cela fait deux ans que nous occupons le rond-point des Près-d’Arènes, nous n’avons jamais lâché, ce n’est pas aujourd’hui que nous lâcherons », préviennent les organisateurs de la manifestation."
(...)



https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-manifestation-le-retour-des-gilets-jaunes-ce-samedi_38237360.html

Anonyme a dit…

L'Hexagone doit apprendre de La Réunion - Mélenchon
L'insoumission



https://youtu.be/zihFDEueH6Y



Le samedi 19 décembre 2020, Jean-Luc Mélenchon arrivait sur l'île de La Réunion pour un déplacement de 6 jours jusqu'au 25 décembre. Il était accueilli sur place par les élus Younous Omarjee (député européen), Jean-Hugues Ratenon (député), Karine Lebon (députée) et Joé Bédier (maire de Saint-André).

Jean-Luc Mélenchon a expliqué le sens de sa venue ici qu'il a décrit comme un «rite politique» pour son premier déplacement depuis l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Il a notamment évoqué la question de l'eau et de la lutte contre la pauvreté. Il a également expliqué qu'il participerait aux cérémonies de célébration de l'abolition de l'esclavage à Saint-Paul le 20 décembre aux côtés de la maire Huguette Bello.

Le président du groupe «La France insoumise» à l'Assemblée nationale a aussi expliqué qu'il avait choisi ce moment pour profiter du temps de pause parlementaire qui lui permet de ne pas être à l'Assemblée et de faire ce déplacement au programme bien rempli.