vendredi 18 décembre 2020

Télécharge la bible de l’autonomie totale : La maison rustique du 19ème siècle

https://www.apprendre-preparer-survivre.com/bible-de-lautonomie-totale-maison-rustique-19eme-siecle/



4 commentaires:

Anonyme a dit…

LUTTE ÉCOLOGIQUE

Symbole de l’agriculture industrielle, la ferme-usine des mille vaches cesse sa production de lait

Très controversée, la ferme-usine des mille vaches, dans la Somme, a annoncé qu’elle ne produira plus de lait à compter du 1er janvier 2021. Les multiples recours judiciaires portés par une association locale ont eu raison du projet.


« Après dix années de lutte, enfin la victoire. » C’est en ces termes qu’a réagi l’association Novissen (Nos villages se soucient de leur environnement), en pointe du combat contre la ferme-usine des mille vaches dans la Somme. Cette dernière a annoncé le 4 décembre qu’elle ne produira plus de lait à compter du 1er janvier 2021. « Le modèle était viable à mille vaches, mais nous n’avons pas pu l’exploiter en raison des oppositions et des actions juridiques » a précisé la responsable communication [1].

Cette annonce réjouit Novissen qui considère que « l’État de droit a enfin prévalu ». Une décision de justice de la cour d’appel administrative de Douai avait imposé en novembre 2019 le retour aux 500 vaches autorisées, au lieu des 800 exploitées illégalement depuis 2015. « La rentabilité de l’usine à vaches n’étant pas assurée en dessous de mille vaches selon l’exploitant, la seule solution était pour lui de mettre la clé sous la porte », analyse l’association."
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« Donner courage à toutes les luttes en cours pour une véritable transition agricole »

"Selon la responsable communication de la ferme-usine des mille vache, « tout ce contexte n’offre pas la nécessaire visibilité à moyen terme ». L’activité de cette exploitation devrait être réorientée vers des cultures comme le blé, la betterave, les pommes de terre et les cultures fourragères. Leur collecteur de lait, une coopérative belge, souhaiterait par ailleurs se recentrer sur le lait produit en Belgique. « [Nous avons] dénoncé ce genre de projet comme non-viable dès le début, estime de son côté Novissen. Il implique des investissements énormes qui ne peuvent être amortis que dans une course effrénée à la production. »

Les réactions diffèrent du côté des syndicats agricoles. La FDSEA de la Somme considère cet arrêt de production comme « regrettable ». Elle souligne que la ferme des mille vaches « s’apparentait au final à une ferme "comme les autres, mais 15 fois plus grande". Dès lors, elle a subi 15 fois plus de pressions, 15 fois plus de difficultés à fonctionner, 15 fois plus de difficulté à commercialiser ses produits". » Le ton est le même du côté du syndicat des Jeunes agriculteurs de la Somme : « Cette décision de l’arrêt de l’activité laitière de la ferme dite des mille vaches nous contrarie car elle montre que des démarches administratives et de (nombreux) recours juridiques peuvent empêcher des projets d’atteindre leur potentiel économique et donc leur viabilité », a réagi l’organisation.

La Confédération paysanne a, elle, salué une « victoire majeure » contre « un symbole de l’industrialisation de l’agriculture ». L’association Novissen espère que cette victoire va « donner courage à toutes les luttes en cours pour une véritable transition agricole, pour un élevage respectueux des animaux, de l’environnement, des éleveurs et des consommateurs ».

Sophie Chapelle


https://www.bastamag.net/victoire-ferme-usine-des-1000-vaches-agriculture-industrielle

Anonyme a dit…

La politique forestière du gouvernement : « On va détruire des forêts pour planter des arbres ! »

Pour Sylvain Angerand, le plan de relance forestier proposé par l’État est un retour en arrière de soixante ans. Pis, les orientations qu’il veut donner à l’exploitation forestière sont néfastes pour la biodiversité autant que dans la lutte contre le changement climatique.

Sylvain Angerand est ingénieur forestier et coordinateur des campagnes de l’association Canopée Forêts vivantes. Il a participé jeudi 17 décembre à une action au bureau de l’ONF à Nancy.

Reporterre — Pour quelles raisons avez-vous organisé cette opération à Nancy, jeudi soir 17 décembre ?

Sylvain Angerand — "C’est un ras-le-bol. Quand on aime la forêt, ce qui se passe aujourd’hui nous afflige. Au début de l’année dernière, le gouvernement nous a fait miroiter un grand débat public sur la forêt et a missionné une députée de la majorité, Anne-Laure Cattelot pour faire un rapport (remis en septembre au ministre de l’Agriculture). Ensuite, aucun débat n’a été organisé. Pire, pendant l’été, on a appris qu’il y avait une négociation entre le ministère de l’Agriculture, Fransylva (la fédération des forestiers privés) et les coopératives forestières à propos du plan de relance et des 150 millions d’euros réservés à la forêt. On nous a dit que les critères (d’attribution) viendraient plus tard. En fait, il n’y en a aucun. Tout le monde a l’impression de s’être fait avoir.

Mon boulot à Canopée, c’est de faire des plaidoyers. J’ai gagné des batailles incroyables sur l’huile de palme en travaillant avec les députés. On a l’impression de revivre la même chose avec la forêt, sauf que là tout le monde s’en fout. Il est tout à fait anormal dans une démocratie que l’on remette en cause une loi votée à l’Assemblée nationale et au Sénat de manière conforme. Or, c’est ce qui s’est passé à propos de l’amendement concernant l’annulation des réductions de postes à l’ONF, qui a été retouché par le gouvernement. C’est une attaque contre l’esprit des institutions.
[...]"
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Comment analysez-vous les projets du gouvernement et du plan de relance ?

"Je pense qu’Emmanuel Macron ne connaît rien à la forêt et qu’il écoute ce qu’on lui dit. Le point de bascule est intervenu avec l’arrivée du nouveau ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. Il prétend avoir fait l’École forestière, mais il a dû louper beaucoup de cours. C’est en fait un agronome et il pense comme un agronome. Il dit que « la forêt, ça se cultive. » Non, la forêt ne se cultive pas, ce n’est pas comme un champ. Un champ, on le récolte et si on ne replante pas, rien ne pousse. En forêt, lorsqu’on récolte trop, on a des problèmes. Normalement, on n’a pas à y ressemer. On doit récolter assez peu pour que la forêt se régénère. C’est la ligne de partage entre la forêt et l’agriculture.

En forêt, on n’a pas à planter un arbre. Quand on plante, c’est qu’on s’est trompé. C’est exactement ce que le gouvernement est train de nous imposer : utiliser des images d’Épinal qui font plaisir aux médias français, « planter des arbres, c’est bon pour la planète ». Non ! Ce qui se joue aujourd’hui, c’est qu’on va détruire des forêts existantes pour planter des arbres. Le climat sert d’alibi. Il y a des forêts qui sont dépérissantes, notamment dans l’Est de la France avec les scolytes, et on peut se dire qu’il n’y a pas d’alternative à la plantation, mais il faut se donner le temps d’observer. On a vu des forêts scolytées qui ont de la résilience et deviennent très intéressantes. Non seulement, on ne nous laisse pas le temps de réfléchir, mais on se presse pour raser et replanter."
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https://reporterre.net/La-politique-forestiere-du-gouvernement-On-va-detruire-des-forets-pour-planter-des-arbres

Anonyme a dit…

La collapsologie, dévoiement désespérant de la critique écologiste


Au lieu de critiquer le capitalisme industriel et de chercher les voies pour en sortir, la collapsologie s’attache uniquement à démontrer l’inévitabilité d’un désastre déjà présent, avec comme seul horizon désespéré la question de s’y préparer.


Présentation du livre par son éditeur :

"Des feux ravageant des milliers d’espèces animales et végétales aux pandémies, en passant par le dérèglement climatique, tout conspire à signer la faillite du projet moderne de contrôle intégral de la nature par l’ingénierie humaine. L’effondrement des sociétés industrielles deviendrait sinon certain, du moins probable. À l’ombre de ce curieux futur sans avenir, les nouvelles sensibilités politiques sont façonnées par un discours écologiste effondriste, qui ne cesse de s’étendre.

Cette prise de conscience paraît encourageante. À ceci près que cette collapsologie, autrement dit l’étude des effondrements passés, présents et à venir, et des moyens de s’y préparer, pourrait bien n’être qu’une énième recomposition du Spectacle. Cet ensemble de constats scientifiques, de grandes orientations éthiques et de conseils pratiques de survie participe de l’occultation d’une part de l’écologie politique. Celle qui a pourtant mené la critique la plus pertinente du capitalisme industriel, et a proposé les voies les plus sûres pour en sortir. En ce sens, la collapsologie est l’écologie mutilée."

Renaud Garcia enseigne la philosophie au lycée et s’efforce d’appliquer le principe du refus de parvenir. Ses recherches portent principalement sur l’anarchisme, la critique sociale et la décroissance. Il a récemment publié Pierre Kropotkine ou l’économie par l’entraide (Le Passager clandestin, 2014) et La Nature de l’entraide (ENS éditions, 2015).

La Collapsologie ou l’écologie mutilée de Renaud Garcia, éditions L’Échappée, octobre 2020, 160 p., 14 €.



https://reporterre.net/La-collapsologie-devoiement-desesperant-de-la-critique-ecologiste

Anonyme a dit…

Lyon, capitale des Gaules écologiques...


Une nouvelle polémique

"Pour le collectif Plein La Vue, l’aberration de cette démarche est double. D’abord, elle favorise des pratiques de consommation toujours plus éloignées des lieux de vie, et donc motorisées et toujours plus polluantes. Ensuite, cela vient mettre en concurrence directe les enseignes locales, les emplois qu’elle représente ainsi que l’animation du centre-ville. Si le développement de ces grandes zones commerciales de périphérie relève certainement de problématiques d’urbanisme, il est regrettable de constater une nouvelle fois que la publicité sert de principal combustible à ces pratiques. Voici donc une nouvelle démonstration de comment la publicité est néfaste pour la partie la plus importante, et souvent la plus vertueuse, de l’économie.

Un précédent avait déjà suscité l'indignation
Ce n’est pas la première fois que les bâches publicitaires de la place Bellecour font polémique. En avril 2019, en période de commémorations, l’installation d’une bâche représentant un burger géant dégoulinant au-dessus du Veilleur de pierre, monument en mémoire à des victimes de la barbarie nazie, avait suscité l’indignation des associations de mémoire."


https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2020/12/21/place-bellecour-cette-pub-geante-est-coup-dans-le-dos-fait-aux-commerces-lyonnais