"Malgré une année riche en arnaques et bidonnages, il y a au moins un type de manipulation dont personne n'a aucune preuve, au grand désespoir d'un certain président: la fraude électorale."
"C’est la question posée par le Sénat au Haut conseil pour le climat. Celui-ci publie son rapport ce samedi et évoque une augmentation de 2,7 à 6,7 millions de tonnes d’équivalent CO2 attendue en 2030 suivant le scénario de déploiement de la 5G prévu. Pas rien, donc
* Les opérateurs télécoms mettent les bouchées doubles pour déployer la 5G en France.
* Une des craintes levées contre le nouveau standard de téléphonie mobile est celui de son impact carbone. Ce samedi, le Haut conseil pour le climat publie un rapport qui décrypte les émissions carbones supplémentaires attendues.
* L’augmentation pourrait osciller entre 2,7 et 6,7 millions de tonnes d'équivalent CO2 selon le scénario de déploiement retenu. Ces émissions sont liées avant tout à la fabrication des nouvelles infrastructures pour créer ce réseau et des équipements électroniques pour en profiter." (...)
De 2,7 à 6,7 millions de tonnes d’eqCO2 supplémentaires en 2030
"Résultat : l’empreinte carbone du numérique pourrait s’accroître de 2,7 millions de tonnes eqCO2 en 2030, si on prend le scénario « du cahier des charges » et qu’on le compare à la valeur haute du scénario de non-déploiement de la 5G. Cette augmentation est de 6,7 millions de tonnes eqCO2 lorsque l’on compare les deux scénarios extrêmes, soit celui de « la vraie 5G pour tous » à celui de la variante basse d’un non-déploiement de la 5G.
Autrement dit, « sans mesures de compensation, la 5G est susceptible d’augmenter significativement nos émissions, à la fois sur notre territoire mais aussi à l’étranger, via nos importations », résume Corinne Le Quéré. En octobre, lors d’un précédent rapport, le HCC avait déjà mis l’accent sur nos émissions de gaz à effet de serre importées, générées à l’étranger pour la production de biens et services qui seront par la suite utilisés en France. Non comptabilisés dans les objectifs climatiques que se donne la France, elles n’ont pourtant cessé d’augmenter depuis 1995." (...)
POLITIQUE - "L’affaire intéressait surtout les journalistes, elle est en train de prendre un tournant politique. Ce samedi 19 décembre, le député MoDem du Gard Philippe Berta cosigne avec son collègue eurodéputé Christophe Gudler un courrier adressé à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. L’objet de cette lettre: les inquiétudes qui pèsent sur la rédaction du magazine Science et Vie, acquis récemment par le groupe Reworld Media et dont les pratiques sont très éloignées des standards de qualité en vigueur dans la profession."
“Depuis plusieurs mois, les journalistes de cette revue de vulgarisation scientifique, qui fait référence depuis 1913, font part de leur préoccupation pour l’indépendance éditoriale du titre, et la qualité des articles scientifiques qui y sont publiés, à la fois sur la version numérique et la version papier”, notent les parlementaires, pointant “le remplacement progressif des journalistes par des ‘chargés de contenus’ et la multiplication d’erreurs et de pratiques non rigoureuses”. " (...)
"Dans une tribune publiée dans Le Monde le 15 décembre, un collectif de près de trois cents universitaires et scientifiques se sont indignés du sort réservé à ce magazine référence. “Saviez-vous que la découverte de nouveaux corps venait remettre en cause la date de l’éruption du Vésuve? Nous non plus. Et pour cause : il s’agit d’une fausse information. Un article publié en ligne le 2 décembre sur le site de Science et Vie par une apprentie en formation au ‘media content manager’”, s’alarment les signataires, qui remettent également en question les aides publiques reçues par le groupe. “Nous pensons qu’on ne peut pas faire d’information sans journalistes”, martèlent-ils.
Après ces alertes, la balle est désormais dans le camp du gouvernement."
C'est quoi "Reworld Media" ? : "La page d’accueil du site internet est tellement caricaturale de «l’esprit start-up» qu’on pourrait la croire rédigée par le Gorafi. Le slogan est à l’américaine : «Influence, engage, amplify.» (...)
«Un conseil : ne bossez jamais pour eux», nous avertit l’ancien rédacteur en chef d’un magazine de Reworld (sous couvert d’anonymat, comme tous nos témoins, qui ont signé des accords de confidentialité en quittant l’entreprise). «Reworld, c’est la mort, poursuit le même, viré il y a quelques mois. Il n’y a aucune reconnaissance là-bas, aucun respect. Je ne connais personne qui est heureux d’y travailler.» Une autre ex-collaboratrice, partie parce qu’elle ne pouvait «plus blairer» ses patrons : «Les gens sont très malheureux là-bas car ils se sentent dépossédés du sens de leur travail. Beaucoup voulaient être journalistes mais en sont très loin.» Contactés par Libération, Pascal Chevalier et Gautier Normand, qui possèdent toujours 22 % de Reworld, n’ont pas souhaité répondre à nos questions." (...)
"Ces amendes ont été infligées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à BNP Paribas (1,494 million d'euros d'amende), la Banque Postale (1,168 million d'euros), la Banque populaire du Grand Ouest (74.446 euros), la banque Afone (58.200 euros), la Caisse régionale Crédit agricole Normandie (48.276 euros) et la Caisse fédérale du Crédit mutuel Maine Anjou Basse-Normandie (35.600 euros)." (...)
"Bruno Retailleau avait proposé le 9 décembre une primaire ouverte à un tour. Ce mercredi, les LR ont surtout décidé… de ne pas décider. Un compromis médiatisé qui leur évite de répondre à l'idée d'un référendum pour inscrire la défense du climat dans la Constitution, lancée par Emmanuel Macron cette semaine." (...)
L'IMPACT CARBONE DE LA 5G Le Haut conseil pour le climat publie son rapport "Maîtriser l'impact carbone de la 5G", répondant à une saisine du Sénat.
Ce rapport porte sur l’impact d’une nouvelle technologie sur les émissions de gaz à effet de serre et évalue de manière prospective l'impact carbone du déploiement de la 5G en France.
HCC
"Le Haut conseil pour le climat est un organisme indépendant chargé d’émettre des avis et recommandations sur la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Il a vocation à apporter un éclairage indépendant sur la politique du gouvernement en matière de climat. Le Haut conseil pour le climat a été créé par le décret du 14 mai 2019, après avoir été installé le 27 novembre 2018 par le Président de la République. Son existence a été inscrite dans la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat. Ses membres sont choisis pour leur expertise dans les domaines de la science du climat, de l’économie, de l’agronomie et de la transition énergétique.
Aux termes du décret portant sa création, le Haut conseil pour le climat a deux missions principales :
• Il rend chaque année un rapport consultatif sur le respect de la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre et la bonne mise en œuvre et l’efficacité des politiques et mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et développer les puits de carbone, réduire l'empreinte carbone et développer l'adaptation au changement climatique.
• Il rend un avis tous les 5 ans sur les projets de stratégie nationale bas-carbone et de budgets carbone et sur la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre sur laquelle s’engage la France. Il évalue la cohérence de la stratégie bas-carbone vis-à-vis des politiques nationales et des engagements européens et internationaux de la France, en particulier de l’accord de Paris et de l’atteinte de la neutralité carbone en 2050.
Pour ces deux missions, le Haut conseil pour le climat prend en compte les impacts socio-économiques de la transition pour les ménages et les entreprises, les enjeux de souveraineté et les impacts environnementaux. Ses rapports, fondés sur des analyses, évaluent les politiques et mesures en place et prévues et formulent des recommandations et propositions pour aider la France à atteindre ses objectifs. Il donne un éclairage indépendant, factuel et rigoureux sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre de la France et sur ses politiques publiques. Il offre une perspective à long-terme. Tous les avis et rapports du Haut conseil pour le climat sont rendus publics."
"L’ex-sénatrice PS, figure des quartiers nord de la ville, a assuré du vote de son groupe pour «le candidat qui a été choisi par le Printemps marseillais», ce mouvement de la gauche citoyenne, socialiste, écologiste, communiste et Insoumise arrivé en tête en mars par surprise avant d’emporter la ville trois mois plus tard, après vingt-cinq ans de règne de Jean-Claude Gaudin (LR).
«Nous avons fait le choix d’un contrat avec le Printemps marseillais, a indiqué Ghali, nous n’allons pas remettre en question ce que nous avions décidé.» En privé, cependant, la deuxième adjointe ne cachait pas sa colère. La démission de Rubirola offre à son rival du PS une place dont elle a elle-même rêvé, autant que lui. Ghali a seulement prévenu qu’elle restera «vigilante» pour la suite…" (...)
"Face à elle, la maire est aussi revenue sur les dures attaques d’EELV contre elle jusqu’en mars, le parti ayant présenté son propre candidat au premier tour, Sébastien Barles. Aujourd’hui adjoint, celui-ci se désole: «Il y a une grande déception à Marseille. Cette femme très douce dégage de l’empathie et figurait la réconciliation dans une ville fracturée. Les Marseillais ne lui en veulent pas. Ils la voient plutôt comme la victime d’un système…»
7 commentaires:
Fermez le ban
"Malgré une année riche en arnaques et bidonnages, il y a au moins un type de manipulation dont personne n'a aucune preuve, au grand désespoir d'un certain président: la fraude électorale."
"C’est la question posée par le Sénat au Haut conseil pour le climat. Celui-ci publie son rapport ce samedi et évoque une augmentation de 2,7 à 6,7 millions de tonnes d’équivalent CO2 attendue en 2030 suivant le scénario de déploiement de la 5G prévu. Pas rien, donc
* Les opérateurs télécoms mettent les bouchées doubles pour déployer la 5G en France.
* Une des craintes levées contre le nouveau standard de téléphonie mobile est celui de son impact carbone. Ce samedi, le Haut conseil pour le climat publie un rapport qui décrypte les émissions carbones supplémentaires attendues.
* L’augmentation pourrait osciller entre 2,7 et 6,7 millions de tonnes d'équivalent CO2 selon le scénario de déploiement retenu. Ces émissions sont liées avant tout à la fabrication des nouvelles infrastructures pour créer ce réseau et des équipements électroniques pour en profiter."
(...)
De 2,7 à 6,7 millions de tonnes d’eqCO2 supplémentaires en 2030
"Résultat : l’empreinte carbone du numérique pourrait s’accroître de 2,7 millions de tonnes eqCO2 en 2030, si on prend le scénario « du cahier des charges » et qu’on le compare à la valeur haute du scénario de non-déploiement de la 5G. Cette augmentation est de 6,7 millions de tonnes eqCO2 lorsque l’on compare les deux scénarios extrêmes, soit celui de « la vraie 5G pour tous » à celui de la variante basse d’un non-déploiement de la 5G.
Autrement dit, « sans mesures de compensation, la 5G est susceptible d’augmenter significativement nos émissions, à la fois sur notre territoire mais aussi à l’étranger, via nos importations », résume Corinne Le Quéré. En octobre, lors d’un précédent rapport, le HCC avait déjà mis l’accent sur nos émissions de gaz à effet de serre importées, générées à l’étranger pour la production de biens et services qui seront par la suite utilisés en France. Non comptabilisés dans les objectifs climatiques que se donne la France, elles n’ont pourtant cessé d’augmenter depuis 1995."
(...)
https://www.20minutes.fr/planete/2935483-20201219-deploiement-5g-fera-devisser-empreinte-carbone-france
POLITIQUE - "L’affaire intéressait surtout les journalistes, elle est en train de prendre un tournant politique. Ce samedi 19 décembre, le député MoDem du Gard Philippe Berta cosigne avec son collègue eurodéputé Christophe Gudler un courrier adressé à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. L’objet de cette lettre: les inquiétudes qui pèsent sur la rédaction du magazine Science et Vie, acquis récemment par le groupe Reworld Media et dont les pratiques sont très éloignées des standards de qualité en vigueur dans la profession."
“Depuis plusieurs mois, les journalistes de cette revue de vulgarisation scientifique, qui fait référence depuis 1913, font part de leur préoccupation pour l’indépendance éditoriale du titre, et la qualité des articles scientifiques qui y sont publiés, à la fois sur la version numérique et la version papier”, notent les parlementaires, pointant “le remplacement progressif des journalistes par des ‘chargés de contenus’ et la multiplication d’erreurs et de pratiques non rigoureuses”. "
(...)
"Dans une tribune publiée dans Le Monde le 15 décembre, un collectif de près de trois cents universitaires et scientifiques se sont indignés du sort réservé à ce magazine référence. “Saviez-vous que la découverte de nouveaux corps venait remettre en cause la date de l’éruption du Vésuve? Nous non plus. Et pour cause : il s’agit d’une fausse information. Un article publié en ligne le 2 décembre sur le site de Science et Vie par une apprentie en formation au ‘media content manager’”, s’alarment les signataires, qui remettent également en question les aides publiques reçues par le groupe. “Nous pensons qu’on ne peut pas faire d’information sans journalistes”, martèlent-ils.
Après ces alertes, la balle est désormais dans le camp du gouvernement."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-deputes-sorganisent-pour-sauver-sciences-et-vie_fr_5fde22cfc5b6e5158fa763ba
C'est quoi "Reworld Media" ? : "La page d’accueil du site internet est tellement caricaturale de «l’esprit start-up» qu’on pourrait la croire rédigée par le Gorafi. Le slogan est à l’américaine : «Influence, engage, amplify.»
(...)
«Un conseil : ne bossez jamais pour eux», nous avertit l’ancien rédacteur en chef d’un magazine de Reworld (sous couvert d’anonymat, comme tous nos témoins, qui ont signé des accords de confidentialité en quittant l’entreprise). «Reworld, c’est la mort, poursuit le même, viré il y a quelques mois. Il n’y a aucune reconnaissance là-bas, aucun respect. Je ne connais personne qui est heureux d’y travailler.» Une autre ex-collaboratrice, partie parce qu’elle ne pouvait «plus blairer» ses patrons : «Les gens sont très malheureux là-bas car ils se sentent dépossédés du sens de leur travail. Beaucoup voulaient être journalistes mais en sont très loin.» Contactés par Libération, Pascal Chevalier et Gautier Normand, qui possèdent toujours 22 % de Reworld, n’ont pas souhaité répondre à nos questions."
(...)
https://www.liberation.fr/france/2018/10/11/reworld-un-conseil-ne-bossez-jamais-pour-eux_1684727
"Ces amendes ont été infligées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à BNP Paribas (1,494 million d'euros d'amende), la Banque Postale (1,168 million d'euros), la Banque populaire du Grand Ouest (74.446 euros), la banque Afone (58.200 euros), la Caisse régionale Crédit agricole Normandie (48.276 euros) et la Caisse fédérale du Crédit mutuel Maine Anjou Basse-Normandie (35.600 euros)."
(...)
https://www.lefigaro.fr/conso/six-banques-sanctionnees-pour-des-frais-excessifs-sur-les-paiements-par-carte-20201219
"Bruno Retailleau avait proposé le 9 décembre une primaire ouverte à un tour. Ce mercredi, les LR ont surtout décidé… de ne pas décider. Un compromis médiatisé qui leur évite de répondre à l'idée d'un référendum pour inscrire la défense du climat dans la Constitution, lancée par Emmanuel Macron cette semaine."
(...)
https://www.marianne.net/politique/petites-indiscretions-grosses-revelations/les-lr-fetent-la-defaite-de-retailleau-et-evitent-de-penser-au-referendum-macron
L'IMPACT CARBONE DE LA 5G
Le Haut conseil pour le climat publie son rapport "Maîtriser l'impact carbone de la 5G", répondant à une saisine du Sénat.
Ce rapport porte sur l’impact d’une nouvelle technologie sur les émissions de gaz à effet de serre et évalue de manière prospective l'impact carbone du déploiement de la 5G en France.
HCC
"Le Haut conseil pour le climat est un organisme indépendant chargé d’émettre des avis et recommandations sur la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Il a vocation à apporter un éclairage indépendant sur la politique du gouvernement en matière de climat. Le Haut conseil pour le climat a été créé par le décret du 14 mai 2019, après avoir été installé le 27 novembre 2018 par le Président de la République. Son existence a été inscrite dans la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat. Ses membres sont choisis pour leur expertise dans les domaines de la science du climat, de l’économie, de l’agronomie et de la transition énergétique.
Aux termes du décret portant sa création, le Haut conseil pour le climat a deux missions principales :
• Il rend chaque année un rapport consultatif sur le respect de la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre et la bonne mise en œuvre et l’efficacité des politiques et mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et développer les puits de carbone, réduire l'empreinte carbone et développer l'adaptation au changement climatique.
• Il rend un avis tous les 5 ans sur les projets de stratégie nationale bas-carbone et de budgets carbone et sur la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre sur laquelle s’engage la France. Il évalue la cohérence de la stratégie bas-carbone vis-à-vis des politiques nationales et des engagements européens et internationaux de la France, en particulier de l’accord de Paris et de l’atteinte de la neutralité carbone en 2050.
Pour ces deux missions, le Haut conseil pour le climat prend en compte les impacts socio-économiques de la transition pour les ménages et les entreprises, les enjeux de souveraineté et les impacts environnementaux.
Ses rapports, fondés sur des analyses, évaluent les politiques et mesures en place et prévues et formulent des recommandations et propositions pour aider la France à atteindre ses objectifs. Il donne un éclairage indépendant, factuel et rigoureux sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre de la France et sur ses politiques publiques. Il offre une perspective à long-terme. Tous les avis et rapports du Haut conseil pour le climat sont rendus publics."
https://www.hautconseilclimat.fr/publications/maitriser-limpact-carbone-de-la-5g/
"L’ex-sénatrice PS, figure des quartiers nord de la ville, a assuré du vote de son groupe pour «le candidat qui a été choisi par le Printemps marseillais», ce mouvement de la gauche citoyenne, socialiste, écologiste, communiste et Insoumise arrivé en tête en mars par surprise avant d’emporter la ville trois mois plus tard, après vingt-cinq ans de règne de Jean-Claude Gaudin (LR).
«Nous avons fait le choix d’un contrat avec le Printemps marseillais, a indiqué Ghali, nous n’allons pas remettre en question ce que nous avions décidé.» En privé, cependant, la deuxième adjointe ne cachait pas sa colère. La démission de Rubirola offre à son rival du PS une place dont elle a elle-même rêvé, autant que lui. Ghali a seulement prévenu qu’elle restera «vigilante» pour la suite…"
(...)
"Face à elle, la maire est aussi revenue sur les dures attaques d’EELV contre elle jusqu’en mars, le parti ayant présenté son propre candidat au premier tour, Sébastien Barles. Aujourd’hui adjoint, celui-ci se désole: «Il y a une grande déception à Marseille. Cette femme très douce dégage de l’empathie et figurait la réconciliation dans une ville fracturée. Les Marseillais ne lui en veulent pas. Ils la voient plutôt comme la victime d’un système…»
https://www.lefigaro.fr/politique/benoit-payan-assure-de-devenir-maire-de-marseille-20201220
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