Europe : «Nous sommes les dindons de la farce» JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/Lumgbnd5Knk
Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 21 juillet 2020 pour réagir à l'accord du Conseil européen. Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale a dénoncé le coup de com' de Macron repris par les médias alors que cet accord n'est pas bon pour la France.
Jean-Luc Mélenchon a ainsi expliqué que contrairement à ce qui est répété, il n'y a pas de mutualisation des dettes et que les États devraient tout de même payer la dette. Il a expliqué que, de surcroît, une telle mutualisation des dettes ne serait pas avantageuse pour notre pays et qu'il fallait des subventions directes.
Le député insoumis a également expliqué tous les reculs de Macron : nouveaux rabais accordés aux pays «frugaux», budget de la PAC en baisse baisse, budget de la santé supprimé, le budget de la recherche diminué de 60% et budget de l’agriculture bio quasiment annulée. Il a rappelé que la France était contributrice nette au budget de l'Europe et que les dépenses allaient encore augmenter.
Édito de Manuel Bompard, député européen insoumis - Le 21 juillet 2020, un accord a été trouvé sur le plan de relance européen. Derrière le coup de com’ du président de la République, abondamment relayé par les médias, se cache une toute autre réalité. En effet, Macron a cédé sur ses principaux objectifs.
D’abord sur le montant qui ne sera finalement que de 750 milliards d’euros alors que 2 000 milliards auraient été nécessaire, de même pour la part de ce plan venant de subventions: 390 milliards au lieu des 500 milliards envisagés initialement.
Défaite également sur le budget de l’Union européenne, de nouveau en baisse sur des points stratégiques : la PAC, la transition écologique, la santé… De surcroît, le contrôle des budgets des États membres se trouve renforcé dans le cadre du semestre européen. On peut donc craindre de nouvelles cures d’austérité ordonnées par la Commission européenne.
Défaite encore sur les rabais. Macron voulait les supprimer, au final certains États « frugaux » ou plus exactement radins en ont obtenu de nouveaux. Même un État voyou comme les Pays-Bas, paradis fiscal qui coûte 10 milliards d’euros de recettes fiscales en moins aux États membres, a vu son rabais augmenter.
Au final, cet accord est donc une lourde défaite pour Macron, qui pourtant fait un plan com’ pour transformer cette défaite en victoire. Dans cet édito, Manuel Bompard, député européen de la France insoumise, vous explique en détail ce qui s’est vraiment passé dans le cadre de cet accord.
"Pourtant, dans des copies de SMS versées au dossier judiciaire, et publiées par la presse, Sophie Patterson-Spatz lui écrit, énervée, le 17 décembre 2009, soit plusieurs mois après leur relation sexuelle : «Quand ont sait l’effort qu’il ma fallu pour baiser avec toi !!!! Pour t’occuper de mon dossier» [sic]. Gérald Darmanin répond : «Tu as raison, je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ?» Puis lui demande de lui «redonner une chance»." (...)
"L'égologie" est le propre de ceux qui en font toujours trop pour se tenir au niveau ?
"La consommation d'électricité de l’Élysée a beaucoup augmenté sur cette période, parce que les bureaux restaient allumés. Les gens restaient au travail, les ordinateurs fonctionnaient et donc on était sur quelque chose d'un peu hors norme." (...)
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Europe : «Nous sommes les dindons de la farce»
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/Lumgbnd5Knk
Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 21 juillet 2020 pour réagir à l'accord du Conseil européen. Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale a dénoncé le coup de com' de Macron repris par les médias alors que cet accord n'est pas bon pour la France.
Jean-Luc Mélenchon a ainsi expliqué que contrairement à ce qui est répété, il n'y a pas de mutualisation des dettes et que les États devraient tout de même payer la dette. Il a expliqué que, de surcroît, une telle mutualisation des dettes ne serait pas avantageuse pour notre pays et qu'il fallait des subventions directes.
Le député insoumis a également expliqué tous les reculs de Macron : nouveaux rabais accordés aux pays «frugaux», budget de la PAC en baisse baisse, budget de la santé supprimé, le budget de la recherche diminué de 60% et budget de l’agriculture bio quasiment annulée. Il a rappelé que la France était contributrice nette au budget de l'Europe et que les dépenses allaient encore augmenter.
Europe : la défaite de Macron
L'insoumission
https://youtu.be/6CcNFMpr8xE
Édito de Manuel Bompard, député européen insoumis - Le 21 juillet 2020, un accord a été trouvé sur le plan de relance européen. Derrière le coup de com’ du président de la République, abondamment relayé par les médias, se cache une toute autre réalité. En effet, Macron a cédé sur ses principaux objectifs.
D’abord sur le montant qui ne sera finalement que de 750 milliards d’euros alors que 2 000 milliards auraient été nécessaire, de même pour la part de ce plan venant de subventions: 390 milliards au lieu des 500 milliards envisagés initialement.
Défaite également sur le budget de l’Union européenne, de nouveau en baisse sur des points stratégiques : la PAC, la transition écologique, la santé… De surcroît, le contrôle des budgets des États membres se trouve renforcé dans le cadre du semestre européen. On peut donc craindre de nouvelles cures d’austérité ordonnées par la Commission européenne.
Défaite encore sur les rabais. Macron voulait les supprimer, au final certains États « frugaux » ou plus exactement radins en ont obtenu de nouveaux. Même un État voyou comme les Pays-Bas, paradis fiscal qui coûte 10 milliards d’euros de recettes fiscales en moins aux États membres, a vu son rabais augmenter.
Au final, cet accord est donc une lourde défaite pour Macron, qui pourtant fait un plan com’ pour transformer cette défaite en victoire. Dans cet édito, Manuel Bompard, député européen de la France insoumise, vous explique en détail ce qui s’est vraiment passé dans le cadre de cet accord.
"Pourtant, dans des copies de SMS versées au dossier judiciaire, et publiées par la presse, Sophie Patterson-Spatz lui écrit, énervée, le 17 décembre 2009, soit plusieurs mois après leur relation sexuelle : «Quand ont sait l’effort qu’il ma fallu pour baiser avec toi !!!! Pour t’occuper de mon dossier» [sic]. Gérald Darmanin répond : «Tu as raison, je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ?» Puis lui demande de lui «redonner une chance»."
(...)
https://www.liberation.fr/checknews/2020/07/21/darmanin-a-t-il-admis-l-echange-de-rapports-sexuels-contre-une-promesse-de-passe-droit_1794782
"L'égologie" est le propre de ceux qui en font toujours trop pour se tenir au niveau ?
"La consommation d'électricité de l’Élysée a beaucoup augmenté sur cette période, parce que les bureaux restaient allumés. Les gens restaient au travail, les ordinateurs fonctionnaient et donc on était sur quelque chose d'un peu hors norme."
(...)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/emmanuel-macron-cette-petite-habitude-qui-coute-cher-a-lelysee_452038
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