lundi 8 juin 2020

Le patron des LR Christian Jacob affirme que « Les violences policières en France n’existent pas »

https://www.20minutes.fr/societe/2794443-20200607-violences-policieres-france-existent-selon-christian-jacob

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce type a toujours eu le sens de la litote...

"La litote est une figure de rhétorique et d'atténuation qui consiste à dire moins pour laisser entendre davantage. Elle caractérise une expression de façon à susciter chez le récepteur un sens beaucoup plus fort que la simple énonciation de l'idée exprimée."
Source Wikipedia.


Quand les cons voleront, il compte bien être chef d'escadrille !

Anonyme a dit…

À présent, le déconfinement social


"Les images des rassemblements « Justice pour Adama Traoré » ce mardi sont impressionnantes de calme et de détermination tranquille. La colère est froide. Elle est maitrisée d’une façon spectaculaire. Les provocateurs de l’extrême droite et de la préfecture de police en sont pour leur honte. La foule a aussi crié « Liberté Égalité Fraternité » et chanté la Marseillaise. Les fachos restent collés à leur réalité : des haineux hostiles au destin commun que le peuple veut se donner malgré les racistes.

Je crois que cette détermination est un écho direct de l’encouragement venu de la révolte citoyenne aux États-Unis. C’est un signal de première importance. Les gros sabots de madame Le Pen nous avaient alertés. Pour qu’elle se risque à dire que mon texte sur les États-Unis serait un appel à l’émeute en France c’est que les forces politique se disposent pour un affrontement avec une extrême rapidité. Pourquoi ? C’est qu’en France s’impose une réalité dont tout le monde connait l’importance. Toute une population ne peut plus respirer. Surtout cette jeunesse humiliée par les contrôles incessants, l’injustice permanente et les violences policières impunies avec ostentation. Et il y a aussi toute cette population dans tous les quartiers où les comportements de l’autorité écœurent et alarment.

Nous sommes très nombreux à savoir que le mépris venu d’en haut se mue toujours en remontée de dégoût. Mais il en est qui souhaitent le débordement. Surement pas les milliers de personnes pacifiques rassemblées dans les grandes villes du pays ce mardi soir. Mais toute la caste à la ramasse depuis les gilets jaunes semble compter là-dessus pour se refaire une santé électorale."
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Trahison : le dépeçage industriel continue

"Pour certains, le monde d’après c’est pire qu’avant et ça commence tout de suite. Ainsi, en pleine crise sanitaire, l’entreprise américaine General Electric se prépare à trahir une nouvelle fois ses engagements pris devant ses salariés français et le gouvernement de notre pays. Elle a débuté ces dernières semaines des opérations de délocalisations qui annoncent son intention de fermer le site de Belfort. La construction de pièces aéronautiques sont transférées en Hongrie. Les activités de réparation de retors, pour lesquelles l’usine de Belfort est la meilleure du monde, sont délocalisées en Arabie saoudite. Et d’après les syndicats et les élus locaux, la multinationale prépare aussi le transfert de l’assemblage des turbines aux États-Unis. Il s’agit bien un dépeçage en règle du site industriel de Belfort à peine six mois après avoir signé un accord, le 21 octobre 2019, où elle s’engageait à la pérennité de cette usine.

Comble du cynisme, General Electric prend prétexte des conséquences de la pandémie de coronavirus. Selon ses dirigeants, c’est l’absentéisme des ouvriers et la diminution temporaire de l’activité qui les pousseraient à ces décisions. On peine à la croire. Le Territoire de Belfort est l’un des départements les plus touché par l’épidémie, rapporté au nombre d’habitants. Si les ouvriers sont moins allés travailler, c’est avant tout pour respecter des consignes de santé publique, ou parce qu’ils étaient malades eux-mêmes. Mais depuis leurs bureaux aux États-Unis, les chefs de GE préfère les faire passer pour des feignants.

En fait, c’est l’occasion pour la multinationale de finir le travail qu’elle avait commencé l’an dernier. En 2019, elle avait prévu un grand plan social dont l’application serait revenue à condamner la production industrielle à Belfort. Ce plan était déjà la violation de ses engagements de 2015. General Electric avait alors racheté l’entreprise française, Alstom. Le ministre de l’économie de cette époque, Emmanuel Macron, avait donné sa bénédiction. [...]"
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https://melenchon.fr/2020/06/03/a-present-le-deconfinement-social/