"Interrogé par le média en ligne, le directeur général de Jetfly Maxime Bouchard assure que la société "n'a ni la volonté d'opérer une forme de dumping social, ni celle de soustraire quelque revenu que ce soit à l'État français".
Jetfly a employé Jean-Baptiste Djebbari entre 2016 et son élection comme député en 2017 comme directeur des opérations aériennes, c'est-à-dire chef des pilotes, note encore Mediapart, pour qui il était "au coeur d'un système de dumping social".
"En tant que directeur des opérations aériennes, je vous confirme que je n'étais pas en charge de la direction sociale, fiscale et RH (relations humaines, ndlr) de Jetfly qui est du seul ressort de la direction générale", a écrit Jean-Baptiste Djebbari à Médiapart." (...)
"Comme un avion sans aile, J'ai chanté toute la nuit, J'ai chanté pour celle, Qui m'a pas cru toute la nuit Même si j'peux pas m'envoler, J'irai jusqu'au bout, Oh oui, je veux jouer Même sans les atouts. Tu fais semblant de regarder ailleurs, Tu dis même que j'te fais peur, Pourtant tu sais j'tiens plus d'bout, Aussi crevé qu'un danseur. Oh, il fait lourd, grande, grande nuit blanche Grande grande nuit d'orage, Le tonnerre gronde Mais y a pas d'éclair Ecoute la voix du vent Qui glisse, glisse sous la porte, écoute on va changer de lit, changer d'amour Changer de vie, changer de jour Et même, même si tu fais plus rien, Tu vois moi j'aboierai encore... Mais tu t'endors sous mon piano, Quand je joue faux Oh libellule, Toi, t'as les ailes fragiles, Moi, moi j'ai les ailes fragiles, Moi, moi j'ai la carlingue froissée Mais j'ai chanté toute la nuit."
Treizième épisode de notre module d’actu bi-hebdomadaire, diffusé aussi les vendredis, et on va parler de ce paradoxe.
Au sommaire :
-La rue, qui est parvenue à lever de fait l’interdiction des rassemblements publics de plus de dix personnes, en imposant au pouvoir les manifestations antiracistes qui se sont déployées massivement ce week-end dans les grandes villes de France, en écho à un mouvement mondial.
-La multiplication des signaux rendant impossible la réfutation des violences policières en France, notamment avec la sortie du rapport annuel du Défenseur des droits, Jacques Toubon, et de celui de l’IGPN qui évoque une augmentation importante (+41%) des saisines pour violences volontaires entre 2018 et 2019 ;
-La sortie du silence d’Emmanuel Macron, obligé de communiquer sur les faits récurrents qui éclaboussent sa police ;
-Les polémiques qui déchirent une partie de l’opinion sur les réseaux sociaux, quant au regard à porter sur le mouvement “Black lives matter” et ses expressions en France. Mascarade au service “de l’agenda de guerre raciale du milliardaire et spéculateur américain d’origine hongroise, George Soros”? Opportunité historique d’articuler des combats - la lutte contre le racisme et contre les inégalités - qui, bien posés, sont forcément complémentaires ? Et si les Français, qui ont beaucoup de choses à se dire, se parlaient franchement pour avancer ensemble ?
Culture BRADER LA CULTURE POUR SOUTENIR LES HÔPITAUX? LA VENTE DU MOBILIER NATIONAL EST UN FAUX CHOIX
Le mobilier national, un service du ministère de la Culture, a annoncé jeudi une vente aux enchères exceptionnelle de meubles de sa collection afin de « contribuer à l’effort de la Nation pour soutenir les hôpitaux ». Il s’agit d’une partie de ses collections qui sera cédée lors des Journées du Patrimoine, les 20 et 21 septembre, dont tous les bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Brigitte Macron. .../...
L’INALIÉNABILITÉ DES COLLECTIONS PUBLIQUES
"Alors qu’outre leur appartenance à un style et une époque, les objets destinés à la vente n’ont pas été précisés, les collections nationales sont en théorie « inaliénables, insaisissables et imprescriptibles », comme le précise même le site du ministère de la Culture. Cet inaliénabilité des biens de l’État, une « personne publique » juridiquement parlant, remonte à l’Édit de Moulin de 1566 qui prévoyait l’inaliénabilité et l’imprescriptibilité du domaine de la couronne. Jugée comme la loi fondamentale du Royaume, elle était prononcée lors du serment du sacre et avait pour but de protéger les biens de la couronne contre les ventes excessives du pouvoir royal. Un roi ne pouvait pas, par exemple, vendre son héritage pour payer les dettes du Royaume. La métaphore de M. Lemoine quant à la dilapidation des bijoux de famille est donc d’une grande justesse historique. Mais cette règle était violée lorsque les biens étaient aliénés pour nécessité de guerre, comme ce fut le cas pour le célèbre mobilier d’argent de Louis XIV, fondu pour payer la guerre de la Ligue d’Augsbourg. La Révolution a donc conduit à son abrogation ; les biens de la Nation ont ainsi pu être aliénés lorsque le Royaume est devenu la Nation. Mais le principe d’inaliénabilité a connu une résurgence au XIXe siècle, notamment sous la plume de Pierre-Joseph Proudhon, qui estime que la personne publique n’est pas propriétaire du domaine public, mais simplement gardienne. Elle ne peut donc pas vendre ces biens.[1]" .../...
UNE FAUSSE GÉNÉROSITÉ
"L’affaire sent l’opportunisme : le Mobilier national, qui avait été épinglé en début 2019 par un rapport de la Cour des comptes pour mauvaise gestion des fonds publics (5 millions d’euros alloués par an) aura l’occasion de faire bonne figure, en donnant l’impression de se sacrifier pour la Nation.
En effet, afin de policer une décision de toute évidence sujette à caution, le Mobilier national a souligné son intention de soutenir les artisans d’art qui travaillent à la fabrication, la restauration et l’entretien du mobilier, avec une enveloppe de 450 000 euros. Mais l’argent que la vente des objets pourrait apporter aux finances publiques des hôpitaux voire même à l’enrichissement des collections est bien modeste en comparaison des 38,5 milliards d’euros payés en dividendes aux actionnaires des banques et assurances, [...]" .../...
"Le capitalisme néolibéral avec sa doctrine d’austérité n’est peut-être pas directement responsable de la crise du Covid-19, pourtant ses effets néfastes sur les services publics et sur l’État social ont mis en relief de façon brutale l’inaptitude dangereuse de cette politique. Après le coronavirus, comment va-t-on préparer la prochaine crise ? Va-t-on continuer à éroder d’autres secteurs comme la culture ou l’éducation plutôt que de revendiquer un changement systémique ? Combien de trésors nationaux sommes nous prêts à déclassifier, à qualifier exceptionnellement « sans valeur patrimoniale, ni valeur d’usage » et à vendre avant de pointer du doigt celles et ceux dont le pouvoir ne cesse de prendre le pas sur l’intérêt collectif ?"
"En fin de livre, on trouve même une Brigitte Macron qui aurait déclaré à Monseigneur Noyer, en 2016 : "Emmanuel va se lancer à la présidentielle… Mon père, priez pour nous !", rapporte Les Echos du Touquet. Selon le site de l'église catholique de la Somme, l'évêque et le futur président lui-même se seraient longuement entretenus avant son élection, au printemps 2017. Une conversation de "plus d’une heure, à bâtons rompus, dans les rues du Touquet". Jacques Noyer aurait été frappé par la personnalité du jeune homme. Au journaliste Michel Cool, il disait de Macron: "J’avais le sentiment qu’il se sentait appelé." (...)
7 commentaires:
"Au cœur d'un système de dumping social" ?
"Interrogé par le média en ligne, le directeur général de Jetfly Maxime Bouchard assure que la société "n'a ni la volonté d'opérer une forme de dumping social, ni celle de soustraire quelque revenu que ce soit à l'État français".
Jetfly a employé Jean-Baptiste Djebbari entre 2016 et son élection comme député en 2017 comme directeur des opérations aériennes, c'est-à-dire chef des pilotes, note encore Mediapart, pour qui il était "au coeur d'un système de dumping social".
"En tant que directeur des opérations aériennes, je vous confirme que je n'étais pas en charge de la direction sociale, fiscale et RH (relations humaines, ndlr) de Jetfly qui est du seul ressort de la direction générale", a écrit Jean-Baptiste Djebbari à Médiapart."
(...)
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/optimisation-fiscale-la-compagnie-aerienne-ou-a-travaille-le-secretaire-d-etat-djebbari-epinglee-9248b76c3e9f9b5b4317e865a7c5d83a
Comme un avion sans aile
Charlélie Couture
https://youtu.be/068G1r0hP28
"Comme un avion sans aile,
J'ai chanté toute la nuit,
J'ai chanté pour celle,
Qui m'a pas cru toute la nuit
Même si j'peux pas m'envoler,
J'irai jusqu'au bout,
Oh oui, je veux jouer
Même sans les atouts.
Tu fais semblant de regarder ailleurs,
Tu dis même que j'te fais peur,
Pourtant tu sais j'tiens plus d'bout,
Aussi crevé qu'un danseur.
Oh, il fait lourd, grande, grande nuit blanche
Grande grande nuit d'orage,
Le tonnerre gronde
Mais y a pas d'éclair
Ecoute la voix du vent
Qui glisse, glisse sous la porte,
écoute on va changer de lit, changer d'amour
Changer de vie, changer de jour
Et même, même si tu fais plus rien,
Tu vois moi j'aboierai encore...
Mais tu t'endors sous mon piano,
Quand je joue faux
Oh libellule,
Toi, t'as les ailes fragiles,
Moi, moi j'ai les ailes fragiles,
Moi, moi j'ai la carlingue froissée
Mais j'ai chanté toute la nuit."
Source : Musixmatch
Paroliers : Couture Bertrand Elie Charles
Paroles de Comme un avion sans aile © Irish Town Songs
https://blogs.mediapart.fr/535434/blog/070620/djebbari-airlines-0
#Media #BlackLivesMatter #BlocBourgeois
LE MACRO-LEPÉNISME EN MARCHE
Le Média
https://youtu.be/9qf1cPCS0_I
Treizième épisode de notre module d’actu bi-hebdomadaire, diffusé aussi les vendredis, et on va parler de ce paradoxe.
Au sommaire :
-La rue, qui est parvenue à lever de fait l’interdiction des rassemblements publics de plus de dix personnes, en imposant au pouvoir les manifestations antiracistes qui se sont déployées massivement ce week-end dans les grandes villes de France, en écho à un mouvement mondial.
-La multiplication des signaux rendant impossible la réfutation des violences policières en France, notamment avec la sortie du rapport annuel du Défenseur des droits, Jacques Toubon, et de celui de l’IGPN qui évoque une augmentation importante (+41%) des saisines pour violences volontaires entre 2018 et 2019 ;
-La sortie du silence d’Emmanuel Macron, obligé de communiquer sur les faits récurrents qui éclaboussent sa police ;
-Les polémiques qui déchirent une partie de l’opinion sur les réseaux sociaux, quant au regard à porter sur le mouvement “Black lives matter” et ses expressions en France. Mascarade au service “de l’agenda de guerre raciale du milliardaire et spéculateur américain d’origine hongroise, George Soros”? Opportunité historique d’articuler des combats - la lutte contre le racisme et contre les inégalités - qui, bien posés, sont forcément complémentaires ? Et si les Français, qui ont beaucoup de choses à se dire, se parlaient franchement pour avancer ensemble ?
Culture
BRADER LA CULTURE POUR SOUTENIR LES HÔPITAUX? LA VENTE DU MOBILIER NATIONAL EST UN FAUX CHOIX
Le mobilier national, un service du ministère de la Culture, a annoncé jeudi une vente aux enchères exceptionnelle de meubles de sa collection afin de « contribuer à l’effort de la Nation pour soutenir les hôpitaux ». Il s’agit d’une partie de ses collections qui sera cédée lors des Journées du Patrimoine, les 20 et 21 septembre, dont tous les bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Brigitte Macron.
.../...
L’INALIÉNABILITÉ DES COLLECTIONS PUBLIQUES
"Alors qu’outre leur appartenance à un style et une époque, les objets destinés à la vente n’ont pas été précisés, les collections nationales sont en théorie « inaliénables, insaisissables et imprescriptibles », comme le précise même le site du ministère de la Culture. Cet inaliénabilité des biens de l’État, une « personne publique » juridiquement parlant, remonte à l’Édit de Moulin de 1566 qui prévoyait l’inaliénabilité et l’imprescriptibilité du domaine de la couronne. Jugée comme la loi fondamentale du Royaume, elle était prononcée lors du serment du sacre et avait pour but de protéger les biens de la couronne contre les ventes excessives du pouvoir royal. Un roi ne pouvait pas, par exemple, vendre son héritage pour payer les dettes du Royaume. La métaphore de M. Lemoine quant à la dilapidation des bijoux de famille est donc d’une grande justesse historique. Mais cette règle était violée lorsque les biens étaient aliénés pour nécessité de guerre, comme ce fut le cas pour le célèbre mobilier d’argent de Louis XIV, fondu pour payer la guerre de la Ligue d’Augsbourg. La Révolution a donc conduit à son abrogation ; les biens de la Nation ont ainsi pu être aliénés lorsque le Royaume est devenu la Nation. Mais le principe d’inaliénabilité a connu une résurgence au XIXe siècle, notamment sous la plume de Pierre-Joseph Proudhon, qui estime que la personne publique n’est pas propriétaire du domaine public, mais simplement gardienne. Elle ne peut donc pas vendre ces biens.[1]"
.../...
UNE FAUSSE GÉNÉROSITÉ
"L’affaire sent l’opportunisme : le Mobilier national, qui avait été épinglé en début 2019 par un rapport de la Cour des comptes pour mauvaise gestion des fonds publics (5 millions d’euros alloués par an) aura l’occasion de faire bonne figure, en donnant l’impression de se sacrifier pour la Nation.
En effet, afin de policer une décision de toute évidence sujette à caution, le Mobilier national a souligné son intention de soutenir les artisans d’art qui travaillent à la fabrication, la restauration et l’entretien du mobilier, avec une enveloppe de 450 000 euros. Mais l’argent que la vente des objets pourrait apporter aux finances publiques des hôpitaux voire même à l’enrichissement des collections est bien modeste en comparaison des 38,5 milliards d’euros payés en dividendes aux actionnaires des banques et assurances, [...]"
.../...
"Le capitalisme néolibéral avec sa doctrine d’austérité n’est peut-être pas directement responsable de la crise du Covid-19, pourtant ses effets néfastes sur les services publics et sur l’État social ont mis en relief de façon brutale l’inaptitude dangereuse de cette politique. Après le coronavirus, comment va-t-on préparer la prochaine crise ? Va-t-on continuer à éroder d’autres secteurs comme la culture ou l’éducation plutôt que de revendiquer un changement systémique ? Combien de trésors nationaux sommes nous prêts à déclassifier, à qualifier exceptionnellement « sans valeur patrimoniale, ni valeur d’usage » et à vendre avant de pointer du doigt celles et ceux dont le pouvoir ne cesse de prendre le pas sur l’intérêt collectif ?"
https://lvsl.fr/brader-la-culture-pour-soutenir-les-hopitaux-la-vente-du-mobilier-national-est-un-faux-choix/
« JB le Djeb » est « tellement gainé, toujours connecté » (surtout vers le Luxembourg !)
(...)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/je-leur-ai-dit-ce-que-jen-pensais-quand-jean-baptiste-djebbari-montre-ses-muscles_448414
Envole moi, envole moi!...
"En fin de livre, on trouve même une Brigitte Macron qui aurait déclaré à Monseigneur Noyer, en 2016 : "Emmanuel va se lancer à la présidentielle… Mon père, priez pour nous !", rapporte Les Echos du Touquet. Selon le site de l'église catholique de la Somme, l'évêque et le futur président lui-même se seraient longuement entretenus avant son élection, au printemps 2017. Une conversation de "plus d’une heure, à bâtons rompus, dans les rues du Touquet". Jacques Noyer aurait été frappé par la personnalité du jeune homme. Au journaliste Michel Cool, il disait de Macron: "J’avais le sentiment qu’il se sentait appelé."
(...)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte-et-emmanuel-macron-endeuilles-ce-confident-qui-va-leur-manquer_449753
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