dimanche 17 mai 2020

La pandémie de Covid-19, une aubaine pour les théoriciens de la fin du monde


Cette pandémie est une aubaine pour les mouvements tels que les Témoins de Jéhovah. Ils peuvent dire 'nous avions raison, faites-nous confiance'. La communauté entretient ce sentiment. Parce que plus les gens ont peur, moins ils raisonnent"


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/la-pandemie-de-covid-19-une-aubaine-pour-les-theoriciens-de-la-fin-du-monde_3932751.html

Note du réboussier :
Ben voila !! Ces délires nous manquaient
Un de plus …


2 commentaires:

Anonyme a dit…

La starisation du "pastoralisme" accélère l'effet meute du panurgisme...
Le "je pense donc je suis" de Descartes devient une théorie à ranger sur une étagère de bibliothèque...
Entre les théoriciens de la "fin du monde" et les théoriciens d'un "capitalisme new-age", il y a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette : celle de l'esclavage.
C'est une récurrence propre aux extrêmes.

Anonyme a dit…

Grandes marques, agences de marketing... La publicité surfe sur le coronavirus

Alors que la consommation matérielle a chuté, comme les recettes des annonceurs, les entreprises tentent de sauver leur peau en faisant de la pandémie un argument de vente.
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« Les grandes entreprises empêchent de penser un autre modèle en encourageant la consommation de masse »

"Dans un autre style, les publicités pour des voitures, des meubles ou des boissons se sont multipliées : Mercedes clame un grand « merci de rester à distance », Volkswagen a modifié son logo en espaçant le « V » et le « W », Ikea s’est lancé dans un éloge lyrique du plaisir de rester chez soi (et donc d’acheter des meubles), Cerveza Patagonia montre un homme détendu dans un hamac installé en intérieur, sirotant une bière de la marque argentine, avant d’afficher : « Jusqu’à ce que nous puissions sortir, apprécions d’être chez nous. » De son côté, le réseau mondial d’agences de publicité McCann a filmé des ouvriers changeant son nom en… We Cann — « nous pouvons » (nous en sortir). D’autres ironisent sur l’origine animale supposée du virus. La société Lobby production met en scène deux chauves-souris en pleine discussion dans la nature : « Victor, la production de Batman a été annulée. » Victor répond : « Nous ne serons plus que des extras… Au moins, dans ce film, nous sommes les acteurs principaux. Allez viens, rentrons à la maison comme on nous l’a demandé. »

Un arc narratif dans lequel les marques se positionnent comme des alliées, voire comme une solution. « Les publicitaires parient sur un discours très positif, analyse Khaled Gaiji, porte-parole de l’association Résistance à l’agression publicitaire. Il s’agit en réalité d’une dangereuse industrialisation de l’influence. En plus d’empêcher de penser un autre modèle en encourageant la consommation de masse, avec les conséquences écologiques que l’on connaît, les grandes entreprises sortent gagnantes de ce jeu. En France, 600 sociétés, sur trois millions que compte le pays, détiennent 80 % du marché publicitaire. Seules ces 600 sociétés ont le pouvoir de communiquer. C’est un désastre pour celles qui n’en ont pas les moyens et sont déjà dans une situation économique critique. »
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https://reporterre.net/Grandes-marques-agences-de-marketing-La-publicite-surfe-sur-le-coronavirus