Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 17 mai 2020
INFOGRAPHIES. Coronavirus : morts, hospitalisations, âge des malades... Suivez l'évolution de l'épidémie en France et dans le monde
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6 commentaires:
"Pendant des semaines, le gouvernement a tout fait pour le dissimuler. Au mois de février, alors que le coronavirus se propage déjà en France, le stock de masques de l’Etat est pratiquement à sec. Une situation qui n’empêche pas Jérôme Salomon, le directeur général de la santé (DGS), d’assurer avec aplomb qu’aucune pénurie n’est à craindre. Au même moment pourtant, soignants libéraux, personnels hospitaliers et même autorités régionales de santé sont dans le noir. Le ministère de la Santé ne leur donne pratiquement aucune visibilité sur les livraisons de masques à venir et acte, sans le dire, une gestion au comptegouttes des stocks publics. Mi-mars, après plusieurs semaines d’inquiétude, les autorités consentent enfin à communiquer l’état du stock stratégique disponible en janvier: 117 millions de masques chirurgicaux et aucun masque FFP2 (modèle plus protecteur), contre respectivement 1 milliard et 600 millions dix ans plus tôt. Mais le gouvernement, par l’intermédiaire d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, réfute une gestion de la pénurie et se défausse à plusieurs reprises : cette faiblesse initiale des stocks serait due à un changement de doctrine et de décisions vieilles de près de dix ans. Un véritable mensonge d’Etat. De nouveaux témoignages et documents consultés par Libération permettent en effet de démontrer les errements du gouvernement et la responsabilité du ministère de la Santé dans ce désastre. […]"
https://www.lesalonbeige.fr/marisol-touraine-et-jerome-salomon-sont-bien-responsables-de-la-chute-des-stocks-de-masques/
COVID 18 : dans le nord de Paris sous confinement [FILM + ITV]14 min
"Chronique sur la vie dans la rue durant le début du confinement, dans le nord de Paris, autour du quartier de La Chapelle dans le 18eme arrondissement, Covid 18 est un reportage qui redonne beauté et dignité aux quartiers populaires filmés pendant le confinement. Nous avons interviewé les réalisateurs qui sont aussi des habitants du quartier et mettons en lien leur film qui est paru sur Street Politics (durée : 41 min).
Le 18ème arrondissement est entré avec perte et fracas dans l’actualité du confinement. Au marché de Château Rouge une commissaire méprise et engueule les habitants, des policiers mettent violemment à terre une jeune femme, les contrôles sont hyper autoritaires, parfois violents et les amendes pleuvent. Comment avez-vous vécu ces images qu’on a pu voir sur les réseaux sociaux et à la télé ?"
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Qu’est-ce qu’a changé le confinement dans la guerre aux pauvres menée par la police ?
La police était naturellement très fortement présente au début du confinement autour de La Chapelle car le quartier est classé « zone de reconquête républicaine » après avoir fait partie des premières Zone de Sécurité Prioritaire de France. Des renforts liés au corona se sont vite déployés, et les flics ont pu régler certaines de leurs besognes habituelles avec une liberté d’action accrue par l’état d’urgence sanitaire. Ensuite
c´était plus en mode présence continue sur des points fixes, contrôles sélectifs mobiles, harcèlement des commerçants et pêche aux amendes. Il y avait des gendarmes, des Crs, la Bac, des agents de la ville, on avait
l´impression de vivre dans un grand terrain
d´entrainement de contrôle social totalitaire au nom de l´application de règles sanitaires qu´ils ne respectaient eux même pas du tout. Puis à notre grande surprise, le préfet ordonna la fermeture de trois commerces alimentaires essentiels au quartier : résultat, la queue au monoprix était interminable. Ça a frappé le quartier de manière violente, il n’y avait plus d’endroits bon marché pour faire ses courses et tout le monde s’en est plaint. A la différence de Château Rouge où ce sont les clients vivant hors du quartier et les commerçants qui ont souffert du harcèlement policier dirigé contre eux, à Marx Dormoy, c’est une grande partie de la population résidente qui a été privée de ses commerces essentiels de proximité. C’est le seul quartier de France dans ce cas il me semble, alors que la précarité de beaucoup conduit aujourd’hui à une immense queue pour la distribution alimentaire devant la mosquée détruite de Barbès par exemple. Les gens dans la queue prennent même des photos de la file, tellement elle est longue.
Toutes ces logiques à l’œuvre depuis longtemps ont été exacerbées avec le confinement, comme partout, je pense. Vous l’aurez compris, nôtre quartier n’est pas seulement un quartier exclusivement populaire, c’est un quartier où l’extrême pauvreté des mal-logés et des sans-abris côtoie des lofts huppés avec des nouveaux résidents, qui se rendent au monoprix sans masques et avec beaucoup d’énervement parfois. Nous ne sommes pas en banlieue, nous ne sommes pas dans le centre de Paris, on est dans le 18eme et il s’en dégage toujours et encore un climat unique dans Paname. L’âme d un petit Paris qui résiste, avant tout en étant insaisissable pour les flics et les pouvoir publics et que nous avons cherché à présenter, en lui rendant hommage.
Dans le reportage, les moments de beauté dont tu parles ont été vécus comme tels par la quasi omniprésence de la musique dans les rues. La musique était un élément très important au début du confinement. [...]"
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https://cerveauxnondisponibles.net/2020/05/17/covid-18-dans-le-nord-de-paris-sous-confinement-film-itv/
LA SANTÉ N’A PAS DE PRIX
Crise dans la santé : chronologie d’un démantèlement du service public
Les services de santé connaissent depuis plusieurs dizaines d’années un véritable démantèlement, sur la voie de la privatisation comme d’autres services publics. La Poste ou encore la SNCF en sont les parfaits exemples. Il s’agit là d’une stratégie de « pourrissement » où les gouvernements successifs font croire que les services se dégradent par une mauvaise organisation et une rentabilité insuffisante, alors qu’il s’agit simplement d’un manque à gagner pour les capitalistes en quête de nouveaux marchés à conquérir. Ce que vit aujourd’hui le monde de la santé n’est en fait que la résultante de causes bien plus profondes.
"Depuis 2015 les appels au secours se sont multipliés à travers les services et les fonctions. Ainsi, infirmiers, aides-soignants, médecins ou encore brancardiers sont des exemples parmi tant d’autres ayant sonné le signal d’alarme afin de prévenir sur les conséquences d’économies faites dans la Santé. C’est donc dans le mouvement « Nuit debout » que s’est créé le collectif « Hôpital debout ». Ensuite en 2018 le hashtag #BalanceTonHosto fut lancé sur Twitter et ce sont alors des milliers d’agents hospitaliers mais aussi des personnels en EHPAD qui se sont exprimés afin d’exposer leurs conditions de travail et celles de leurs patients. Tout ceci permit un embryon d’organisation interprofessionnelle des différents secteurs dans la même lutte. Ces conditions de travail imposés aux hospitaliers entraînent souvent des burn-out, des suicides, etc. En effet le nombre d’arrêts maladie vient corroborer ces éléments : en moyenne un hospitalier est arrêté 24 jours par an, tous secteurs confondus.
Dans les 3000 établissements de santé que compte aujourd’hui la France, près de la moitié se trouvent être des hôpitaux publics, le reste étant des établissements privés. Ils rencontrent tous des besoins matériels et humains criants, nombreux sont les patients attendant sur un brancard faute d’avoir un lit et de nouveaux postes sont créés comme les infirmiers dits « de couloirs ». A cela s’ajoute l’expansion du « tout ambulatoire » où les patients doivent rester le moins longtemps hospitalisés, c’est une des façons productives de faire du soin avec le moins de frais possibles. Des chiffres le démontrent, alors que les lits d’hospitalisation ont connu une suppression de 13% de leur effectif total, les lits ambulatoires ont augmenté quant à eux de 53% au cours des années 2000. En même temps, en 20 ans le nombre d’entrées aux urgences se sont vues multipliées par deux, passant de 10 à 20 millions. Cette augmentation est provoquée par les déserts médicaux et amènent les patients à s’orienter vers les hôpitaux. Cette inégalité géographique des soins et la surpopulation dans les hôpitaux pourraient se résoudre grâce à la création de centres de santé publics avec une diversité des soins grâce à l’implantation d’infirmiers, de médecins et de kinésithérapeute par exemple. Pourtant l’activité a augmenté de 11% alors que le nombre d’agents s’est vu croître que de 4%."
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https://www.revolutionpermanente.fr/Crise-dans-la-sante-chronologie-d-un-demantelement-du-service-public
Et avec près 500.000 dollars par an il pourra se permettre de mettre une main au cul à Rihanna ou à Carla?
"Par le biais de cette donation, celui qui se montre souvent sur Instagram avec des célébrités dont la star Rihanna, la top model Bella Hadid, le milliardaire Bill Gate, la chanteuse Carla Bruni, épouse de Nicolas Sarkozy, est riche d’environ 3,8 milliards de dollars. Diplômé de finance de la Warton School puis de l’Université Tsinghua de Pékin, Eric Tse est né à Seattle puis a grandi à Hong Kong."
(...)
https://www.financialafrik.com/2020/05/16/milliardaire-a-24-ans-lheritier-du-groupe-sino-biopharmaceutical-ltd-flambe-avec-les-stars/
Et le prochain fusible au ministère de la Santé est déjà désigné...
"C’est un bon fusible, non ?" Il n'est pas le seul à le penser, puisque d'autres "marcheurs" estiment que l'ancien conseiller de Marisol Touraine est un "reliquat du hollandisme" qui a participé "au coup de poignard d’Agnès Buzyn contre le gouvernement"."
(...)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jerome-salomon-un-bon-fusible-la-polemique-des-masques-a-laisse-des-traces_446541
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