jeudi 9 avril 2020

Le préfet de Seine-et-Marne abroge en catastrophe son arrêté réquisitionnant les chasseurs - L'Express

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-prefet-de-seine-et-marne-abroge-en-catastrophe-son-arrete-requisitionnant-les-chasseurs_2123393.html

Note du reboussier :
Mais rien que d’avoir eu cette idée et surtout de vouloir la faire appliquée devrait obliger ce préfet à démissionner
Ce n’est pas une erreur de parcours mais un état d’esprit

5 commentaires:

Anonyme a dit…

encore une fois les raccourcis sont vite fait, il ne s'agissait pas des chasseurs mais des gardes et techniciens assermentés (ceci sans discuter du bien fondé ou non de la chose)

Anonyme a dit…

reboussier ferme la !! tu raconte que des conneries vieux ringard

Anonyme a dit…

Pourtant l’arrêté officiel dit bien chasseurs.
Photo au dessus

Anonyme a dit…

20 h 48 passes ton chemin grand niais!

Anonyme a dit…

Coronavirus : « Cette épidémie est la conséquence d’une biodiversité que l’on maltraite », selon Philippe Grandcolas

Pour l’écologue Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, le Covid-19, tout comme d’autres épidémies majeures (sida, Ebola, SRAS…), n’est pas sans rapport avec la crise de la biodiversité et du climat que nous connaissons. Entretien.
(...)

Que la Chine ait interdit complètement et immédiatement, le 24 février, le commerce et la consommation d’espèces sauvages, n’est qu’une toute petite partie de la solution ?

"Oui. Et il ne faut pas non plus que l’on tombe dans une espèce de controverse « Nord-Sud », où l’on pointerait uniquement le commerce d’animaux sauvages ou les élevages d’animaux semi-sauvages. D’autant plus qu’il s’agit, pour certaines communautés, d’économie de subsistance. En revanche, ce commerce international d’espèces sauvages se nourrit aussi de raisons sottement récréatives. L’attrait du rare, les repas exotiques, les pharmacopées naïves… C’est d’abord celles-ci qu’il faut questionner.

Mais nos écosystèmes européens sont également maltraités. Nous massacrons par exemple des renards qui aident pourtant à contrôler les rongeurs impliqués dans la maladie de Lyme, une autre épidémie qui nous touche aussi de près. L’élevage intensif, y compris tel qu’il est fait en Europe, est problématique. On élève un grand nombre d’animaux en promiscuité et, pour éviter qu’ils ne tombent malades, on les traite en permanence aux antibiotiques. A la longue, cela peut occasionner le développement de résistances chez des bactéries potentiellement pathogènes pour les humains.

Cette lutte contre la résistance aux antibiotiques est l’un des trois objectifs principaux avec l’initiative mondiale « One Health », lancée dans les années 2000 pour mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique. Les deux autres sont de lutter contre les zoonoses et d’assurer la sécurité sanitaire des aliments. Cette initiative résonne particulièrement aujourd’hui. Elle rappelle en tout cas que nous ne pouvons pas vivre dans un bunker où nous ne serions jamais au contact de la biodiversité. Tuer tous les pangolins ou toutes les chauves-souris pour se prémunir de pandémies futures, ça n’aurait aucun sens, d’autant que ces espèces assument des rôles cruciaux par ailleurs. Le monde vivant héberge quantité de microbes qui sont ici ou là indispensables, y compris pour nous. Il faut apprendre à gérer les risques. Tout simplement, ne pas faire n’importe quoi avec la biodiversité."


https://www.20minutes.fr/planete/2752743-20200403-coronavirus-epidemie-consequence-biodiversite-maltraite-selon-philippe-grandcolas