11h55 oui excellente initiative... Et les courses en jet-ski sur le plan d'eau d'Alès plage vont être sponsorisées par Speedy et la bouffe à l'arrivée généreusement offerte par Claude Dhombre, le gentil promoteur de Porte Sud...
BAS LES MASQUES ! OU LA SERVITUDE VOLONTAIRE... (Et si la députée Coralie Dubost, la compagne d'Olivier Véran rétrocédait la moitié de ses indemnités parlementaires au titre de soutien à la profession ?)
Masques : au nom de la solidarité, les couturières sont incitées à renoncer à toute rémunération
Lorsque la pandémie de covid-19 a frappé la France, les initiatives solidaires ont fleuri: faire des courses pour un voisin âgé, garder les enfants d’une infirmière, donner de l’argent à un proche en difficulté, etc. De nombreuses couturières indépendantes, souvent précaires, se sont spontanément inscrites dans cet élan populaire en confectionnant des masques. Pensant pallier un manque temporaire de masques, elles ont constaté comme tout le monde que la pénurie était durable. Et quand elles ont osé réclamer une rétribution, elles ont reçu des insultes en retour. Le monde à l’envers.
"Marion, couturière indépendante, créatrice de la marque montpelliéraine « Quat’Cousines», n’a pas digéré de s’être fait lourdement démarcher. Un entrepreneur de Montpellier dans l’immobilier cherchant à faire « travailler des acteurs locaux » lui a demandé par mail si elle n’était pas « en mesure de (lui) produire des masques (…), à hauteur de 50 unités par jour » en précisant que « seules les fournitures et le main d’œuvre (lui) seront à charge », la « rémunération » proposée étant de 2,5€ par masque. Elle lui a répondu sans ambages : « Je ne comprends pas votre proposition de rémunération. (…) Si vous envoyez ce message de la Chine, je comprends votre tarification ».
La norme semble effectivement s’être alignée sur les conditions laborieuses des Chinois·e·s, le président de l’association des maires du Morbihan, Yves Bleuven, n’ayant pas hésité à livrer cette « réflexion » dans Le Télégramme : « On a du bénévolat ici, et on achèterait des masques en Chine !? » Une dépêche AFP publié par le journal Le Point, classé bien à droite, se réjouit même que « des couturiers sans-papiers confectionnent des masques par centaines », sans rétribution ni régularisation à la clé, bien entendu.
Ces injonctions à travailler gratuitement sont souvent formulées par des communes et des métropoles, comme à Melun, Lyon, Bordeaux et Arcachon – liste non exhaustive. « On nous propose des kits et on nous dit : je reviens chercher les masques dans trois jours. Ça nous met une pression incroyable. Moi, j’en étais rendu à travailler douze heures par jour. Et qui m’aurait remboursé ma machine à coudre si je l’avais cassé ? J’ai arrêté avant le burn-out, mais il y en a qui ont pété les plombs ! » nous confie Christie Bellay, costumière intermittente parisienne, co-fondatrice de la page facebook Bas les Masques !, en lutte contre le travail gratuit." .../...
Malgré le confinement, les appels à manifester le 1e mai fleurissent
"Confinement oblige, ce vendredi 1er mai 2020 ne sera pas une journée internationale des travailleurs·euses comme les autres. Cependant, les initiatives se multiplient à travers l’hexagone afin de permettre à tous et toutes de se mobiliser, depuis chez soi.
25 organisations – syndicats, associations, mouvements – ont ainsi lancé un appel à mobilisation « pour donner au 1er mai 2020 un écho tout particulier dans le contexte de crise sanitaire ». Elles ont établi une liste de revendications communes, sur l’accès à la santé, la lutte contre les inégalités, la protection de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique, la solidarité avec les populations des pays pauvres. En ce sens, les organisations demandent « un plan de relocalisation solidaire et écologique des activités de l’industrie, de l’agriculture et des services», ainsi qu’un « plan de développement de tous les services publics et une revalorisation des métiers d’utilité publique »." .../...
Une feuille blanche pour un nouveau récit collectif Un autre appel a été lancé sur smash et à partir de Youtube
"Il invite à sortir de chez soi, « tout en gardant, pour la convention, la distance de sécurité d’un mètre à l’aide d’un lien blanc, sur toutes les places publiques de France. Sortons avec un masque blanc, une tenue blanche, un drapeau blanc, sortons avec des casseroles, des tambours et des trompettes... Faisons de ce 1er mai, un moment de retrouvailles, d’ouverture comme un raz-de-marée joyeux. Transmettons une belle image de notre souveraineté individuelle et collective. Oui nous sommes vivants, collectifs et aimants ! »
« Ce que révèle le COVID 19 c’est que nous sommes interdépendants les uns des autres et qu’il n’y a pas de frontière. Ces dernières décennies, nous avons vécu dans un monde individualiste, compétitif, guerrier, chaotique et sans perspective. A l’occasion de cette crise, la violence d’un système privant les plus faibles du droit à l’existence apparaît au grand jour. Il est temps de libérer les forces d’un nouveau monde conscient, respectueux, solidaire, fraternel, sans frontière et sans peur. »
5 commentaires:
Excellente initiative ! Les parkings du Gardon sont même totalement gratuits
11h55 oui excellente initiative...
Et les courses en jet-ski sur le plan d'eau d'Alès plage vont être sponsorisées par Speedy et la bouffe à l'arrivée généreusement offerte par Claude Dhombre, le gentil promoteur de Porte Sud...
BAS LES MASQUES ! OU LA SERVITUDE VOLONTAIRE...
(Et si la députée Coralie Dubost, la compagne d'Olivier Véran rétrocédait la moitié de ses indemnités parlementaires au titre de soutien à la profession ?)
Masques : au nom de la solidarité, les couturières sont incitées à renoncer à toute rémunération
Lorsque la pandémie de covid-19 a frappé la France, les initiatives solidaires ont fleuri: faire des courses pour un voisin âgé, garder les enfants d’une infirmière, donner de l’argent à un proche en difficulté, etc. De nombreuses couturières indépendantes, souvent précaires, se sont spontanément inscrites dans cet élan populaire en confectionnant des masques. Pensant pallier un manque temporaire de masques, elles ont constaté comme tout le monde que la pénurie était durable. Et quand elles ont osé réclamer une rétribution, elles ont reçu des insultes en retour. Le monde à l’envers.
"Marion, couturière indépendante, créatrice de la marque montpelliéraine « Quat’Cousines», n’a pas digéré de s’être fait lourdement démarcher. Un entrepreneur de Montpellier dans l’immobilier cherchant à faire « travailler des acteurs locaux » lui a demandé par mail si elle n’était pas « en mesure de (lui) produire des masques (…), à hauteur de 50 unités par jour » en précisant que « seules les fournitures et le main d’œuvre (lui) seront à charge », la « rémunération » proposée étant de 2,5€ par masque. Elle lui a répondu sans ambages : « Je ne comprends pas votre proposition de rémunération. (…) Si vous envoyez ce message de la Chine, je comprends votre tarification ».
La norme semble effectivement s’être alignée sur les conditions laborieuses des Chinois·e·s, le président de l’association des maires du Morbihan, Yves Bleuven, n’ayant pas hésité à livrer cette « réflexion » dans Le Télégramme : « On a du bénévolat ici, et on achèterait des masques en Chine !? » Une dépêche AFP publié par le journal Le Point, classé bien à droite, se réjouit même que « des couturiers sans-papiers confectionnent des masques par centaines », sans rétribution ni régularisation à la clé, bien entendu.
Ces injonctions à travailler gratuitement sont souvent formulées par des communes et des métropoles, comme à Melun, Lyon, Bordeaux et Arcachon – liste non exhaustive. « On nous propose des kits et on nous dit : je reviens chercher les masques dans trois jours. Ça nous met une pression incroyable. Moi, j’en étais rendu à travailler douze heures par jour. Et qui m’aurait remboursé ma machine à coudre si je l’avais cassé ? J’ai arrêté avant le burn-out, mais il y en a qui ont pété les plombs ! » nous confie Christie Bellay, costumière intermittente parisienne, co-fondatrice de la page facebook Bas les Masques !, en lutte contre le travail gratuit."
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https://lepoing.net/
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Malgré le confinement, les appels à manifester le 1e mai fleurissent
"Confinement oblige, ce vendredi 1er mai 2020 ne sera pas une journée internationale des travailleurs·euses comme les autres. Cependant, les initiatives se multiplient à travers l’hexagone afin de permettre à tous et toutes de se mobiliser, depuis chez soi.
25 organisations – syndicats, associations, mouvements – ont ainsi lancé un appel à mobilisation « pour donner au 1er mai 2020 un écho tout particulier dans le contexte de crise sanitaire ». Elles ont établi une liste de revendications communes, sur l’accès à la santé, la lutte contre les inégalités, la protection de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique, la solidarité avec les populations des pays pauvres. En ce sens, les organisations demandent « un plan de relocalisation solidaire et écologique des activités de l’industrie, de l’agriculture et des services», ainsi qu’un « plan de développement de tous les services publics et une revalorisation des métiers d’utilité publique »."
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Une feuille blanche pour un nouveau récit collectif
Un autre appel a été lancé sur smash et à partir de Youtube
"Il invite à sortir de chez soi, « tout en gardant, pour la convention, la distance de sécurité d’un mètre à l’aide d’un lien blanc, sur toutes les places publiques de France. Sortons avec un masque blanc, une tenue blanche, un drapeau blanc, sortons avec des casseroles, des tambours et des trompettes... Faisons de ce 1er mai, un moment de retrouvailles, d’ouverture comme un raz-de-marée joyeux. Transmettons une belle image de notre souveraineté individuelle et collective. Oui nous sommes vivants, collectifs et aimants ! »
« Ce que révèle le COVID 19 c’est que nous sommes interdépendants les uns des autres et qu’il n’y a pas de frontière. Ces dernières décennies, nous avons vécu dans un monde individualiste, compétitif, guerrier, chaotique et sans perspective. A l’occasion de cette crise, la violence d’un système privant les plus faibles du droit à l’existence apparaît au grand jour. Il est temps de libérer les forces d’un nouveau monde conscient, respectueux, solidaire, fraternel, sans frontière et sans peur. »
« Un premier mai solidaire et de lutte »
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https://reporterre.net/Malgre-le-confinement-les-appels-a-manifester-le-1e-mai-fleurissent
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