dimanche 23 juin 2019

Si après un an de lutte sans réponse politique




Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Ce chiffre est en légère hausse par rapport à la p..." :

«Dans un communiqué publié sur son compte Twitter par Jérôme Rodrigues le 21 juin, signé entre-autres par Priscilla Ludosky, Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues ou encore par le groupe Gilets Jaunes Union IDF, ces derniers appellent à la «désobéissance civile». Le document fixe la feuille de route jusqu'au 17 novembre 2019, soit un an après le début de la mobilisation. «Si après un an de lutte sans réponse politique : 17 novembre 2019 = 17 actions de désobéissance civile visant le CAC40 dans tout le pays», peut-on lire en conclusion du texte de trois pages.»


https://francais.rt.com/france/63233-retour-blocages-gilets-jaunes-ont-decide-de-toucher-economie-directement

5 commentaires:

Anonyme a dit…

LREM : en macronie, le difficile apprentissage de la modestie

«Secouée par la grave crise des Gilets jaunes, qu’elle pense terminée, la majorité s’efforce de donner un visage plus humain et modeste. Non sans mal.»
(...)

http://www.leparisien.fr/politique/lrem-en-macronie-le-difficile-apprentissage-de-la-modestie-23-06-2019-8100525.php

Anonyme a dit…

Grégoire Chamayou

La société
ingouvernable
Une généalogie du libéralisme autoritaire

Partout, ça se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque « crise de gouvernabilité ».
Aux États-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à une prétendue « révolution managériale », à des mobilisations écologistes inédites, à l’essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et – racine de tous les maux – à une « crise de la démocratie » qui, rendant l’État ingouvernable, menaçait de tout emporter.
C’est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l’histoire philosophique.
On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le
«primat de la valeur actionnariale», conçu un contre-activisme d’entreprise ainsi qu’un management stratégique des «parties prenantes», imaginés, enfin, divers procédés invasifs de « détrônement de la politique ».
Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n’est pas animé d’une « phobie d’État » unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un « État fort » pour une « économie libre ».

https://lafabrique.fr/la-societe-ingouvernable/

Anonyme a dit…

“Penser que la multiplication de ces actes injustifiables peuvent persister et être sans effets sur le climat social et la santé de notre Démocratie est une erreur funeste”, a réagi le patron d’EELV David Cormand sur Twitter, relayant la séquence. “Le gouvernement doit comprendre que cette violence disproportionnée abîme gravement notre République.”

https://m.huffingtonpost.fr/entry/la-video-dun-gilet-jaune-matraque-a-marseille-indigne-david-cormand_fr_5d0f6d3ee4b0a3941863e421

Anonyme a dit…

RÉPRESSION : « NE PAS RESTER SEUL, PENSER L’ENTOUR »

« Hélas, convenir que la répression du mouvement des gilets jaunes aura été plus importante que celle du mouvement de 1995, ne nous aide pas à savoir comment la vivre. »
.../...

«Il est fréquent que les textes paraissant dans les périodes de déclin des mouvements soient pesants et empreints d’une certaine tristesse. On essaye de comprendre les échecs, on prend conscience de nos faiblesses et on fait état d’une répression qui touche une part de plus en plus importante de gens. De nombreux messages et articles listent des chiffres effarants, il y aurait eu tant d’arrestations, tant d’incarcérations, tant de blessés. Et voilà que devant ces ritournelles chiffrées on est pris de vertige. On compare les
données de la répression avec celles des mouvements précédents pour mesurer l’importance historique supposée de ce que l’on vient de vivre. Hélas, savoir qu’il y a eu 400 incarcérations ou 10.000 interpellations, ou convenir que la répression du mouvement des gilets jaunes aura été plus importante que celle du mouvement de 1995, ne nous aide pas à savoir comment la vivre. Tout au plus comprend-on que les pratiques que subissent les quartiers populaires et les populations racisées depuis longtemps se sont étendues aujourd’hui et que l’horizon a plus de probabilité de s’assombrir que de virer au beau fixe. Il nous semble opportun de tenter de comprendre le plus finement ce qui est en jeu dans les différentes formes de répression.»

«Nous qui savons que l’opposition entre individu et collectif n’existe pas, nous qui considérons que chacun est intimement lié à celles et ceux qui l’entourent, que l’entremêlement des existences est au fondement de la vie à plusieurs, nous devons comprendre ce que la répression vient changer dans nos vies tant les nôtres ont été blessés, jugés ou encore emprisonnés. Ce qui suit a été écrit pour avancer dans cette voie. Il faut ici faire une remarque importante : dans ces lignes le regard est surtout porté sur des logiques de répression propres aux autorités publiques dans le cadre de mouvements qui prennent largement la rue. Ce ne sont qu’une partie des formes contre-insurrectionnelles : dispositifs de contrôle, favorisation de l’auto-censure, diversion sociale, appel à l’unité national, etc., sont aussi à prendre en compte, tout comme les motifs répressifs spécifiques aux luttes de travailleurs. Notons aussi que ce qui suit ne met pas en lumière la manière dont hommes et femmes sont touchés différemment. La tentative qui suit est donc largement incomplète.»
.../...

https://lundi.am/Ne-pas-rester-seul-penser-l-entour-Harz-Labour-no25

Anonyme a dit…
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