Droits. Le gouvernement français est à nouveau pointé pour la répression du mouvement des gilets jaunes et, cette fois, l'avertissement vient du Conseil de l'Europe, chargé de promouvoir les droits de l'homme dans ses 47 Etats membres. Ce mardi, et avant la publication d'un rapport complet, sa commissaire aux droits de l'homme, Dunja Mijatović, dit ainsi «s'inquiéter en particulier du grand nombre de personnes blessées, certaines très gravement, dans les manifestations ou en marge de celles-ci, notamment par des projectiles d'armes dites de défense intermédiaire telles que le lanceur de balles de défense». Et ce, même si elle «constate certes que les forces de l'ordre, parmi lesquelles de nombreux blessés sont aussi à déplorer, opèrent dans des conditions difficiles, notamment liées à l'hostilité de certains manifestants, mais aussi à une surcharge de travail et, pour certaines unités engagées, à une formation insuffisante aux techniques de maintien de l'ordre et à l'usage de certaines armes.»
... «Invoquer la "bêtise humaine", c’est aussi couvrir des chauffards qui, énervés, on en a vus, sont probablement arrivés a fond sur des barrages alors que le code de la route invite à la maîtrise de son véhicule et qu’on ne découvre pas un barrage composé d’un rassemblement de gilets-jaunes, donc vêtus avec un gilet fluorescent extrêmement visible en cas de danger, juste en arrivant dessus, au point de ne pouvoir freiner à temps, sauf à rouler trop vite, volontairement ou non; de même, c’est couvrir ces conducteurs qui ne respectaient pas le code de la route en faisant des demi-tours sur la chaussée -ce qui, dans un cas comme dans l’autre, relève de l’infraction, donc de la violence routière.
Invoquer la "bêtise humaine", c’est également couvrir des policiers déchaînés, ivres de la liberté que leur offre le pouvoir qui leur garantit l’impunité, via les discours de morgue de Castaner, de tirer dans le tas et de mutiler à qui mieux mieux -ce qui relève de la violence d’Etat.
Or, couvrir les ennemis des Gilets Jaunes, couvrir les chauffards qui utilisent leurs véhicules comme des "armes par destination" comme il est dit quand on trouve un coupe-ongles dans un sac à dos de gilet-jaune, couvrir des policiers déchaînés, c’est continuer dans la direction empruntée depuis le début par le chef de l’Etat: faire le choix de la guerre civile.
«À entendre les chiens de garde de l’ordre établi, les Gilets jaunes seraient gangrenés par l’ensemble des tares les plus répugnantes : violence, populisme (et pollutionisme), extrémisme, racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie. Il manque bien sûr un élément à ce grand chelem de la vilenie : le conspirationnisme. Les médias et commentateurs dominants vilipendent le mouvement pour sa prétendue grande perméabilité aux fake news et aux théories du complot – notamment après la tuerie de Strasbourg –, enrichissant ainsi la gamme des calomnies aussi malhonnêtes que dégradantes déversées sur les Gilets jaunes pour tenter de les discréditer, de les diviser, et d’affaiblir le large soutien dont ils bénéficient dans la population.
Dans le même temps, les chasseurs d’infox patentés minorent ou ignorent carrément les multiples outrages à la vérité commis par les représentants du pouvoir et leurs auxiliaires. Ce qui augure du meilleur quant à l’application de la « loi contre les fausses informations » adoptée par l’Assemblée nationale en novembre. Pour permettre de mesurer l’ampleur du deux poids, deux mesures à l’œuvre, nous présentons ici – par ordre chronologique – douze cas de fake news d’origine macroniste. Le tout en deux parties. La liste n’est assurément pas exhaustive…»
DE LA TRIBUNE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE : «CASTANER : DÉMISSION!» Jean-Luc Mélenchon.
https://youtu.be/HCtTN1zArMQ
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée Nationale le 29 janvier 2019. Le président du groupe La France Insoumise a rappelé le nombre des policiers blessés et le nombre des Gilets Jaunes blessés, mutilés ou décédés depuis le début de la mobilisation. Il a décrit une situation sans précédent même en 1968. Il a donc mis le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner face à ses responsabilités et l'a appelé à démissionner. Jean-Luc Mélenchon a également expliqué pourquoi il demandait l'interdiction des flash balls ou LBD 40 et des grenades GLI F4 responsables de nombreuses mutilations.
4 commentaires:
Droits. Le gouvernement français est à nouveau pointé pour la répression du mouvement des gilets jaunes et, cette fois, l'avertissement vient du Conseil de l'Europe, chargé de promouvoir les droits de l'homme dans ses 47 Etats membres. Ce mardi, et avant la publication d'un rapport complet, sa commissaire aux droits de l'homme, Dunja Mijatović, dit ainsi «s'inquiéter en particulier du grand nombre de personnes blessées, certaines très gravement, dans les manifestations ou en marge de celles-ci, notamment par des projectiles d'armes dites de défense intermédiaire telles que le lanceur de balles de défense». Et ce, même si elle «constate certes que les forces de l'ordre, parmi lesquelles de nombreux blessés sont aussi à déplorer, opèrent dans des conditions difficiles, notamment liées à l'hostilité de certains manifestants, mais aussi à une surcharge de travail et, pour certaines unités engagées, à une formation insuffisante aux techniques de maintien de l'ordre et à l'usage de certaines armes.»
https://www.liberation.fr/direct/element/le-conseil-de-leurope-sinquiete-de-la-repression-des-manifestations-de-gilets-jaunes_93138/
... «Invoquer la "bêtise humaine", c’est aussi couvrir des chauffards qui, énervés, on en a vus, sont probablement arrivés a fond sur des barrages alors que le code de la route invite à la maîtrise de son véhicule et qu’on ne découvre pas un barrage composé d’un rassemblement de gilets-jaunes, donc vêtus avec un gilet fluorescent extrêmement visible en cas de danger, juste en arrivant dessus, au point de ne pouvoir freiner à temps, sauf à rouler trop vite, volontairement ou non; de même, c’est couvrir ces conducteurs qui ne respectaient pas le code de la route en faisant des demi-tours sur la chaussée -ce qui, dans un cas comme dans l’autre, relève de l’infraction, donc de la violence routière.
Invoquer la "bêtise humaine", c’est également couvrir des policiers déchaînés, ivres de la liberté que leur offre le pouvoir qui leur garantit l’impunité, via les discours de morgue de Castaner, de tirer dans le tas et de mutiler à qui mieux mieux -ce qui relève de la violence d’Etat.
Or, couvrir les ennemis des Gilets Jaunes, couvrir les chauffards qui utilisent leurs véhicules comme des "armes par destination" comme il est dit quand on trouve un coupe-ongles dans un sac à dos de gilet-jaune, couvrir des policiers déchaînés, c’est continuer dans la direction empruntée depuis le début par le chef de l’Etat: faire le choix de la guerre civile.
Michel Onfray
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-choix-de-la-guerre-civile
«À entendre les chiens de garde de l’ordre établi, les Gilets jaunes seraient gangrenés par l’ensemble des tares les plus répugnantes : violence, populisme (et pollutionisme), extrémisme, racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie. Il manque bien sûr un élément à ce grand chelem de la vilenie : le conspirationnisme.
Les médias et commentateurs dominants vilipendent le mouvement pour sa prétendue grande perméabilité aux fake news et aux théories du complot – notamment après la tuerie de Strasbourg –, enrichissant ainsi la gamme des calomnies aussi malhonnêtes que dégradantes déversées sur les Gilets jaunes pour tenter de les discréditer, de les diviser, et d’affaiblir le large soutien dont ils bénéficient dans la population.
Dans le même temps, les chasseurs d’infox patentés minorent ou ignorent carrément les multiples outrages à la vérité commis par les représentants du pouvoir et leurs auxiliaires. Ce qui augure du meilleur quant à l’application de la « loi contre les fausses informations » adoptée par l’Assemblée nationale en novembre. Pour permettre de mesurer l’ampleur du deux poids, deux mesures à l’œuvre, nous présentons ici – par ordre chronologique – douze cas de fake news d’origine macroniste. Le tout en deux parties. La liste n’est assurément pas exhaustive…»
https://www.les-crises.fr/12-fake-news-macronistes-sur-les-gilets-jaunes-1re-partie-par-laurent-daure/
DE LA TRIBUNE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE : «CASTANER : DÉMISSION!»
Jean-Luc Mélenchon.
https://youtu.be/HCtTN1zArMQ
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée Nationale le 29 janvier 2019.
Le président du groupe La France Insoumise a rappelé le nombre des policiers blessés et le nombre des Gilets Jaunes blessés, mutilés ou décédés depuis le début de la mobilisation. Il a décrit une situation sans précédent même en 1968. Il a donc mis le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner face à ses responsabilités et l'a appelé à démissionner.
Jean-Luc Mélenchon a également expliqué pourquoi il demandait l'interdiction des flash balls ou LBD 40 et des grenades GLI F4 responsables de nombreuses mutilations.
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