mercredi 26 décembre 2018

« Les Gilets Jaunes restaurent le principe constitutionnel du peuple souverain» - LPH INFO

https://lphinfo.com/les-gilets-jaunes-restaurent-le-principe-constitutionnel-du-peuple-souverain/

4 commentaires:

Anonyme a dit…

«Mais elle dit : «Les gilets jaunes, c’est ce qu’on est nous.» Et il faut comprendre : «C’est les miens, c’est moi avant.» Et aussi : «Les ronds-points, je viens de là.» Elle précise : «J’ai vu mes parents galérer. Je suis fière de ce qu’ils ont fait et de la façon dont ils nous ont éduqués, mais ce n’était pas facile tous les jours. Parfois, ma mère me demandait de casser ma tirelire pour aller chercher du pain.»

https://next.liberation.fr/cinema/2018/12/25/laetitia-casta-franche-et-frontale_1699672

Anonyme a dit…

Dossier : le soulèvement français.

Quand tout remonte à la surface.

.../...
«En moins d’un mois, la colère inspirée par une taxe sur les carburants a ainsi débouché sur un diagnostic général, à la fois social et démocratique : les mouvements qui agrègent des populations peu organisées favorisent leur politisation accélérée. Au point que le «peuple» se découvre « dépossédé de son avenir » un an et demi après avoir porté à sa tête un homme se targuant d’avoir balayé les deux partis qui, depuis quarante ans justement, s’étaient succédé au gouvernement.

Et puis le premier de cordée a dévissé. Comme, avant lui, d’autres prodiges de son acabit, eux aussi jeunes, souriants, modernes : MM. Laurent Fabius, Anthony Blair et Matteo Renzi, par exemple. Pour la bourgeoisie libérale, la déception est immense. L’élection présidentielle de 2017 — un miracle, une divine surprise, une martingale — lui laissait espérer que la France était devenue une île heureuse dans un Occident tourmenté. À l’époque du couronnement de M. Macron sur fond d’Hymne à la joie, l’hebdomadaire britannique The Economist, parfait étalon du sentiment des classes dirigeantes internationales, le représenta, tel Jésus, marchant sur l’eau, en costume éclatant et le sourire aux lèvres.».../...

Serge Halimi.
Le monde diplomatique. Janvier 2019
En kiosques.

Anonyme a dit…

«Le "giletisme" prend forme dans le sillage du macronisme qui, paradoxe de la confrontation, lui a inoculé cette conviction que le temps est désormais ouvert aux audaces politiques: il constitue sans doute la dernière, pas forcément l'ultime, forme de dégagisme. Sa novation consiste dans une double coagulation par la base des classes moyennes et populaires, des populismes de gauche et de droite autour d'un même sentiment de dépossession économique et politique. Sous les auspices de la désintermédiation se dessine ainsi un mouvement dont l'imaginaire réactive l'un des mythes romantiques d'une histoire de France qui ne se réaliserait qu'à travers de grandes ruptures révolutionnaires. C'est sur cette trame familière du récit national que se développe ce "en même temps" populiste dont la sociologie nourrit la force motrice d'un peuple en quête de représentation.

À cette forme politique inédite, l'exécutif oppose une fin de non-recevoir. Après avoir dit entendre, concession minimale et rhétorique à l'empathie démocratique, mais en réaffirmant leurs choix, Président et gouvernement parient sur la non-durabilité d'un mouvement qui pêche sans doute à leurs yeux par son improvisation et son manque d'incarnation. Pas de mobilisation sans professionnels de la mobilisation, pas de révolution sans techniciens de la révolution: ce diagnostic encourage la majorité à l'évidence de la fermeté.»

https://m.huffingtonpost.fr/arnaud-benedetti/ce-que-le-big-bang-entre-macron-et-gilets-jaunes-nous-reserve_a_23595774/?ncid=other_homepage_tiwdkz83gze&utm_campaign=mw_entry_recirc

Anonyme a dit…

https://francais.rt.com/france/57265-eric-drouet-figure-gilets-jaunes-medias-entretien