vendredi 2 septembre 2016

Loi Travail : comment les opposants espèrent relancer la mobilisation

http://mobile.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/droit-du-travail/loi-travail-comment-les-opposants-esperent-relancer-la-mobilisation_1804789.html#xtor=EPR-2-%5Bnewsletterquotidienne%5D-20160902-%5Blestitres-colgauche/titre1%5D&xtref=acc_dir

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Rendez vous le 15 septembre dans la rue.
Et le 18 Mars 2017, place de la Bastille à Paris.

Anonyme a dit…

Pour vivre riche, vivons caché.

Emmanuel Besnier, patron de Lactalis, cultivant le goût de la discrétion jusqu'à la paranoïa, 13ème fortune de France (selon Challenges), grand photophobique devant l'éternel.
Il hérite de l'empire familial au décès de son père en 2000, alors âgé de 29 ans.
La biographie officielle du dernier héritier est aussi relevée qu'un yaourt à 0% de matières grasses : "C"est en dégustant les produits de la maison, à chaque repas, depuis le plus jeune âge, qu'Emmanuel Besnier a pris conscience petit à petit du travail de son père, qui allait devenir un jour le sien."
Comme un roman, ça commence par une belle histoire bien ampoulée.
Le premier groupe laitier mondial aux marques ultraconnues du consommateur tels Président, Lactel, Roquefort Société, Bridel, Salakis prend une dimension internationale, présente dans une quarantaine de pays. Les comptes n'ont été rendus publics qu'en 2011 à l'occasion d'une OPA hostile sur Parmalat, restée dans le giron familial. Avant cette date, l'opacité totale.
Côté affaires, l'individu est redoutable. Traumatisé en 1997 alors qu'il accompagnait son paternel à Roquefort, lequel participait à une assemblée générale d'actionnaires, des militants de la Confédération Paysanne ont débarqué et les ont séquestrés, encore et toujours pour réclamer une hausse du... prix du lait!
"On leur a proposé de casser la croûte, mais le père et le fils ont refusé toute discussion, se souvient l'éleveur aveyronnais Alain Soulié. Il n'y a eu aucune violence, ils sont restés dans la pièce jusqu'à ce que les gendarmes les libèrent en fin de journée."
Affreux le traumatisme à 26 ans!
Les revendications se suivent et se ressemblent. Avec des actionnaires qui ont gros appétit.
En deux ans une perte du prix à la tonne qui a baissé de près de 120 euros. Des prix qui remontent de 33 euros d'ici la fin de l'année.
Les quotas envolés, vous pensez encore que le marché va permettre une régulation des prix?
Lactalis, Fnsea tous coupables.

Article extrait de Marianne n°1013 du 2 au 8 septembre 2016.
Par Marie Huret et Perrine Cherchève.