mercredi 16 février 2011

Et si Anduze avait réveillé la france ?

Les habitants du Vouvrillon s’inspirent des camisards


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La communauté de commune du Vouvrillon risque de perdre trois de ses communes. Rochecorbon, Parçay-Meslay et Chanceaux-sur-Choisille veulent se rattacher à Tours.
Inspirés par l’énergie des camisards d’Anduze, les vouvrillonais sont eux aussi monté à la préfecture pour protester contre la perte de leur commune.
Hérvé Novelli (faites-moi rire) est venu se montrer tandis que le préfet Joël Fily a du se dire que tout allait pour le mieux.
Le processus de décomposition est en cours.
 Il pourra découper plus à son aise.
Rappelez-vous que les habitants du Vouvrillon ne défendent pas seulement leur territoire.
Ce qu’ils défendent en réalité, c’est l’existence du monde rural contre le monstre européen et ses élites urbaines et contre l’empire de la banque.
Ce qu’ils défendent, c’est l’emploi, l’alimentation, les services publics, la santé.
Parce qu’ils défendent la mise à mort programmée du territoire français.
Resistez, peuples de France, et que le dieu des camisards vous porte!

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Le commentaire précédent était de "Pierre le rural".

Anonyme a dit…

Quelques précisions d'un vouvrillonais ...


D'abord, merci de parler de notre cas !


Sur le vouvrillon, le débat ne date pas d'hier loin de là. Les associations ainsi que la population sont mobilisées depuis 2009 car les retournements de vestes ont commencé à peine un an après les élections.

Nous avons reçu des soutiens de droite comme de gauche, conseillers généraux, régionaux, élus municipaux, député etc...
Hervé Novelli n'est pas venu se montrer mais a fait lire un communiqué de soutien. Lui même maire d'une commune rural, il défend notre territoire et sa spécificité comme beaucoup d'autres élus.

Bon courage à votre CdeC.

Anonyme a dit…

A quand une association des communautés de communes qui ne veulent pas se faire bouffer par des agglos.?

Anonyme a dit…

Les Camisards et puis quoi encore ? Les guerres de religion sont finies et ce mélange de genres ne fait de bien à personne.

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec 19:28 ! Ca fait quand même un peu "exalté" et très excessif de se référer à tout propos à l'histoire ! Notre combat d'aujourd'hui n'a rien à voir avec des moments tragiques ou glorieux vécus par le passé dans les Cévennes. Ce qui n'enlève rien à sa légitimité démocratique !

Anonyme a dit…

Allez voir du côté de René Girard si vous pensez que le déchaînement de la violence (même symbolique) peut être séparé du religieux et de l'histoire...
Pater Vigilius


Une référence parmi d'autres :
René Girard
de l'Académie Française
"Le sens de l'histoire"
Edité par carnets nord
www.carnetsnord.fr

Anonyme a dit…

22:36 Vous avez raison sur le fond et on pourrait aussi faire appel à la pyschanalyse, mais bon... il y a tout de même différents niveaux d'analyse et de traitement des situations. Refuser d'intégrer le Grand Alès parce que la 2C2A a un projet bien plus intéressant pour la population et le territoire ne relève pas en premier chef de la guerre de religion. (19h28).

Pierrot le rural a dit…

Je crois que les guerres sont des guerres, et que celle engagée contre la démocratie avec le consentement des édiles (pourquoi exempter monsieur Novelli - quelles preuves a-il faites dans ce domaine?)est bien réelle. Et ce que les peuples doivent lui opposer, c'est bien la résistance. En écrivant ce texte, je n'avais pas l'intention de me payer de mots. Je crois que réduire le nombre d'élus locaux est la meilleurs manière de déliter un tissu politique déjà fragile. En ce sens, ce qui arrive à Anduze est un cas d'école. Et la résistance des Anduzois, zin, zais, également. Sans oublier le travail admirable du Reboussier, véritable archive et plate forme de démocratie locale. Et je pense que l'histoire (celle de la Réforme et celle que le Reboussier est en train d'archiver) n'est pas seulement là pour dire que les camisards ont résisté. Mais pour dire que si cela arrive à Anduze, c'est qu'il y a des raisons. L'histoire n'est pas que l'évocation de fait antérieurs. C'est une culture. Et en ce qui concerne les religions je voudrais ajouter que nous sommes loin d'avoir bien compris ce qu'est une religion (confer l'évocation très juste de René Girard). Une chose certaine sur laquelle nous nous accorderons tous. Ces religions ont précédé toutes nos prises de conscience historiques. C'est d'elles que sont nées nos histoires. Et donc notre culture politique. Il n'est pas impertinent de parler des protestant dans ce contexte. Au contraire.