vendredi 17 avril 2009

La France serait désormais aux mains d'"un clan, celui de l'argent"

C’est François Bayrou qui l’affirme
Dans cet affrontement ultraviolent, chaque mot de l'agrégé de lettres siffle comme une balle. Selon lui, la France est désormais aux mains d'"un clan, celui de l'argent, de l'entente sous la table". L'actuel locataire de l'Elysée en est le "parrain". Leur but : "Instaurer une société des inégalités croissantes." "Le système Sarkozy est un système qui sert les puissants, dénonce-t-il. Contrairement à ce que beaucoup pensent, cette prise de contrôle est concertée, voulue. Il y a un plan, une idéologie, une stratégie. Ma thèse, c'est qu'ils n'ont pas le droit de faire tout cela : ils ont annoncé le contraire."
Si François Bayrou pense être si bien armé pour faire apparaître, aux yeux des Français, les ressorts du pouvoir exercé par Nicolas Sarkozy, c'est qu'il estime avoir vu sa naissance et son essence de près. C'était en 1993, au sein du gouvernement Balladur - où les deux hommes sont pour la première fois ministres -et lors de la présidentielle de 1995- où les deux hommes soutiennent "l'ami de trente ans" de Jacques Chirac.
Ce n'est que des années plus tard que le Béarnais comprendra qu'il avait déjà tout sous les yeux: les acteurs, les rapprochements, les intérêts. Les 285 millions versés par l'Etat à Bernard Tapie à partir de l'été dernier n'en seront pour lui qu'une preuve supplémentaire. "Tapie aurait été le missile, armé par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, contre Jacques Delors, si celui-ci avait été candidat en 1995 à l'Elysée", racontait François Bayrou à l'automne. Assurant: "Tapie tient Sarkozy."
Parce qu'ils ont grandi à droite ensemble, que, dans leur génération, ils sont les seuls à avoir survécu aux coups fourrés des chiraquiens, qu'aux européennes de 1999 ils s'affrontaient déjà, l'ex-ministre de l'Education estime bien connaître Nicolas Sarkozy. "Il ne voit pas les autres et ne les comprend pas, assène-t-il. Sa clef, c'est qu'il veut montrer qu'il est plus fort que les autres. Il veut que l'on sache qu'il est le puissant."
Ludovic Vigogne, Bayrou l’homme qui défie Sarkozy.
L’Express du 14 avril 2009 sur express.fr
Pour en savoir plus, lire l’ensemble de l’article sur : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/bayrou-l-homme-qui-defie-sarkozy_754108.html

Envoyé par TGV
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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et à Anduze il y at-il des socialiste
si oui ils brillent par leur discretion
Seule la gauche alternative est active ,et je ne fais pas parti de cette mouvance

Anonyme a dit…

Y-a-t'il un socialo dans la salle ?
François Bayrou, un ancien de droite restera t'il notre dernier recours en 2012 ? Ségolène serait peut-être seule capable de secouer la droite aussi fort, mais malheureusement nos amis socialistes ne la laisseront pas faire ! Céderont-ils tous aux sirènes sarkoziennes ? il y a trop de caciques socialistes régionaux soucieux de leurs prébendes locales et des miettes de pouvoir qu'ils peuvent savourer, pour prendre des risques à secouer trop fort le cocotier.
"Il ne faut désespérer de rien ; mais il ne faut compter sur rien" Pline le Jeune, il y a très longtemps et il ne pensait peut-être pas aux socialistes ?

Anonyme a dit…

t'as raison on a l'impression que le socialiste ne sont plus présents sur le terrain
et c'est n'est pas qu'une impression

S.D.B.D.M.