La France, le Royaume-Uni et le Canada s'opposent au gouvernement israélienAccord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, recrudescence des violences sur les élus, nouveau mensonge du PM dans l'affaire Bétharram, la France accusée d'ingérence par le patron de Telegram.
La France, le Royaume-Uni et le Canada s'opposent au gouvernement israélienLe président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et son homologue canadien, Mark Carney, ont prévenu dans une déclaration conjointe, qu'ils ne resteraient "pas les bras croisés" face aux "actions scandaleuses" du gouvernement de Benyamin Nétanyahou dans la bande de Gaza. "Nous nous opposons fermement à l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza", déclarent les dirigeants, pour qui le "niveau de souffrance humaine" est "intolérable" dans l'enclave palestinienne dévastée par la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas. Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney jugent "tout à fait insuffisante" l'annonce de l'accès octroyé à "une quantité minimale de nourriture". Les trois dirigeants reconnaissent le droit d'Israël à se "défendre", après les attaques terroristes du 7-Octobre sur le sol israélien mais estiment que l'escalade menée par les autorités israéliennes est "totalement disproportionnée". Ils menacent de "mesures ciblées" Israël si elle ne met pas fin aux "implantations illégales qui compromettent la viabilité d'un État palestinien". Accord entre l'Union européenne et le Royaume-UniAprès des mois de négociations, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont signé un accord lors d'un sommet à Londres afin de relancer les relations entre les Vingt-Sept et les Britanniques, cinq ans après le Brexit. L'accord entre les deux parties comporte plusieurs volets dont un "partenariat de défense et de sécurité qui renforcera la contribution de l'Europe à l'Otan et permettra de mieux cibler les priorités stratégiques communes". Les deux parties ont ainsi promis de renforcer leur soutien à l'Ukraine. L'UE et le Royaume-Uni se sont aussi accordés pour assouplir certaines barrières commerciales en signant un document nommé "compréhension commune". Sur l'épineux dossier de la pêche, Londres et les Vingt-Sept ont acté la reconduction de l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, qui devait expirer en 2026, jusqu'en 2038. En contrepartie, les Britanniques pourront exporter plus facilement leurs produits alimentaires vers le marché européen. L'UE et Londres se sont aussi mis d'accord sur la nécessité pour le Royaume-Uni de rejoindre à nouveau le marché européen de l'électricité et ont également convenu d'une coopération sur les quotas d'émission permettant aux entreprises britanniques d'échapper à la taxe carbone de l'UE. Les deux parties se sont engagées à avancer vers un programme de visas permettant notamment aux jeunes Européens d'étudier ou travailler au Royaume-Uni, et vice-versa. Bruxelles et Londres vont également discuter d'un éventuel retour du Royaume-Uni au sein du programme d'échange étudiant européen Erasmus. Recrudescence des violences sur les élusFrançois-Noël Buffet, ministre délégué au ministère de l'Intérieur dévoile les conclusions statistiques du Centre d'analyse et de lutte contre les atteintes aux élus : en 2024, les élus locaux ont subi 2 501 atteintes, soit 30 à 40 par semaine, dont 250 atteintes physiques. "Compte tenu de la concentration du nombre d'élus sur son territoire, la région parisienne est logiquement la plus touchée mais aucun élu en France n'est épargné par l'explosion de la violence", explique-t-il. Selon ses chiffres, les maires sont les principales victimes et concentrent 64% des atteintes. Les conseillers municipaux subissent 18% des atteintes, suivis par les parlementaires victimes de 13% des attaques. François-Noël Buffet craint une augmentation des violences dans la perspective des élections municipales 2026 et promet qu'un "pack nouvel élu" sera diffusé dans le cadre de cette échéance. Il veut également généraliser les boutons d'appels d'urgence. Affaire Bétharram : François Bayrou s'enfonce dans le mensongeAlain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Bétharram, assure que le surveillant condamné en 1996 pour une gifle sur un élève était toujours présent dans l'établissement l'année suivante et a même obtenu une promotion étant CPE. Interrogé sous serment par les députés membres de la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires, le Premier ministre, qui était ministre de l'Education à l'époque des faits, a présenté un courrier mentionnant le renvoi de ce surveillant. Le collectif des victimes y a répondu en publiant un document issu de la revue de l'établissement catholique sur lequel, pour l'année scolaire 1997-1998, ce surveillant figure dans l'organigramme au poste de conseiller principal d'éducation pour les élèves d'âge moyen et pour l'internat. Ce surveillant, surnommé "Sanglier" par les élèves, avait été poursuivi après une gifle assénée en 1995 à un élève, qui lui avait perforé le tympan. Il avait été condamné en juin 1996 pour "coups et blessures" à 5 000 francs d'amende avec sursis par le tribunal de Pau. Le PDG de Telegram accuse la France d'ingérence dans l'élection roumainePavel Durov, propriétaire de l'application de messagerie Telegram, a accusé publiquement le chef de l'agence française de renseignement extérieur, Nicolas Lerner, de lui avoir demandé de s'immiscer dans les élections roumaines. Selon le milliardaire franco-russe, Nicolas Lerner lui aurait demandé de bannir de l'application les voix conservatrices avant la récente élection présidentielle roumaine qui a vu le candidat pro-UE Nicușor Dan battre le candidat de droite dure George Simion. "Ce printemps, au Salon des Batailles de l'Hôtel de Crillon, Nicolas Lerner, chef des services de renseignement français, m'a demandé d'interdire les voix conservatrices en Roumanie avant les élections. J'ai refusé. Nous n'avons pas bloqué les manifestants en Russie, au Bélarus ou en Iran. Nous n'allons pas le faire en Europe", affirme Durov sur X. La direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) nie catégoriquement ces accusations et affirme dans un communiqué que ses agents ne demanderaient jamais l'interdiction de comptes liés à un processus électoral. Le Quai d'Orsay a également qualifié les allégations de "totalement infondées". Axe Washington/Moscou, Roumanie et Palestine dans la rdp de ce mardiInvitez vos amis et gagnez des récompensesSi vous appréciez Le Monde Moderne, partagez-le avec vos amis et gagnez des récompenses lorsqu'ils s'abonnent. |
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