L'HOPITAL D'ALES EN DANGER
Depuis le printemps les soignant.e.s luttent en psychiatrie, dans les HEPAD, les services hospitaliers, les services d'urgence contre les conditions de travail catastrophiques qui dégradent leur santé et le Soin.
La population dans le désert médical alésien n'a pas d'autre choix que celui du Service Public Hospitalier pour prendre en charge gratuitement, équitablement leur souffrance.
Le service d'urgence d'Ales est au cœur d'un désastre sanitaire annoncé : plus aux normes, submergé par les patients, en sous effectif, matériel vétuste, manque de véhicules…
Le premier ministre vient de confirmer les orientations de son nouveau système de retraite : nous faire travailler plus longtemps pour une pension moindre. Plongeront ainsi dans l'épuisement au travail, la maladie, la maladie professionnelle,la misère les plus fragiles d'entre nous.
Pour endiguer la détérioration sanitaire qui se profile, l'Hôpital Public doit prendre toute sa place dans la résolution de celle-ci. Il est le modèle de la solidarité, de l'approche critique du soin, de son humanisme.
L'étranglement financier permanent de l'hôpital d'Alés et plus particulièrement l'impossibilité pour le service des urgences de jouer son rôle de premier recours, écrasé entre une population fragilisée et des services d'aval déstructurés par 200 000 suppressions de lits.
Nous appelons avec le personnel hospitalier et les pompiers, eux aussi acteurs des soins de premiers secours, à manifester pour la défense d'un service public de haut niveau le :
17 DECEMBRE à Ales