jeudi 18 décembre 2025

Et alors monsieur le président !

 


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Une gestion « plus effrayante que la maladie elle-même »

"Le déclencheur de cette agitation est la gestion jugée brutale de la crise sanitaire liée à la dermatose nodulaire. Contacté par Le Poing, Dominique Soulié, de la Confédération Paysanne de l’Hérault, revendique avec son syndicat la fin de la suppression totale des troupeaux dès qu’une ou quelques bêtes sont contaminées, et plaide pour une vaccination élargie sur la base du volontariat. Au niveau national, la Conf’ dénonce une gestion « plus effrayante que la maladie elle-même ».

« On sait que l’abattage systématique ne marche pas, la maladie continue à s’étendre. », défend-il. Pour Jean-Marc Sabatier, chercheur au CNRS, « des mesures alternatives existent, dont l’isolement temporaire des animaux malades ou des traitements symptomatiques combinés. » Jean-Marc Sabatier était cité dans une enquête de Marianne au titre évocateur, “Antivax, complotistes, partisans de la biodynamie, fans d’OVNI ou de guérisseurs… Ces scientifiques du CNRS en roue libre”, publiée le 1er juin 2025. Il y était désigné comme “personnage important de la désinformation autour de la vaccination”

Aujourd’hui, quatorze mois sont nécessaires pour regagner le statut «indemne» après le vaccin. « Avant d’être une mesure sanitaire, c’est une mesure économique, pour pouvoir permettre aux exportations de ne pas être bloquées par les normes européennes. », enchaîne Dominique Soulié.

La maladie touche désormais quatre départements en Occitanie, poids lourd de l’élevage en France : les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne, où un cas a été annoncé vendredi.

La Coordination Rurale et le Modef**** portent des revendications semblables à celles de la Confédération Paysanne sur la dermatose. Les trois syndicats se retrouvent ensemble sur les rassemblements."
(…)


https://lepoing.net/vers-une-nouvelle-explosion-de-colere-chez-les-agriculteurs-trices/

Anonyme a dit…

AVRIL SE NOURRIT EN DÉCEMBRE !

Avril au Brésil : moteur discret de la filière viande

Non, Avril ne possède pas de marque de viande au Brésil. Mais oui, il contribue directement à la productivité de la filière bovine brésilienne, en intervenant en amont :

* En 2016, Avril est devenu actionnaire majoritaire de Salus Group, spécialiste de la nutrition animale, des additifs, de la biosécurité et des services analytiques pour les élevages.
Ces solutions permettent aux fermes brésiliennes d’augmenter leurs rendements, de réduire les coûts sanitaires, et de produire plus de viande à moindre coût.

* En 2024, Avril a renforcé sa présence industrielle avec Oleon Brasil S.A., dans l’oléochimie, toujours en lien avec les matières premières agricoles.
En clair, Avril ne transforme pas la viande, mais il nourrit les troupeaux qui la produisent. Et ce soutien technico-économique à l’élevage brésilien renforce la concurrence que subissent les éleveurs français.

FNSEA : double discours et intérêts croisés

La FNSEA prétend s’opposer à l’accord Mercosur. Mais son président, Arnaud Rousseau, tire profit de ce même système, en développant des activités qui favorisent l’exportation de viande brésilienne vers l’Europe.

Ce double discours est intenable : on ne peut pas défendre les éleveurs français tout en investissant dans la montée en puissance de leurs concurrents directs.

Et que dire de la FNB, censée représenter les éleveurs bovins ? Elle est un bras de la FNSEA, et donc sous la même influence. Pendant ce temps, la Coordination Rurale, section Viandes, alerte depuis des années sur ces incohérences, et dénonce ce modèle agro-industriel mondialisé qui sacrifie les producteurs français.

Un modèle qui enrichit les industriels, pas les agriculteurs
Ce que Rousseau défend, ce n’est pas l’agriculture paysanne, ni la souveraineté alimentaire. C’est un modèle d’agriculture financiarisée, où les intérêts des groupes comme Avril passent avant ceux des éleveurs.

Nutrition animale, biosécurité, oléochimie : tout est pensé pour optimiser les chaînes de production, pas pour protéger les producteurs.
Les éleveurs français, eux, doivent respecter des normes strictes, subir des charges croissantes, et faire face à une concurrence déloyale."
(…)


https://www.coordinationrurale.fr/lactualite/coordination-rurale-double-role-arnaud-rousseau/