samedi 1 novembre 2025

Un trou de 4 mètres de profondeur se forme sur le parking : il ouvre sa porte et tombe dedans en sortant de sa voiture


2 commentaires:

Anonyme a dit…

REGION
Lʼultime élection avant le big bang

"C’est entendu : les élections municipales se gagnent, ou se perdent, autourd’enjeux majoritairement locaux. Mais cette instabilité politique, inédite sous laVe République, et la proximité de l’élection présidentielle de 2007 donnent à ce scrutin une importance capitale pour les principaux partis.
Sans négliger ce paradoxe du paysage politique français contemporain : les partis qui dominent la scène nationale souffrent d’un faible (voire inexistant)ancrage à l’échelle locale.

1 La France insoumise cherche des élus

Pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, ces municipales constitueront-elles un tournant tant sa stratégie globale semble toute tournée vers la présidentielle? Si une candidature insoumise en solo pourrait rencontrer des difficultés de conquête (comme cela a été observé à Villeneuve-Saint-Georges), LFI ambitionne à minima de gagner un maximum d’élus dans les conseils municipaux. Pour exister plus fortement localement, pour faciliter l’élection de sénateurs ou confirmer sa puissance électorale dans certains quartiers populaires ou centres-villes de métropoles.
Sans oublier le pouvoir de nuisance (et les moyens de pression) qu’ils peuvent exercer sur leurs ex-partenaires du Nouveau Front populaire, en leur mettant des candidats dans les pattes, voire en les maintenant lors de possibles seconds tours. À suivre, à Marseille ou Montpellier notamment.

2 Les Verts pour confirmer 2020

Confirmer l’élection de 2020 qui les avait vus remporter à la surprise générale Bordeaux, Strasbourg, Lyon ou Poitiers, entre autres, le défi n’est pas mince du côté des Verts. D’autant plus que les thématiques qu’ils défendent semblent beaucoup moins prioritaires en 2026 dans l’opinion. Reste à savoir comment ils
vont se positionner, écartelés qu’ils sont entre leurs alliés écologistes ou
socialistes.
« La logique, c’est le rassemblement quand ça s’est bien passé. Mais on part toujours des réalités locales, pas des positions de principe nationales», nous indiquait ainsi jeudi le député Vert de l’Hérault Jean-Louis Roumégas. Lui-même candidat contre le socialiste Michaël Delafosse à Montpellier.

3 Le Parti socialiste défend ses bastions

Le PS peut-il faire mieux que se retrouver en tête d’un tiers des villes de plus de 100 000 habitants en France, comme c’est déjà le cas ? Cela semble difficile.
Conserver ses acquis représenterait une satisfaction. Son unité interne à peu près retrouvée depuis la question de l’alliance avec LFI réglée devrait l’y aider.
Mais pour le PS, le bilan de ces municipales se mesurera aussi à l’aune du résultat dans la capitale. S’il perd la mairie de Paris, ce jugement en sera forcément impacté, quoi qu’il advienne par ailleurs.

4 Le bloc central en quête d’alliances

Dans quel état le bloc central, si tant est qu’il existe encore, arrivera-t-il devant les électeurs en mars ? Si du côté du MoDem ou d’Horizons tout sera fait pour ne pas perdre certaines citadelles (de Pau au Havre), la partie risque d’être plus compliquée à jouer chez Renaissance.
Mais dans tous les cas de figure, des alliances seront indispensables, tant pour éviter certaines défaites que pour espérer des gains notables, à Bordeaux ou à Paris. De là à écrire que l’ancrage de Renaissance sera davantage prégnant après ce scrutin, il y a un pas que peu osent franchir."
…/…

Dimanche 02 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/e5acef28-1c9c-42d3-9e27-4c72bc74...

Anonyme a dit…

…/…

5 Les Républicains et la peur du vide

Entre des défaites enregistrées lors des précédentes élections municipales et des maires élus ayant changé de bord pour rejoindre Renaissance ou Horizons,Les Républicains, contrairement au Parti socialiste, ont enchaîné les revers,essentiellement dans les grandes villes et les métropoles. Ce qui peut se résumer ainsi : Nîmes est aujourd’hui la seule ville de plus de 100 000 habitants administrée par un maire LR.
Comme pour le bloc central, la martingale est à chercher du côté d’alliances à nouer. Et comme pour le PS, son bilan de ce futur scrutin sera réévalué à la hausse si Paris retrouve un maire issu des rangs LR. Qu’il ou elle y soit toujours adhérent(e) ou pas. Autre enjeu non négligeable pour LR : le maintien de samajorité au Sénat restera étroitement lié à sa représentation locale.

6Le Rassemblement national veut plus

Le RN, qui finit désormais systématiquement en tête au premier tour des scrutins nationaux, va-t-il passer le cap lui autorisant une vraie implantation locale ? Il ne compte aucun Département, ni aucune Région, juste une dizaine de villes, dont une seule de plus de 100 000 habitants (Perpignan). Mais pour 2026, le parti de Marine Le Pen s’avance ambitieux comme jamais, s’estimant en capacité « de remporter un certain nombre de villes » supplémentaires, comme nous l’assuraitle député du Gard Yoann Gillet cette semaine.
Cela passera par des succès dans le Nord, en région Paca, et dans l’ex-
Languedoc-Roussillon. Des succès régulièrement jugés possibles mais finalement rarement concrétisés. Une inversion de tendance sera-t-elle observée en mars prochain ? Ce n’est pas la moindre des interrogations soulevées par ce scrutin.
Les élections municipales se tiendront les 15 et 22 mars 2026. Sauf en cas dedissolution de l’Assemblée nationale que le chef de l’État aurait décidée, il
s’agira du dernier scrutin organisé avant la présidentielle de 2027."

Vincent Coste
vcoste@midilibre.com


Dimanche 02 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/e5acef28-1c9c-42d3-9e27-4c72bc74...