"Le coût du projet de réouverture de la ligne ferroviaire Alès-Bessèges ne semble pas évoluer. La facture globale avoisinerait toujours les quelque 68 M€, avec 40 M€ consacrés à la partie Alès-Saint-Ambroix et 20 M€ pour celle comprise entre Saint-Ambroix et Bessèges. Pour mémoire, des rails de réemploi sont stockés depuis plusieurs années sur le site de la gare alésienne. Quant à la réalisation des pôles d’échanges multimodaux, au nombre de quatre, ils restent toujours d’actualité. En revanche, tout est à recommencer en ce qui concerne le débroussaillement des 32 km de voie. Une première opération avait été menée il y a trois ans, suivie d’une seconde quelques mois plus tard, mais, depuis, la nature a évidemment repris ses droits. "SNCF Réseau doit être relancé pour le refaire", concède Jean-Luc Gibelin. À terme, les trains seront appelés à desservir, outre Alès et Bessèges, Alès-Lycée, Salindres, Saint-Julien-de-Cassagnas, Les Fumades, Saint-Ambroix, Molières-sur-Cèze, Gammal et Robiac-Rochessadoule.
Pour autant, le vice-président d’Occitanie semble avoir amer que l’on mette sur la table la défense de chauve-souris découvertes dans un tunnel, en réclamant pour elles "des lieux de compensation", alors qu’elles étaient déjà probablement là lorsque les trains circulaient jadis. Ou que surgisse la protection d’une biodiversité apparue dans des retenues d’eau créées artificiellement depuis la fermeture de la voie. "C’est quoi la normalité ? Celle durant laquelle la vie circulait durant cent ans avec le passage des trains ou durant les vingt ans de suspension du trafic ?", s’interroge-t-il, d’un point de vue peut-être également philosophique. "Bien sûr, il n’est pas question pour la Région de ne pas être protectrice de la nature. Quand nous voulons rouvrir Alès-Bessèges, nous sommes facilitateurs de la biodiversité en général." L’élu sollicite alors "une simplification", un sujet qui a d’ailleurs été préconisé par le président Emmanuel Macron lui-même. "Si la réglementation n’évolue pas, il y aura toujours des gens qui diront que nous ne la respectons pas. Nous faisons du train ; il y a vraiment besoin de cette simplification…" (…)
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Le débroussaillage de la voie est à refaire
"Le coût du projet de réouverture de la ligne ferroviaire Alès-Bessèges ne semble pas évoluer. La facture globale avoisinerait toujours les quelque 68 M€, avec 40 M€ consacrés à la partie Alès-Saint-Ambroix et 20 M€ pour celle comprise entre Saint-Ambroix et Bessèges. Pour mémoire, des rails de réemploi sont stockés depuis plusieurs années sur le site de la gare alésienne. Quant à la réalisation des pôles d’échanges multimodaux, au nombre de quatre, ils restent toujours d’actualité. En revanche, tout est à recommencer en ce qui concerne le débroussaillement des 32 km de voie. Une première opération avait été menée il y a trois ans, suivie d’une seconde quelques mois plus tard, mais, depuis, la nature a évidemment repris ses droits. "SNCF Réseau doit être relancé pour le refaire", concède Jean-Luc Gibelin. À terme, les trains seront appelés à desservir, outre Alès et Bessèges, Alès-Lycée, Salindres, Saint-Julien-de-Cassagnas, Les Fumades, Saint-Ambroix, Molières-sur-Cèze, Gammal et Robiac-Rochessadoule.
Pour autant, le vice-président d’Occitanie semble avoir amer que l’on mette sur la table la défense de chauve-souris découvertes dans un tunnel, en réclamant pour elles "des lieux de compensation", alors qu’elles étaient déjà probablement là lorsque les trains circulaient jadis. Ou que surgisse la protection d’une biodiversité apparue dans des retenues d’eau créées artificiellement depuis la fermeture de la voie. "C’est quoi la normalité ? Celle durant laquelle la vie circulait durant cent ans avec le passage des trains ou durant les vingt ans de suspension du trafic ?", s’interroge-t-il, d’un point de vue peut-être également philosophique. "Bien sûr, il n’est pas question pour la Région de ne pas être protectrice de la nature. Quand nous voulons rouvrir Alès-Bessèges, nous sommes facilitateurs de la biodiversité en général." L’élu sollicite alors "une simplification", un sujet qui a d’ailleurs été préconisé par le président Emmanuel Macron lui-même. "Si la réglementation n’évolue pas, il y aura toujours des gens qui diront que nous ne la respectons pas. Nous faisons du train ; il y a vraiment besoin de cette simplification…"
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https://www.midilibre.fr/2025/11/01/quand-nous-voulons-rouvrir-ales-besseges-nous-sommes-facilitateurs-de-la-biodiversite-en-general-un-projet-face-aux-embuches-reglementaires-13026441.php
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