Un mineur a été interpellé et placé en garde à vue mardi à Vesoul, en Haute-Saône, suspecté d’avoir enfariné le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, venu visiter une foire agricole ce mardi 25 novembre.
Le candidat d’extrême droite Jordan Bardella n’a pas besoin de faire campagne, les médias des milliardaires la font à sa place : sondages bidons, diffamations quotidiennes contre la gauche, reportages anxiogènes et obsession sur l’Islam. Le représentant du RN n’a même pas à ouvrir sa bouche pour engranger des points. Heureusement pour lui, car il ne sait pas aligner deux phrases cohérentes, et n’a jamais travaillé de sa vie.
Ainsi, il se contente d’aller de ville en ville, escorté par la police, pour faire des selfies avec ses fans.
Mardi 25 novembre, ça ne s’est pas passé comme prévu. Bardella est allé à Vesoul et a été enfariné par un lycéen. Ce dernier a réussi à franchir les barrages policiers et à tromper le gros service de sécurité du parti d’extrême droite.
Les gros bras du RN voulaient éviter à tout prix que des images de cette contestation ne sortent. Ils ont exfiltré Bardella loin des caméras et ont braqué des flashs et lampes torches vers les journalistes présents pour les empêcher de filmer. Libération raconte que les agents de sécurité criaient «Pas de photo !» et cachaient les objectifs avec leurs mains, tout en mettant un parapluie devant Bardella.
Manque de bol, une vidéo amateur a fini par être diffusée ce mercredi. N’hésitez pas à la partager, ça énerve le RN.
Quant au courageux lycéen, il a été embarqué et placé en garde à vue. On se demande pourquoi : la farine n’a jamais blessé personne. Il a tout notre soutien.
Bardella bénéficie d’une milice gratuite à son service en permanence : la Police nationale. Trois jours plus tôt, le 23 novembre, lors d’un déplacement à Saint-Malo, il avait été protégé par des dizaines de CRS, qui avaient repoussé les contre-manifestants loin du lieu de son arrivée. Les policiers ont même tiré une grenade de désencerclement sans sommation pour disperser les opposants aux RN, blessant notamment une dame de 76 ans.
On ne peut que saluer le courage des personnes de tous les âges, lycéennes ou retraitées, qui continuent de tenir tête au fascisme."
"Ce qui ne correspond pas, sur le papier, aux projets du parti d’extrême droite et de sa (vraie) cheffe de file : Marine Le Pen. Dans un entretien publié dans le week-end, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a tenu à rappeler qu’elle comptait bien, si la justice l’y autorise, porter encore les couleurs de son camp en 2027. « Je ne renonce absolument pas », a-t-elle assuré à Ouest France.
Après la parution du sondage Odoxa, et tandis que de nombreux cadres du RN se félicitaient du bon score affiché par Jordan Bardella, certains proches de Marine Le Pen sont montés au créneau pour défendre leur patronne. « Marine Le Pen est notre candidate pour 2027 quoi qu’il arrive », a rappelé au micro de BFMTV Sébastien Chenu, très proche de la fille de Jean-Marie Le Pen et par ailleurs vice-président du RN. De quoi, sans doute, expliquer cet ajout artificiel."
"Sur France-Inter, mardi 25 novembre, Sébastien Chenu a reproduit un grand classique de l’extrême droite française : louvoyer autour d’une position franche tenue quelques jours plus tôt. En l’occurrence, le projet du Rassemblement national consistant à liquider purement et simplement le Centre national du Cinéma (CNC), cette officine publique qui, selon lui, dilapiderait l’argent des Français en finançant « des navets et des films gauchistes » (la formule est du député RN Matthias Renault).
S’attaquer au CNC revient, pour le parti lepéniste, à court-circuiter une affaire qui roule : rappelons que cet organisme est une structure strictement autofinancée par l’activité des spectateurs dans toutes les salles de France : une taxe est prélevée sur chaque billet vendu – qu’il s’agisse de « Fast and Furious 8 » ou du dernier Desplechin – et cette manne est ensuite redistribuée en aides diverses, formatées selon la taille de la production, ses besoins et ses particularités (aide à l’écriture, à la distribution etc.). Un modèle économique, copié notamment en Corée du Sud, en Allemagne ou au Brésil, et que le monde entier nous envie – c’est une tarte à la crème d’en souligner les vertus, autant qu’une incontestable vérité.
La semaine dernière, sur France-Info, Sébastien Chenu, déjà, nuançait la virulence de Matthias Renault, rétropédalant sur le procès en propagande, avant de livrer une analyse, disons spartiate, mais pour le moins intrigante : « Un bon film se juge au nombre d’entrées qu’il fait. Un film sans spectateurs devant la toile, est-ce qu’il mérite d’être soutenu, financé ? », claironnait-il.
Si l’on suit son raisonnement, Chenu lâcherait ses aides au terme de la carrière du film en salle, ce qui reviendrait à verser un bonus à un champion du box office a priori déjà rentable. Ou alors, le vice-président du RN pense-t-il plutôt à un système de remboursement lié aux résultats du film aidé ? En gros, les producteurs seraient sommés de rendre l’argent préalablement prêté en cas d’échec public ?"
5 commentaires:
Voilà l'authentique version...
Politique | Le président du RN Jordan Bardella enfariné lors de la foire agricole de Vesoul
Sud Ouest
https://youtube.com/shorts/mcgQckW0CQ4?si=DuZFxi0pXOUEfZiK
Un mineur a été interpellé et placé en garde à vue mardi à Vesoul, en Haute-Saône, suspecté d’avoir enfariné le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, venu visiter une foire agricole ce mardi 25 novembre.
TRAVAIL, FARINE, PATRIE !
Le candidat d’extrême droite Jordan Bardella n’a pas besoin de faire campagne, les médias des milliardaires la font à sa place : sondages bidons, diffamations quotidiennes contre la gauche, reportages anxiogènes et obsession sur l’Islam. Le représentant du RN n’a même pas à ouvrir sa bouche pour engranger des points. Heureusement pour lui, car il ne sait pas aligner deux phrases cohérentes, et n’a jamais travaillé de sa vie.
Ainsi, il se contente d’aller de ville en ville, escorté par la police, pour faire des selfies avec ses fans.
Mardi 25 novembre, ça ne s’est pas passé comme prévu. Bardella est allé à Vesoul et a été enfariné par un lycéen. Ce dernier a réussi à franchir les barrages policiers et à tromper le gros service de sécurité du parti d’extrême droite.
Les gros bras du RN voulaient éviter à tout prix que des images de cette contestation ne sortent. Ils ont exfiltré Bardella loin des caméras et ont braqué des flashs et lampes torches vers les journalistes présents pour les empêcher de filmer. Libération raconte que les agents de sécurité criaient «Pas de photo !» et cachaient les objectifs avec leurs mains, tout en mettant un parapluie devant Bardella.
Manque de bol, une vidéo amateur a fini par être diffusée ce mercredi. N’hésitez pas à la partager, ça énerve le RN.
Quant au courageux lycéen, il a été embarqué et placé en garde à vue. On se demande pourquoi : la farine n’a jamais blessé personne. Il a tout notre soutien.
Bardella bénéficie d’une milice gratuite à son service en permanence : la Police nationale. Trois jours plus tôt, le 23 novembre, lors d’un déplacement à Saint-Malo, il avait été protégé par des dizaines de CRS, qui avaient repoussé les contre-manifestants loin du lieu de son arrivée. Les policiers ont même tiré une grenade de désencerclement sans sommation pour disperser les opposants aux RN, blessant notamment une dame de 76 ans.
On ne peut que saluer le courage des personnes de tous les âges, lycéennes ou retraitées, qui continuent de tenir tête au fascisme."
https://contre-attaque.net/2025/11/26/bardella-enfarine-par-un-lyceen-malgre-sa-protection-policiere/
PATRIARCAT VERSUS MATRIARCAT
"Ce qui ne correspond pas, sur le papier, aux projets du parti d’extrême droite et de sa (vraie) cheffe de file : Marine Le Pen. Dans un entretien publié dans le week-end, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a tenu à rappeler qu’elle comptait bien, si la justice l’y autorise, porter encore les couleurs de son camp en 2027. « Je ne renonce absolument pas », a-t-elle assuré à Ouest France.
Après la parution du sondage Odoxa, et tandis que de nombreux cadres du RN se félicitaient du bon score affiché par Jordan Bardella, certains proches de Marine Le Pen sont montés au créneau pour défendre leur patronne. « Marine Le Pen est notre candidate pour 2027 quoi qu’il arrive », a rappelé au micro de BFMTV Sébastien Chenu, très proche de la fille de Jean-Marie Le Pen et par ailleurs vice-président du RN. De quoi, sans doute, expliquer cet ajout artificiel."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/marine-le-pen-incrustee-par-le-rn-dans-ce-sondage-sur-la-presidentielle-qui-ne-la-teste-meme-pas_257588.html
Il a voulu voir Vesoul et il a vu Vesoul…
https://www.liberation.fr/politique/jordan-bardella-enfarine-a-vesoul-un-mineur-en-garde-a-vue-20251125_PIHLJZGNUJFJXPAEGEF2WUK73E/
CHENU ET LES CHAISES À PORTEUR!
"Sur France-Inter, mardi 25 novembre, Sébastien Chenu a reproduit un grand classique de l’extrême droite française : louvoyer autour d’une position franche tenue quelques jours plus tôt. En l’occurrence, le projet du Rassemblement national consistant à liquider purement et simplement le Centre national du Cinéma (CNC), cette officine publique qui, selon lui, dilapiderait l’argent des Français en finançant « des navets et des films gauchistes » (la formule est du député RN Matthias Renault).
S’attaquer au CNC revient, pour le parti lepéniste, à court-circuiter une affaire qui roule : rappelons que cet organisme est une structure strictement autofinancée par l’activité des spectateurs dans toutes les salles de France : une taxe est prélevée sur chaque billet vendu – qu’il s’agisse de « Fast and Furious 8 » ou du dernier Desplechin – et cette manne est ensuite redistribuée en aides diverses, formatées selon la taille de la production, ses besoins et ses particularités (aide à l’écriture, à la distribution etc.). Un modèle économique, copié notamment en Corée du Sud, en Allemagne ou au Brésil, et que le monde entier nous envie – c’est une tarte à la crème d’en souligner les vertus, autant qu’une incontestable vérité.
La semaine dernière, sur France-Info, Sébastien Chenu, déjà, nuançait la virulence de Matthias Renault, rétropédalant sur le procès en propagande, avant de livrer une analyse, disons spartiate, mais pour le moins intrigante : « Un bon film se juge au nombre d’entrées qu’il fait. Un film sans spectateurs devant la toile, est-ce qu’il mérite d’être soutenu, financé ? », claironnait-il.
Si l’on suit son raisonnement, Chenu lâcherait ses aides au terme de la carrière du film en salle, ce qui reviendrait à verser un bonus à un champion du box office a priori déjà rentable. Ou alors, le vice-président du RN pense-t-il plutôt à un système de remboursement lié aux résultats du film aidé ? En gros, les producteurs seraient sommés de rendre l’argent préalablement prêté en cas d’échec public ?"
https://www.nouvelobs.com/culture/20251126.OBS110102/le-rn-veut-la-fin-des-aides-au-cinema-et-son-projet-est-digne-des-plus-grands-nanars.html
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