🔴 « La France insoumise a pris connaissance du délibéré du tribunal suite à une plainte déposée contre M. Raphael Enthoven qui avait qualifié la France insoumise de « mouvement détestable, violent, complotiste, passionnément antisémite », de « tellement cons » ou encore de « club de déficients ». Le tribunal reconnaît que les propos de Raphaël Enthoven contre la France insoumise relèvent de l’injure mais considère qu’ils ne doivent pas être condamnés au regard de la liberté d’expression et de la fonction de polémiste de Raphaël Enthoven. Ce délibéré est absolument incompréhensible. La liberté d’expression fait partie de nos libertés fondamentales. Elle réside dans le droit de chacun à exprimer librement ses opinions. Toutefois, elle n’est pas absolue et une injure doit être condamnée puisqu’elle dépasse les limites admissibles de la liberté d’expression. De même, le tribunal semble reconnaitre à Raphaël Enthoven un droit particulier en raison de « ses activités d’essayiste, de chroniqueur de radio et de télévision, de passeur de philosophie, d’éditorialiste pour l’hebdomadaire politique Franc-Tireur » et de ses prises de position régulières « sur un mode polémique ». Nous rappelons donc qu’il n’existe pas de droit à l’injure qui serait accordé à une personne en raison de sa notoriété ou de ses habitudes. La France insoumise est sidérée par une telle décision, qui revient à reconnaitre un privilège de droit d’injure accordé à certains contre d’autres. Qui peut imaginer un débat public dans lequel les injures de Monsieur Enthoven deviendraient désormais la norme au nom de la liberté d’expression ? La France insoumise va faire connaître largement cette décision inique et continuera à lutter par tous les moyens nécessaires pour faire respecter sa dignité, celle de ses élus, de ses militants et de ses millions d’électrices et d’électeurs. »
➡️ https://lafranceinsoumise.fr/2025/11/06/communique-de-la-france-insoumise-9/ ----------- Message transféré depuis le fil du journal Informations ouvrières. Pour suivre l’actualité du journal, abonnez-vous au canal Telegram d'Informations ouvrières.
"À elle seule, la création de la nouvelle entrée et des nouveaux espaces « d’abord estimée à 450 millions d’euros » a été réévaluée « à 667 millions en juin 2025 », pointe-t-elle, estimant que le chantier est par ailleurs « porteur de nombreux risques de dérapages de coûts compte tenu de sa complexité ».
D’une façon générale, la Cour des comptes estime que le projet dans son ensemble a été engagé « sans étude préalable, qu’il s’agisse d’études de faisabilité technique et architecturale, de définition des besoins fonctionnels, d’évaluation financière ou encore d’impact sur les flux de visiteurs ». « De même, aucune évaluation des coûts de fonctionnement induits par l’ouverture de ces nouveaux espaces, ainsi que des besoins en ressources humaines supplémentaires pour les faire vivre, n’a été menée en amont », fustigent les auteurs du rapport.
Au moment des annonces, l’entourage d’Emmanuel Macron avait souligné que seule une « part très minoritaire » sera financée par l’État. Mais alors que les finances françaises sont dans le rouge, et que leur rétablissement est devenu une priorité pour le gouvernement, cet argument ne convainc pas la Cour des comptes. « Les ressources de mécénat, qui ont pris une place croissante dans le financement de l’établissement, n’en constituent pas moins une dépense fiscale qui pèse également in fine sur le budget de l’État », rappelle-t-elle, au vu des défiscalisations octroyées à ceux qui investissent dans le patrimoine.
Conclusion : merci de revoir vos priorités. De l’avis de la Cour des comptes, celles-ci doivent porter sur des « investissements en faveur de la mise aux normes des installations techniques du musée (notamment de sûreté et de sécurité) et de la rénovation du clos et couvert ». Les achats d’œuvre doivent également être « réduits », « ainsi que les projets de rénovation muséographique ». Le Palais appréciera."
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🔴 « La France insoumise a pris connaissance du délibéré du tribunal suite à une plainte déposée contre M. Raphael Enthoven qui avait qualifié la France insoumise de « mouvement détestable, violent, complotiste, passionnément antisémite », de « tellement cons » ou encore de « club de déficients ».
Le tribunal reconnaît que les propos de Raphaël Enthoven contre la France insoumise relèvent de l’injure mais considère qu’ils ne doivent pas être condamnés au regard de la liberté d’expression et de la fonction de polémiste de Raphaël Enthoven.
Ce délibéré est absolument incompréhensible. La liberté d’expression fait partie de nos libertés fondamentales. Elle réside dans le droit de chacun à exprimer librement ses opinions. Toutefois, elle n’est pas absolue et une injure doit être condamnée puisqu’elle dépasse les limites admissibles de la liberté d’expression.
De même, le tribunal semble reconnaitre à Raphaël Enthoven un droit particulier en raison de « ses activités d’essayiste, de chroniqueur de radio et de télévision, de passeur de philosophie, d’éditorialiste pour l’hebdomadaire politique Franc-Tireur » et de ses prises de position régulières « sur un mode polémique ». Nous rappelons donc qu’il n’existe pas de droit à l’injure qui serait accordé à une personne en raison de sa notoriété ou de ses habitudes.
La France insoumise est sidérée par une telle décision, qui revient à reconnaitre un privilège de droit d’injure accordé à certains contre d’autres. Qui peut imaginer un débat public dans lequel les injures de Monsieur Enthoven deviendraient désormais la norme au nom de la liberté d’expression ?
La France insoumise va faire connaître largement cette décision inique et continuera à lutter par tous les moyens nécessaires pour faire respecter sa dignité, celle de ses élus, de ses militants et de ses millions d’électrices et d’électeurs. »
➡️ https://lafranceinsoumise.fr/2025/11/06/communique-de-la-france-insoumise-9/
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Priorités présidentielles à revoir
"À elle seule, la création de la nouvelle entrée et des nouveaux espaces « d’abord estimée à 450 millions d’euros » a été réévaluée « à 667 millions en juin 2025 », pointe-t-elle, estimant que le chantier est par ailleurs « porteur de nombreux risques de dérapages de coûts compte tenu de sa complexité ».
D’une façon générale, la Cour des comptes estime que le projet dans son ensemble a été engagé « sans étude préalable, qu’il s’agisse d’études de faisabilité technique et architecturale, de définition des besoins fonctionnels, d’évaluation financière ou encore d’impact sur les flux de visiteurs ». « De même, aucune évaluation des coûts de fonctionnement induits par l’ouverture de ces nouveaux espaces, ainsi que des besoins en ressources humaines supplémentaires pour les faire vivre, n’a été menée en amont », fustigent les auteurs du rapport.
Au moment des annonces, l’entourage d’Emmanuel Macron avait souligné que seule une « part très minoritaire » sera financée par l’État. Mais alors que les finances françaises sont dans le rouge, et que leur rétablissement est devenu une priorité pour le gouvernement, cet argument ne convainc pas la Cour des comptes. « Les ressources de mécénat, qui ont pris une place croissante dans le financement de l’établissement, n’en constituent pas moins une dépense fiscale qui pèse également in fine sur le budget de l’État », rappelle-t-elle, au vu des défiscalisations octroyées à ceux qui investissent dans le patrimoine.
Conclusion : merci de revoir vos priorités. De l’avis de la Cour des comptes, celles-ci doivent porter sur des « investissements en faveur de la mise aux normes des installations techniques du musée (notamment de sûreté et de sécurité) et de la rénovation du clos et couvert ». Les achats d’œuvre doivent également être « réduits », « ainsi que les projets de rénovation muséographique ».
Le Palais appréciera."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/emmanuel-macron-aussi-en-prend-pour-son-grade-dans-le-rapport-de-la-cour-des-comptes-sur-le-louvre_256868.html
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