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dimanche 9 novembre 2025
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11 commentaires:
"On travaille aussi sur la vigne"
"En Occitanie, nous avons surtout de la vigne…
Le retrait potentiel de pesticides concerne quasiment toutes les filières agricoles. Sur la vigne, on est en train de revoir l’utilisation de produits à base de cuivre. L’étude n’est pas finalisée.
Je préside le conseil scientifique de l’Institut français de la vigne et du vin qui travaille sur un des quatre gros projets actuels en matière de recherches alternatives aux traitements de la vigne.
Le rapport montre combien les alternatives sont complexes, il fait état de la bonne volonté des agriculteurs, qu’on dit souvent réticents.
Je suis allé sur le terrain dans le Lot auprès des producteurs de noisettes, à Lyon pour la cerise, à Avignon pour les pommes… les gens que j’ai rencontrés ne sont pas dans la résistance. Ils sont conscients que des produits utilisés autrefois ne doivent plus l’être.
Mais l’avantage des produits chimiques, c’est qu’ils sont très simples à utiliser et très efficaces. Pour les remplacer, on est obligé d’associer différentes méthodes, prophylaxie, biocontrôle, variétés résistantes, etc. C’est un travail difficile qui prend du temps, et de l’apprentissage, ce qu’on néglige souvent.
On est aujourd’hui dans un temps de construction de ces références, sachant, vous le rappelez, qu’il faut aussi que les produits soient disponibles, que la solution soit économiquement viable, que les rendements restent corrects pour demeurer compétitif… ?
C’est pour ça que c’est difficile. On veut garder une agriculture compétitive, on veut que les agriculteurs gagnent leur vie. Et remplacer des produits très simples d’utilisation et très efficaces n’est pas une évidence. Mais l’ensemble des filières que j’ai rencontrées sont bien engagées dans cette transition. On est au milieu du gué. Il faut maintenir l’effort.
"La capacité de changer les choses"
D’autant que le produit doit être beau…
Il y a une forme d’injustice, parce qu’on reproche beaucoup de choses aux agriculteurs, mais pour présenter un produit impeccable au client, sans traitement, est difficile. Ce n’est pas qu’on ait jamais essayé. Il y a eu une tentative avec la campagne de communication sur les fruits et légumes "moches". Elle a été abandonné, les gens ne les achètent pas.
On a les moyens de passer le cap ?
L’État a mis de l’argent pour soutenir les plans de recherche et développement. Le plan Parsada par exemple, cible la recherche d’alternatives aux produits phytosanitaires pour anticiper les retraits de molécules. C’est un plan très ambitieux, avec de gros moyens. Le plan a commencé en 2024, les projets durent 5 ans, et ils ont la capacité de changer les choses. À l’Inrae, 450 chercheurs et ingénieurs travaillent de près ou de loin sur ce sujet.
On entend souvent qu’il y a un recul de l’écologie…
Je n’ai pas ce sentiment. Il faut dépassionner le débat. Quand on discute avec les producteurs, ça se passe très bien.
Est-ce que toutes ces solutions alternatives sont étudiées à l’aune du changement climatique et peut-être de nouveaux parasites, de nouvelles conditions d’hygrométrie, de sécheresse, de chaleur… ?
Oui. Le changement climatique vient perturber les choses, de nouveaux parasites qui arrivent. Pour les producteurs c’est un souci supplémentaire. C’est ce qu’on appelle des invasions biologiques. Pour que ça parle aux gens, on peut faire le parallèle avec l’arrivée du moustique-tigre qui se répand à toute vitesse. On a l’équivalent en agriculture, la punaise diabolique pour la noisette, la mouche de la cerise…
On dit le lobby de la chimie très actif, vous n’avez pas de pressions des industriels ?
Non, on n’a la pression de personne. Et c’est tant mieux."
https://www.midilibre.fr/2025/11/04/neonicotinoides-les-alternatives-existent-elles-sont-nombreuses-les-agriculteurs-ne-nous-ont-pas-attendus-pour-les-mettre-en-place-13030843.php
HAVRE DE PAIX OU DE DÉSOLATION?
Alexandra Lamy : sa région détériorée par les touristes
"Un endroit où elle se sent bien et où elle a pu passer du temps pendant le confinement, entourée de sa sœur, son beau-frère et leurs enfants. "Trois jours avant le confinement, on s'est dit qu'on allait descendre dans le Sud. C'est comme si on était gamines et qu'on se retrouvait ensemble à la maison, c'est super !", avait-elle indiqué à Europe 1 avant d'ajouter : "Je passe plus de temps à faire à manger comme on est quatre, alors qu'avant, je déjeunais sur le pouce. Je me remets énormément à la cuisine, chose que je ne faisais pas depuis longtemps".
Malheureusement, depuis quelque temps, la comédienne de 54 ans voit sa belle région être détériorée par les touristes qui semblent se foutre de l'environnement et de la nature. "Mais ça, c'est au début de l'été. Quand on arrive à la fin du mois d'août, on retrouve n'importe quoi. Certains comportements me rendent folle", s'est-elle indignée auprès de Féminin psycho. "Il faut continuer à éduquer et sensibiliser nos enfants", lance-t-elle, prête à faire bouger les choses."
https://www.grazia.fr/people/alexandra-lamy--maison-de-verdure-dans-les-cevennes-est-devenue-son-havre-de-paix-1101089.html
De Valleraugue dans la vallée de l'Hérault jusqu'au sommet de l'Aigoual, le sentier des 4000 marches en plein cœur du Parc national des Cévennes, est une rando réservée aux randonneurs entraînés
"Atteindre le sommet de l'Aigoual en profitant de panoramas exceptionnels, c'est la promesse des 4000 marches : Une rando réservée aux sportifs car le dénivelé est important précise Maryline Bertrand, directrice de l'Office de tourisme Aigoual-Causses-Cévennes.
1320 m et un parcours caillouteux et escarpé de 24 km AR, au départ du parvis de l'église de Valleraugue. Le sentier balisé en jaune vous fera traverser quatre étages de végétation de l'Aigoual. Parvenu à l'Observatoire météo à 1567m, la vue à 360° est spectaculaire entre Mont Lozère, Auvergne et Méditerranée."
https://www.francebleu.fr/emissions/l-escapade/les-4000-marches-de-l-aigoual-une-montee-emblematique-du-mont-aigoual-par-sa-facade-sud-6445193
LOCALE
Soupçons de favoritisme : « Aux Logis cévenols, les dossiers ont disparu »
Où sont passés les documents ? En 2019, le parquet d’Alès ouvre une
enquête préliminaire pour favoritisme dans le cadre de la construction
de 180 logements à la Maison des élèves de l’école des Mines d’Alès. À la faveur de nouvelles révélations, le dossier pourrait rebondir. Selon nos informations, des dossiers importants, en lien avec la passation de marchés, et réclamés par
l’autorité judiciaire, ne lui auraient pas été remis au motif qu’ils auraient tout simplement “disparu”.
Une enquête de la brigade financière de la PJ
Les premières investigations sont ordonnées à partir de 2019. L’enquête est confiée à la brigade financière de la Direction territoriale de police judiciaire(DTPJ) de Montpellier. Certaines personnes clés du dossier sont interrogées,
notamment du personnel des Logis cévenol et le maire d’Alès Max Roustan.
D’autres auditions sont réalisées sous le régime de la garde à vue.
En 2022, le procureur de l’époque, François Schneider, indiquait à ce sujet : «Pour deux des mis en cause, il existe des éléments permettant de penser quedes faits de favoritisme ont été commis dans l’attribution de marchés. » À ce stade de la procédure, le patron du parquet n’avait pas souhaité que des
perquisitions soient effectuées aux Logis cévenols. Des réquisitions, des
demandes écrites, étaient donc parvenues à l’office afin d’obtenir des éléments comptables liés à la commande publique. Ces demandes concernent les dossiers des entreprises qui n’ont pas été retenues lors de l’appel d’offres. « Les
dossiers sont perdus », indique en réponse l’organisme HLM. Seul ne subsisterait que le fichier concernant l’entreprise retenue. Dans ces conditions, il paraîtdifficile pour les enquêteurs de comparer et d’analyser les propositions des uns
et des autres et ainsi déterminer si des sociétés ont pu être défavorisées au profit d’autres.
Dès le montage du dossier en 2016, l’affaire semble mal engagée. L’École des Mines d’Alès, devenue depuis IMT Mines Alès, valide un double projet de campus à l’américaine adossé à la construction de logements pour les étudiants.
La puissante Association des anciens élèves de l’école, porte le projet deconstruction des logements. Patrick Pouyané, PDG de Total et président du conseil d’administration de l’École, entérine le projet à 30 M€, partiellement financé par de l’argent public.
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Lundi 10 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/575e1c88-62ce-45a6-b819-6fef96fb0...
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"Sur fond de guerre interne entre deux factions d’anciens élèves, qui luttent pour la prise de contrôle de l’association gestionnaire du parc immobilier, le volet logement avance au rythme des différentes décisions de justice. Risqué d’unpoint de vue juridique, le projet tel qu’envisagé par ces anciens élèves aux manettes et les permanents de l’association, en lien avec un architecte et une
entreprise de gros œuvre, est retoqué par les Logis cévenols. Un concours
d’architecte et des appels d’offres sont alors lancés pour tout remettre à plat. Infine, le cabinet d’architecte initialement pressenti est celui qui est retenu.
Suspicieux, les autres anciens élèves des Mines, les opposants, déposent plainte contre X, pour délit de favoritisme. L’association Anticor se joint à son tour à la procédure. En 2021, elle dépose une plainte complémentaire avec constitution de partie civile pour détournement de fonds publics.
Affaire transférée à Nîmes
En 2024, dès son entrée en fonction, le nouveau procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, décide de se dessaisir du dossier. Une plainte au pénal vise une ou plusieurs personnalités municipales. Il paraît difficile pour le parquet d’Alès de traiter cette procédure sereinement. « Après un long travail d’analyse du dossier concernant la construction d’une résidence étudiante, j’ai considéré qu’il fallait que je me déporte. Le procureur général a décidé de dépayser l’affaire. ». La disparition de certaines pièces sensibles contribue à renforcer l’opacité de ce dossier. « Les investigations sont toujours en cours », confirme une source. La justice pourrait ne pas se satisfaire de la réponse elliptique des Logis cévenols.
Contactés, les Logis cévenols n’ont pas souhaité s’exprimer sur cette affaire.
Pas de réponse aux réquisitions du parquet mais les investigations se
poursuivent.
Fabrice Andrès
fandres@midilibre.com
Lundi 10 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/575e1c88-62ce-45a6-b819-6fef96fb0...
De lundi 10 au jeudi 20 novembre, des opérations d’entraînement sont prévues la nuit dans ce secteur du nord du Gard.
"Pas d’inquiétudes à avoir si on entend, certaines nuits, des moteurs d’avion ou d’hélicoptère au-dessus de La Grand-Combe.
Selon des informations fournies par la préfecture ce lundi 10 novembre, des opérations d’entraînement sont organisées par l’armée de l’air sur le secteur nord de l’agglomération d’Alès.
Quatre nuits plus intenses
Ces vols devraient, toujours selon les autorités préfectorales, être plus intenses durant les nuits du 17 au 20 novembre entre 18 h et 22 h à chaque soir. Il faut s’attendre, durant toute la période, à des manœuvres en basse altitude."
https://www.midilibre.fr/2025/11/10/des-vols-de-larmee-de-lair-attendus-pendant-plusieurs-nuits-dans-le-ciel-de-la-grand-combe-13044596.php
La renaissance d’une terre
"Vitrine parfaite d’un long processus de reconquête de l’agriculture cévenole (30 à 40 ans) présentant aujourd’hui un grand nombre de maraîchers locaux, de producteurs de châtaignes, de pommes et de fruits rouges. Le tout dans un véritable plan de développement : de la plantation de pommiers plein vent, à variétés de fruits anciennes, à la transformation dans les CUMA (dont la dernière implantée il y a un mois à Génolhac), en passant par les formations au greffage, à la taille des fruitiers ou à leur protection des premières années (à ce jour 2000 pommiers ont été plantés, issus de greffage local et la CUMA en est à ses 36000 litres de jus de pomme).
La présence de la Boutique paysanne La Lausète, complète ce plan de développement et offre un débouché performant aux coopérateurs. Vraie dynamique qui s’est traduite également par la présence des pépiniéristes passionnants, prompts à conseiller. Par la pédagogie exceptionnelle de Sylvie Dupard rendant évidents les fondements de la pratique nécessaire de la taille des arbres fruitiers. On a assisté avec elle et son "Filon vert", à un véritable « show » où gestuelles et intonations vocales ont convaincu en nombre. En face, on trouvait Sabine Rauzier et sa Pomologie déterminant inlassablement les variétés de pomme apportées par le public.
Une première édition réussie pour le "Jus de pomme 100 % Cévennes", cher à Jean-François Jullian, cheville ouvrière acharnée de son développement et de sa promotion. Le concours du meilleur jus de pomme 100 % Cévennes a récompensé dans l’ordre : Valérie Guiot, Aujac, Christine Gerbino, Génolhac et Alexandre Cartoux, Sénéchas."
https://www.midilibre.fr/2025/11/10/le-jus-de-pomme-100-cevennes-a-bien-deborde-du-pressoir-13044220.php
DE LA VIGNE AU PODIUM...
"Et si vous ameniez Pierrick Le Grand jusqu'à la finale de l'élection de Mister Agricole France ? Vigneron depuis sept ans, celui qui est aussi conseiller municipal à Caissargues s'est lancé dans l'aventure il y a quelques jours, pour représenter sa profession. "Quand je l'ai annoncé à mes amis ils ont rigolé. Mon papy, lui, n'a pas trop compris… Mais je lui réexpliquerai" plaisante le Gardois.
C'est justement de son grand-père qu'il tient cette exploitation de 38 hectares. "Je travaille avec ma mère, on fait du blanc, du rosé, du rouge, tout en bio" explique-t-il. Au milieu de ses pieds de vigne, loin de l'agitation du centre-ville, tout n'a pas toujours été facile pour Pierrick Le Grand alors il participe aussi "redonner ses lettres de noblesse au métier"."
https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-vigneron-gardois-candidate-a-l-election-de-mister-agricole-france-7286212
L’effet de foehn, pas très fun...!
"A ces masses d’air vient s’ajouter ce que l’on appelle «l’effet de foehn». Ce phénomène qui peut arriver à tout moment de l’année dans les régions montagneuses (Pyrénées, Alpes, Massif central, Vosges…) a lieu quand un «courant aérien rencontre un relief suffisamment large», expliquait Météo France en 2023. D’un côté du sommet, «ces parcelles d’air s’élèvent. Soumises à une détente (baisse de la pression), elles se refroidissent. Lorsque l’humidité et le refroidissement sont suffisants, leur température atteint celle du point de condensation où les nuages se forment. Une partie de la vapeur d’eau prend ainsi une forme liquide ou solide». De l’autre, à l’inverse, l’air s’assèche et se réchauffe en subissant une compression, ce qui fait grimper le mercure.
Cette fois-ci, ce sera «le vent de sud, asséché en descendant des Pyrénées, [qui va] réchauffe [r] l’air sur le piémont», explique la Chaîne météo. A Pau, le record de 25,8 °C mesuré à cette période de l’année pourrait être atteint. Entre le Béarn et le Bigorre, des températures avoisinant les 27 °C sont également envisagées.
Exceptionnel, cet épisode de douceur ne sera que passager. Dès le week-end prochain, les températures vont à nouveau chuter d’une dizaine de degrés, passant cette fois-ci sous les normales de saison. «Cette transition marquera la fin de cette parenthèse printanière et le retour à des conditions plus automnales, voire hivernales sur certaines régions en début de semaine prochaine», explique la Chaîne météo. Cela n’empêchera pas 2025 d’être, une fois encore, l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre."
https://www.liberation.fr/environnement/climat/la-france-touchee-par-une-vague-de-chaleur-exceptionnelle-aggravee-par-leffet-foehn-20251111_NHRRAVD4HZFBXPXOWYB23RDJ2M/
Après le tire-cul, le tire-fesses ?🤔
"N'importe quel adepte du running à Nîmes (Gard) connaît cet axe, près de la Tour Magne : une montée de 600 mètres, pour un dénivelé positif de 39 mètres, et une pente moyenne de 6.4%. Le chemin de tire-cul est de nouveau à sens unique, dans le sens de la montée. Les travaux d'enrobage sot terminés. Et surtout, le chemin est désormais équipé d'une piste cyclable balisée et protégée sur la droite en montant.
Par conséquent, soyez vigilants : le chemin du Mas de Balan qui était à double sens pendant les travaux, est lui aussi de nouveau à sens unique, dans le sens de la descente."
https://www.francebleu.fr/infos/transports/le-chemin-de-tire-cul-a-nimes-de-nouveau-a-sens-unique-mais-surtout-avec-desormais-une-piste-cyclable-1531910
"Le député de la 5e circonscription, dont fait partie Saint-Jean-du-Gard, a adressé un courrier à Françoise Laurent-Perrigot, afin de répondre à une "véritable exigence de préservation du patrimoine cévenol et du soutien indispensable à l'économie locale"."
(…)
https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/saint-jean-du-gard-le-depute-allegret-pilot-interpelle-le-departement-sur-le-chemin-de-stevenson-155298.php
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