"Mais déjà, grâce aux commerçants, et idéalement situé sur le chemin royal entre Nîmes et Alais, le village commençait à s’ouvrir au monde. Les trois auberges de Vézénobres accueillaient les gens de passage.
Elles étaient tenues par Antoine Galon (actuel relais des Sarrasins), Louis Hairaud sur la route du mas des Gardies et David Bourelly dans la Grand-Rue. On trouvait également quatre boulangeries (celles de Jean Antoine Brunel et Benjamin Fontanieu dans la Grand-Rue, d’Etienne Defague au Bas-Plan et de Louis Vincent au Haut-Plan) et trois boucheries (celles de François Roussel dans la Grand-Rue et d’Etienne Barbusse et Guillaume Deleuze sur la place de la mairie).
C’était un village où il faisait déjà bon vivre et où le garde champêtre Simon Malautier entretenait par son inépuisable activité l’harmonie et la solidarité entre le haut et le bas du village."
40 personnes victimes d’un AVC chaque jour en Occitanie
"Chaque jour en Occitanie, 40 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), 20 resteront lourdement handicapées et 5 décéderont, rappelle l’Agence régionale de santé. Prévention insuffisante, inégalités territoriales, failles du parcours de soins… les Sages émettent 10 recommandations pour mieux prendre en charge l’AVC, un "déficit neurologique brutal causé par un défaut d’irrigation sanguine ou une compression hémorragique dans le cerveau", lié, dans 80 % des cas, à l’obstruction d’une artère cérébrale, rappellent-ils."
Première cause de handicap chez l’adulte
"L’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de décès. Le temps est un facteur majeur du pronostic : en l’absence d’intervention adaptée dans un temps imparti, 4 h 30 pour une thrombolyse (injection par intraveineuse d’une substance chimique pour dissoudre le caillot), 6 h pour une thrombectomie (retirer le caillot avec un cathéter), les dommages s’aggravent. On perd 2 millions de neurones par minute." (…)
"Un communiqué de presse a été envoyé par la Préfecture de la Lozère. Il concerne un rassemblement festif à caractère musical non-déclaré qui est susceptible de s’installer en Occitanie et donc potentiellement en Lozère dès le vendredi 31 octobre. Il pourrait rassembler plusieurs milliers de personnes.
La préfecture rappelle que “ces rassemblements festifs non déclarés, « rave-party » ou « teknival », se multiplient sur le territoire national, occasionnant d’importants troubles à l’ordre public.
Afin de prévenir les risques de troubles à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publiques, le préfet de la Lozère a décidé, par arrêté préfectoral d’interdire la tenue des rassemblements festifs à caractère musical non déclarés, dans l’ensemble du département, du vendredi 31 octobre au lundi 3 novembre 2025." (…)
"Depuis son déménagement, il y a un an, Anaïs Grech ne s’inquiète plus lorsque la pluie tombe avec un peu trop de vigueur lors des épisodes cévenols de l’automne. Jusqu’en 2024, la trentenaire vivait avec son compagnon Michaël Peredes, à Alès (Gard), à 50 mètres du Bruèges, un ruisseau qui, la plupart du temps, paraît inoffensif et traverse un quartier à la périphérie de la sous-préfecture du Gard. Mais, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2014, le Bruèges, rattrapé par deux autres cours d’eau, le Grabieux et le Gardon, sort de son lit, dévastant tout le secteur.
Dans la maison que le couple a acheté trois mois plus tôt, l’eau monte jusqu’à 1,50 mètre. « On a tout perdu, raconte la jeune femme. Les inondations, je n’avais jamais imaginé ce que ça pouvait être. A notre retour, c’était l’apocalypse. Il a fallu plus d’un an pour se débarrasser de l’humidité. Les photos de famille qui étaient encore dans des cartons, jamais nous ne les retrouverons. » Depuis un an, le couple vit avec leur fille de 2 ans dans la commune de Rousson, au nord d’Alès. (…)
"Son idée pour la France, c'est un moyen de transport avec des chevaux et une wagonnette. À Saint-Hilaire-d'Ozilhan (Gard)(Nouvelle fenêtre), le ramassage scolaire se fait à cheval grâce à Doumé Lacroix, cocher. 7 h 30 du matin, petit-déjeuner, brossage de dents, Sacha s'apprête à retrouver les copains. Ils vont voyager en calèche et, pour lui, ça fait toute la différence. "On ne peut pas faire de panne d’essence", lance le petit garçon. Et Sacha n'est pas le seul. Dans ce village d'un millier d'habitants, une petite centaine d'enfants va à l'école et ça les met de bonne humeur. "Même quand il fait froid, on se couvre. Ça ne me gêne pas, moi je suis contente de voir les chevaux le matin, il y a une bonne ambiance", partage Fabienne Fernandez, agent territoriale.
Dix ans que les pas des chevaux résonnent dans les rues du village et les habitants adorent. "Ça rythme nos journées et lorsque vous demandez aux enfants qui sont en fac actuellement, 'quel est ton plus beau souvenir de l'école du village', ils vous répondent : Doumé, la calèche", assure Jacqueline Dollone, habitante du village." (…)
5 commentaires:
Les pieds hors de l'eau...
Une situation géographique idéale
"Mais déjà, grâce aux commerçants, et idéalement situé sur le chemin royal entre Nîmes et Alais, le village commençait à s’ouvrir au monde. Les trois auberges de Vézénobres accueillaient les gens de passage.
Elles étaient tenues par Antoine Galon (actuel relais des Sarrasins), Louis Hairaud sur la route du mas des Gardies et David Bourelly dans la Grand-Rue. On trouvait également quatre boulangeries (celles de Jean Antoine Brunel et Benjamin Fontanieu dans la Grand-Rue, d’Etienne Defague au Bas-Plan et de Louis Vincent au Haut-Plan) et trois boucheries (celles de François Roussel dans la Grand-Rue et d’Etienne Barbusse et Guillaume Deleuze sur la place de la mairie).
C’était un village où il faisait déjà bon vivre et où le garde champêtre Simon Malautier entretenait par son inépuisable activité l’harmonie et la solidarité entre le haut et le bas du village."
https://www.midilibre.fr/2025/10/30/le-village-a-vu-sa-population-doubler-en-deux-siecles-13022611.php
40 personnes victimes d’un AVC chaque jour en Occitanie
"Chaque jour en Occitanie, 40 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), 20 resteront lourdement handicapées et 5 décéderont, rappelle l’Agence régionale de santé. Prévention insuffisante, inégalités territoriales, failles du parcours de soins… les Sages émettent 10 recommandations pour mieux prendre en charge l’AVC, un "déficit neurologique brutal causé par un défaut d’irrigation sanguine ou une compression hémorragique dans le cerveau", lié, dans 80 % des cas, à l’obstruction d’une artère cérébrale, rappellent-ils."
Première cause de handicap chez l’adulte
"L’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de décès. Le temps est un facteur majeur du pronostic : en l’absence d’intervention adaptée dans un temps imparti, 4 h 30 pour une thrombolyse (injection par intraveineuse d’une substance chimique pour dissoudre le caillot), 6 h pour une thrombectomie (retirer le caillot avec un cathéter), les dommages s’aggravent. On perd 2 millions de neurones par minute."
(…)
https://www.centrepresseaveyron.fr/2025/10/29/40-personnes-victimes-dun-avc-chaque-jour-en-occitanie-la-cour-des-comptes-alerte-sur-la-prise-en-charge-en-france-13020797.php
LOZÈRE, TU M'AÈRES !
"Un communiqué de presse a été envoyé par la Préfecture de la Lozère. Il concerne un rassemblement festif à caractère musical non-déclaré qui est susceptible de s’installer en Occitanie et donc potentiellement en Lozère dès le vendredi 31 octobre. Il pourrait rassembler plusieurs milliers de personnes.
La préfecture rappelle que “ces rassemblements festifs non déclarés, « rave-party » ou « teknival », se multiplient sur le territoire national, occasionnant d’importants troubles à l’ordre public.
Afin de prévenir les risques de troubles à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publiques, le préfet de la Lozère a décidé, par arrêté préfectoral d’interdire la tenue des rassemblements festifs à caractère musical non déclarés, dans l’ensemble du département, du vendredi 31 octobre au lundi 3 novembre 2025."
(…)
https://www.lalozerenouvelle.com/suspicion-de-rave-party-en-occitanie/
"Depuis son déménagement, il y a un an, Anaïs Grech ne s’inquiète plus lorsque la pluie tombe avec un peu trop de vigueur lors des épisodes cévenols de l’automne. Jusqu’en 2024, la trentenaire vivait avec son compagnon Michaël Peredes, à Alès (Gard), à 50 mètres du Bruèges, un ruisseau qui, la plupart du temps, paraît inoffensif et traverse un quartier à la périphérie de la sous-préfecture du Gard. Mais, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2014, le Bruèges, rattrapé par deux autres cours d’eau, le Grabieux et le Gardon, sort de son lit, dévastant tout le secteur.
Dans la maison que le couple a acheté trois mois plus tôt, l’eau monte jusqu’à 1,50 mètre. « On a tout perdu, raconte la jeune femme. Les inondations, je n’avais jamais imaginé ce que ça pouvait être. A notre retour, c’était l’apocalypse. Il a fallu plus d’un an pour se débarrasser de l’humidité. Les photos de famille qui étaient encore dans des cartons, jamais nous ne les retrouverons. » Depuis un an, le couple vit avec leur fille de 2 ans dans la commune de Rousson, au nord d’Alès. (…)
https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/11/01/dans-le-gard-une-politique-innovante-de-rachat-et-de-destruction-des-maisons-les-plus-exposees-aux-inondations_6650829_3244.html
"Son idée pour la France, c'est un moyen de transport avec des chevaux et une wagonnette. À Saint-Hilaire-d'Ozilhan (Gard)(Nouvelle fenêtre), le ramassage scolaire se fait à cheval grâce à Doumé Lacroix, cocher. 7 h 30 du matin, petit-déjeuner, brossage de dents, Sacha s'apprête à retrouver les copains. Ils vont voyager en calèche et, pour lui, ça fait toute la différence. "On ne peut pas faire de panne d’essence", lance le petit garçon. Et Sacha n'est pas le seul. Dans ce village d'un millier d'habitants, une petite centaine d'enfants va à l'école et ça les met de bonne humeur. "Même quand il fait froid, on se couvre. Ça ne me gêne pas, moi je suis contente de voir les chevaux le matin, il y a une bonne ambiance", partage Fabienne Fernandez, agent territoriale.
Dix ans que les pas des chevaux résonnent dans les rues du village et les habitants adorent. "Ça rythme nos journées et lorsque vous demandez aux enfants qui sont en fac actuellement, 'quel est ton plus beau souvenir de l'école du village', ils vous répondent : Doumé, la calèche", assure Jacqueline Dollone, habitante du village."
(…)
https://www.franceinfo.fr/replay-jt/france-2/13-heures/gard-dans-ce-village-les-enfants-se-rendent-a-l-ecole-en-caleche_7585061.html
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