> LOCALE
> Crise viticole dans le Gard : lʼappel à lʼaide des vignerons Modef
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> Le millésime 2025 restera dans les mémoires des vignerons gardois comme l'un des plus éprouvants. « C'est une situation compliquée qui touche l'ensemble de la viticulture en France », relève Didier Gadéa, président héraultais du syndicat agricole Modef. Entre sécheresse prolongée,effondrement des prix et politiques agricoles jugées incohérentes, les vignerons
> tirent la sonnette d'alarme.
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> Le plan dʼarrachage vivement contesté
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> « On a subi un gros coup de chaud à la mi-août », explique le viticulteur. Et lesconséquences sont lourdes : « Sur ma cave coopérative, nous avons baissé laproduction de 40 % en 2 ans ». Les trésoreries sont à sec selon Didier qui estimequ'il ne « fait pas du blé. Nous faisons de l'agriculture à long terme ».
> Qui dit sécheresse dit incendie, comme récemment dans l'Aude. « Là où les feuxont démarré, c'était dans des friches : des vignes arrachées ou abandonnées »,énonce Xavier Fabre, président du Modef Gard.
> L'arrachage des vignes représente pour eux le point le plus important. « Lesvignes sont un coupe-feu naturel, rappelle Didier, si on continue de les arracher,ce qui est arrivé dans l'Aude s'étendra à tout le bassin méditerranéen », alerte-t-il. En effet, les mesures gouvernementales déplaisent : « Proposer l'arrachage
> c'est tuer la viticulture », lance Xavier. Leur position est sans équivoque : « On nedoit plus arracher un seul hectare de vignes ». Les vignerons soumettent unemétaphore : « Quand on va chez le médecin, il nous soigne. Il ne compte pas
> nous euthanasier. Pour les vignes, c'est la même chose ».
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> Quelle voie pour lʼavenir ?
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> Au-delà du climat, le marché s'effondre. « Le vin rouge se vend mal, les prix ne
> sont pas au rendez-vous », déplore Xavier Fabre. Leur revendication principaleest claire, « l'encadrement des marges ». Les trois vignerons appellent égalementà repenser le modèle : soutenir le bio, miser sur les cépages résistants, redonner
> du sens à la production. Ils rappellent également que, sans vignerons, « il n'yaurait pas d'œnotourisme, plus de paysages, plus de vie dans nos villages ».
> Pour rappel, l'Occitanie est la première région viticole de France."
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> Léa Cavanihac
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> Dimanche 19 octobre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/4352ebeb -8dad-4eff-9e4e-0fdfe9ee6...
1 commentaire:
"Au bout du chemin caillouteux, entre les vignes et les cerisiers, une parcelle détonne. On devine le jeune âge des arbres, parfaitement alignés, à leur allure frêle. Ces 266 pistachiers ont été plantés ici, à Venasque (Vaucluse), il y a six ans. «L’année dernière, il y avait juste une grappe par-ci par-là, c’est la première année qu’une récolte digne de ce nom a lieu», introduit le responsable des pépinières du Soleil, Maxence Brenguier, à l’entrée du verger avec vue sur le mont Ventoux, en cette matinée ensoleillée de fin septembre. Sur les branches, on aperçoit des fruits charnus aux reflets rougeoyants. L’arboriculteur de 39 ans enfile ses gants et en prélève un premier. «Quand on sent une mobilité de la peau entre nos doigts, c’est là que les fruits sont à maturité», expose Maxence Brenguier. Il retire la première enveloppe, pour laisser découvrir, dans le creux de sa main, une graine verte, enfermée dans une coque entrouverte. Le fruit sec tel qu’on le connaît et qu’on le déguste à l’apéritif. C’est justement à quoi se destinent les pistaches de cette parcelle, de variété kerman, la plus répandue, qui a pour particularité son gros calibre et sa récolte tardive, à la fin de l’été. Au goût, la graine encore fraîche rappelle l’amande."
(…)
https://www.liberation.fr/lifestyle/gastronomie/cest-la-premiere-annee-quune-recolte-digne-de-ce-nom-a-lieu-la-provence-sentiche-de-la-pistache-20251018_QMST6Q4FKZDHDLV5TVG7NDMLUA/
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