mardi 13 août 2024

Le collectif rappelle qu’à «l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, seules 216 places d’hébergement pérennes ont été créées pour les personnes sans-abri isolées installées durablement à proximité́ immédiate des sites olympiques, alors que plus de 3 500 personnes [décompte dans le cadre de la 7e édition de la Nuit de la Solidarité à Paris en janvier 2024, ndlr] dorment dehors chaque nuit dans la capitale».

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Jeux olympiques de Paris : Ces responsables politiques prédisaient le pire, et ils se sont bien plantés" :

«Cacher la misère aux yeux du monde»

«Comme pour les précédentes éditions des JO, Paris 2024 a mis de côté tous les gens qui n'entrent pas dans la carte postale», a pour sa part regretté Antoine de Clerck, membre de Refugee Food, auprès de France 3. «En septembre, on arrivera probablement à un bilan de 15 000 personnes expulsées pendant les Jeux», a-t-il chiffré.

Le collectif interassociations «Le revers de la médaille» dénonce depuis plusieurs mois un «nettoyage social», destiné à invisibiliser les personnes à la rue et «cacher la misère aux yeux du monde». Dans un décompte réalisé d'avril 2023 à mai 2024, le groupe associatif rapportait que «plus de 12 500 personnes ont été expulsées au cours de 138 opérations».

Le collectif rappelle qu'à «l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques, seules 216 places d'hébergement pérennes ont été créées pour les personnes sans-abri isolées installées durablement à proximité́ immédiate des sites olympiques, alors que plus de 3 500 personnes [décompte dans le cadre de la 7e édition de la Nuit de la Solidarité à Paris en janvier 2024, ndlr] dorment dehors chaque nuit dans la capitale». Le chiffre est en augmentation de 16 % par rapport à l'année précédente."

https://www.liberation.fr/sports/jeux-olympiques/jo-de-paris-2024-emmanuel-macron-se-felicite-du-relogement-de-200-grands-marginaux-les-associations-ulcerees-20240812_CKZTLXD5UBAAVNU7KTJJMGPI6I/

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"C’est une première victoire judiciaire pour l’association de lutte contre la corruption Anticor depuis la perte, en juin 2023, de son agrément, ce sésame qui lui permettait depuis 2015 d’agir efficacement en justice dans les affaires d’atteinte à la probité, notamment en cas d’inaction du parquet.

Saisi en urgence par l’association, le juge des référés du tribunal administratif de Paris, statuant en formation collégiale de trois magistrats, a suspendu, vendredi 9 août, la décision implicite du gouvernement, en la personne du premier ministre, Gabriel Attal, le 26 juillet, de « refuser la délivrance de l’agrément sollicité par Anticor » en janvier.

Chargé du « dossier Anticor » en raison du déport du garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, M. Attal « est enjoint » par le juge des référés de « réexaminer la demande d’agrément de l’association Anticor, en tenant compte des motifs de la présente ordonnance, dans un délai de quinze jours à compter de la notification de cette ordonnance ».

Un désaveu pour le gouvernement

L’agrément dont bénéficiait Anticor lui avait été retiré à la suite d’un jugement du tribunal administratif, en juin 2023. La juridiction avait considéré que l’arrêté du gouvernement de 2021 – affirmant, à la suite de divergences internes dans la gouvernance d’Anticor, qu’il existait « un doute sur le caractère désintéressé et indépendant » de l’association – était entaché d’« une erreur de droit ».

Sollicité par Le Monde, le cabinet du premier ministre démissionnaire n’a pas donné suite à ce stade. M. Attal n’était pas représenté par le secrétariat général du gouvernement, le 7 août, lors de l’audience publique de référé devant le tribunal administratif.

« Le tribunal administratif décerne la médaille d’or de l’illégalité au gouvernement dans une décision sans équivoque », réagit Vincent Brengarth, l’avocat de l’association créée en 2002 et engagée à ce jour dans 148 procédures judiciaires, dont plusieurs dossiers sensibles pour l’exécutif, notamment celui en lien avec la mise en examen pour « prise illégale d’intérêts » du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. « L’injonction de procéder au réexamen ne peut conduire à une autre possibilité qu’à la délivrance de l’agrément, toutes les conditions étant réunies », poursuit-il.

L’ordonnance du juge des référés constitue un désaveu pour le gouvernement dans le cadre de cette saga politico-judiciaire à rallonge. S’il rappelle la chronologie des événements et décisions judiciaires depuis l’annulation de l’agrément, en juin 2023, avec effet rétroactif, par le tribunal administratif de Paris, le juge des référés estime que la requête de l’association est justifiée dans la mesure où « la décision attaquée porte atteinte, de manière suffisamment grave et immédiate, à la situation de l’association requérante et à un intérêt public ». Ce qui « justifie d’une situation d’urgence ».
(…)


https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/12/agrement-d-anticor-premiere-victoire-judiciaire-de-l-association-anticorruption_6278213_3224.html

Anonyme a dit…

Notre campagne “le revers de la médaille”

"Le 30 octobre 2023, nous publions une lettre ouverte interpellant Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, les élus et pouvoirs publics, les sponsors et et partenaires des Jeux sur les risques qui pèsent sur les populations en situation d’exclusion et de précarité en raison des bouleversements prévus à Paris et en Ile-de-France et pour ne pas laisser l’exclusion en héritage.

Rassemblées en collectif, plus de 80 associations de solidarité qui agissent au qui agissent au quotidien auprès des personnes en situation de précarité (personnes sans-abri ou mal logées, usagers de drogues, travailleuses du sexe, personnes exilées, bénéficiaires de l’aide alimentaire…) se mobilisent pour que la dynamique des Jeux ne soit pas synonyme de renforcement de l’exclusion, mais qu’au contraire ils lèguent un héritage social positif."
(…)


https://lereversdelamedaille.fr/