Lucie Castets, candidate du NFP à Matignon, en visite à l'usine Duralex | AFP Images
https://youtu.be/B_17-mv8u1A?si=yDNSqLjkn-0OhaDf
Lucie Castets, candidate du NFP à Matignon, visite l'usine Duralex, à La Chapelle-Saint-Mesmin, en compagnie d'Olivier Faure et de Marine Tondelier. Vendredi dernier, le projet de Scop des salariés pour poursuivre l'activité de cette verrerie française a été validé par le tribunal de commerce d'Orléans, sauvant 226 emplois.
"Duralex, le producteur du célèbre verre incassable, a échappé à la fermeture et appartiendra à ses salariés à partir du 1er août. Sur place, l’enthousiasme domine, malgré la conscience des défis colossaux à relever.
« Nous sommes aux anges, mais il y a du boulot. » Devant une salade César « sans salade », le directeur général de Duralex, François Marciano, hésite entre le délice et la trouille. En un mot, il est fébrile. Le 26 juillet, le tribunal de commerce d’Orléans a tranché : Duralex va devenir une société coopérative ouvrière de production (Scop). Dès le 1er août, la société mythique de verre trempé appartiendra à ses salariés, qui plébiscitaient le projet à 60 %. Désormais, Marciano et ses équipes se trouvent au pied de la montagne. Et un peu en tongs, semble-t-il, au vu des enjeux faramineux que représentent la reprise et le maintien à flot d’une usine de cette envergure.
Le 1er août, Duralex ne sera plus aux mains de la Compagnie française du verre, également propriétaire de Pyrex, qui l’avait obtenue à la barre du tribunal d’Orléans en 2021. La reprise par les salariés est activement soutenue par la métropole d’Orléans, qui a prévu d’acheter le site de l’usine, son four et ses prairies occupées par des chevaux, pour une somme évaluée entre 5 et 8 millions d’euros. Dans le dossier consulté par Reporterre, le maire d’Orléans, Serge Grouard, ex-LR, qui n’a pas pu répondre à nos questions, s’engage « avec tout son soutien » à « acquérir le bâti foncier, se porter garant d’emprunts et contribuer aux gains de productivités, notamment sur le sujet de l’eau et de l’énergie ». Un geste censé convaincre les banques de financer le projet. Le dossier comprend aussi des lettres de soutien de la Caisse d’épargne ou du Crédit agricole, mais encore aucun prêt à ce jour. De son côté, la région Centre-Val de Loire double l’apport au capital des salariés à ce jour, environ 120 000 euros." …/…
« Nous devons d’abord prendre le temps de qualifier les événements avant d’en tirer les conclusions. » Le 2 juillet 2023, une semaine après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir policier à Nanterre, Emmanuel Macron disait à ses ministres sa volonté de comprendre ces nuits d’émeutes et de leur apporter une solution. Plus d’un an plus tard, aucune réponse d’ampleur n’a été formulée, et la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin, a suspendu les quelques efforts entrepris. « On a une impression d’inachevé, on est resté sur le quai de la gare sur plusieurs sujets », déplore Alexandre Touzet (Les Républicains), vice-président du département de l’Essonne, qui dirige le groupe de travail Prévention de la délinquance de l’Assemblée des départements de France.
* Des mesures réchauffées
Après les émeutes urbaines, le gouvernement a brillé par sa discrétion pendant le comité interministériel de la ville, le 1er juillet 2023, et le Conseil national de la refondation (CNR), le 5 octobre 2023. Elus locaux et associatifs sont ressortis déçus de ces raouts, qui n’ont donné lieu à aucune grande annonce. « Le CNR a tout de même eu un mérite, estime Fabien Jobard, sociologue spécialiste de la police et invité au conseil, c’est d’avoir mis le gouvernement face à des élus qui n’étaient pas dans une logique du “tout-répressif”. » Deux mois plus tôt, le président de la République expliquait avoir tiré une première leçon des émeutes : « l’ordre, l’ordre, l’ordre ».
C’est quatre mois après les événements, le 26 octobre 2023, que la première ministre, Elisabeth Borne, a dévoilé son plan de bataille. Derrière la fermeté affichée, quelques « axes de réflexion », et peu d’annonces parfaitement inédites. Parmi les principales idées, sanctionner les parents qui « se soustraient à leurs devoirs éducatifs », en leur faisant suivre des stages de responsabilité parentale ou réaliser des travaux d’intérêt général. Renforcer l’encadrement des jeunes délinquants, par exemple par des militaires. Attribuer des compétences judiciaires aux policiers municipaux, comme la possibilité d’accéder à certains fichiers de police. Et permettre une suspension de six mois d’un compte sur les réseaux sociaux en cas de relais de contenus violents ou encourageant à la violence.
Après le départ d’Elisabeth Borne de Matignon, le 9 janvier, certains ministres ont repris le flambeau. Eric Dupond-Moretti, ministre de la justice, annonçait en avril sa volonté de présenter, d’ici à l’été, un projet de loi relatif « à la responsabilité parentale et à la réponse pénale en matière de délinquance des mineurs ». Trois mois et une dissolution plus tard, plus aucune nouvelle de ce projet de loi." (…)
"Mediapart a eu accès à des courriers échangés entre l’administration et Atosca, le concessionnaire de l’autoroute contestée entre Castres et Toulouse. Ils documentent le passage en force de l’entreprise pour déboiser des zones pourtant protégées. Trois nouvelles plaintes ont été déposées cet été en lien avec les chantiers." (…)
***** POUR RAPPEL, LES PROMOTEURS SONT AUSSI DES FINANCEURS DE CARRIÈRE POLITIQUE...!
Autoroute A69 : l'affaire personnelle de Macron ? Off Investigation
https://youtu.be/B-alYMeAgQ4?si=QFJKzrYSLPJHPybn
Nos enquêtes ne peuvent exister qu'avec votre soutien ➡️ https://www.off-investigation.fr/sout... Ep.01 de la série d'investigation « Emmanuel, un homme d'affaires à l’Élysée », saison 2. • La série (Saison 2) | ...
🔎 Synopsis : En cinq mois d'immersion avec Thomas Brail, fondateur du GNSA, nous avons découvert que des actionnaires de projets contestés comme l'autoroute A69 ou une centrale photovoltaïque en Guyane avaient contribué au financement de la carrière politique de Emmanuel Macron (une enquête en 90 minutes signée Clarisse Feletin) 👏 Le 1er juin 2024, ce documentaire s'est vu attribuer le "Prix spécial du jury + de 40 minutes" par le FIGRA (Festival International du Grand Reportage d'Actualité)
🎥 Réalisation : Clarisse Feletin Montage : Bérénice Sevestre et Julien Bouillet Enquête : Robin Couturier, Valentin Wender
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Lucie Castets, candidate du NFP à Matignon, en visite à l'usine Duralex | AFP Images
https://youtu.be/B_17-mv8u1A?si=yDNSqLjkn-0OhaDf
Lucie Castets, candidate du NFP à Matignon, visite l'usine Duralex, à La Chapelle-Saint-Mesmin, en compagnie d'Olivier Faure et de Marine Tondelier. Vendredi dernier, le projet de Scop des salariés pour poursuivre l'activité de cette verrerie française a été validé par le tribunal de commerce d'Orléans, sauvant 226 emplois.
"Duralex, le producteur du célèbre verre incassable, a échappé à la fermeture et appartiendra à ses salariés à partir du 1er août. Sur place, l’enthousiasme domine, malgré la conscience des défis colossaux à relever.
« Nous sommes aux anges, mais il y a du boulot. » Devant une salade César « sans salade », le directeur général de Duralex, François Marciano, hésite entre le délice et la trouille. En un mot, il est fébrile. Le 26 juillet, le tribunal de commerce d’Orléans a tranché : Duralex va devenir une société coopérative ouvrière de production (Scop). Dès le 1er août, la société mythique de verre trempé appartiendra à ses salariés, qui plébiscitaient le projet à 60 %. Désormais, Marciano et ses équipes se trouvent au pied de la montagne. Et un peu en tongs, semble-t-il, au vu des enjeux faramineux que représentent la reprise et le maintien à flot d’une usine de cette envergure.
Le 1er août, Duralex ne sera plus aux mains de la Compagnie française du verre, également propriétaire de Pyrex, qui l’avait obtenue à la barre du tribunal d’Orléans en 2021. La reprise par les salariés est activement soutenue par la métropole d’Orléans, qui a prévu d’acheter le site de l’usine, son four et ses prairies occupées par des chevaux, pour une somme évaluée entre 5 et 8 millions d’euros. Dans le dossier consulté par Reporterre, le maire d’Orléans, Serge Grouard, ex-LR, qui n’a pas pu répondre à nos questions, s’engage « avec tout son soutien » à « acquérir le bâti foncier, se porter garant d’emprunts et contribuer aux gains de productivités, notamment sur le sujet de l’eau et de l’énergie ». Un geste censé convaincre les banques de financer le projet. Le dossier comprend aussi des lettres de soutien de la Caisse d’épargne ou du Crédit agricole, mais encore aucun prêt à ce jour. De son côté, la région Centre-Val de Loire double l’apport au capital des salariés à ce jour, environ 120 000 euros."
…/…
https://reporterre.net/Repris-par-ses-salaries-Duralex-refuse-de-casser
COMMENT ils nous DÉCOURAGENT ? #propagande
Canard Réfractaire
https://youtu.be/bvAwu9boatY?si=4pD89PbpDEnK49wu
Les 3 P de la Propagande...
* Psychologisation
* Peopolisation
* Personnalisation
🦆 l'équipe qui a travaillé sur cette vidéo :
Ecriture : Aymeric
Tournage : Yohan
Montage : Pixel
Miniature : Nina
MUSIQUE :
Intro/outro : @Lamiseultoutseul
« Nous devons d’abord prendre le temps de qualifier les événements avant d’en tirer les conclusions. » Le 2 juillet 2023, une semaine après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir policier à Nanterre, Emmanuel Macron disait à ses ministres sa volonté de comprendre ces nuits d’émeutes et de leur apporter une solution. Plus d’un an plus tard, aucune réponse d’ampleur n’a été formulée, et la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin, a suspendu les quelques efforts entrepris. « On a une impression d’inachevé, on est resté sur le quai de la gare sur plusieurs sujets », déplore Alexandre Touzet (Les Républicains), vice-président du département de l’Essonne, qui dirige le groupe de travail Prévention de la délinquance de l’Assemblée des départements de France.
* Des mesures réchauffées
Après les émeutes urbaines, le gouvernement a brillé par sa discrétion pendant le comité interministériel de la ville, le 1er juillet 2023, et le Conseil national de la refondation (CNR), le 5 octobre 2023. Elus locaux et associatifs sont ressortis déçus de ces raouts, qui n’ont donné lieu à aucune grande annonce. « Le CNR a tout de même eu un mérite, estime Fabien Jobard, sociologue spécialiste de la police et invité au conseil, c’est d’avoir mis le gouvernement face à des élus qui n’étaient pas dans une logique du “tout-répressif”. » Deux mois plus tôt, le président de la République expliquait avoir tiré une première leçon des émeutes : « l’ordre, l’ordre, l’ordre ».
C’est quatre mois après les événements, le 26 octobre 2023, que la première ministre, Elisabeth Borne, a dévoilé son plan de bataille. Derrière la fermeté affichée, quelques « axes de réflexion », et peu d’annonces parfaitement inédites. Parmi les principales idées, sanctionner les parents qui « se soustraient à leurs devoirs éducatifs », en leur faisant suivre des stages de responsabilité parentale ou réaliser des travaux d’intérêt général. Renforcer l’encadrement des jeunes délinquants, par exemple par des militaires. Attribuer des compétences judiciaires aux policiers municipaux, comme la possibilité d’accéder à certains fichiers de police. Et permettre une suspension de six mois d’un compte sur les réseaux sociaux en cas de relais de contenus violents ou encourageant à la violence.
Après le départ d’Elisabeth Borne de Matignon, le 9 janvier, certains ministres ont repris le flambeau. Eric Dupond-Moretti, ministre de la justice, annonçait en avril sa volonté de présenter, d’ici à l’été, un projet de loi relatif « à la responsabilité parentale et à la réponse pénale en matière de délinquance des mineurs ». Trois mois et une dissolution plus tard, plus aucune nouvelle de ce projet de loi."
(…)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/03/mort-de-nahel-un-an-apres-les-emeutes-des-annonces-oubliees-ou-paralysees-par-la-dissolution-de-l-assemblee_6266173_3224.html
"Mediapart a eu accès à des courriers échangés entre l’administration et Atosca, le concessionnaire de l’autoroute contestée entre Castres et Toulouse. Ils documentent le passage en force de l’entreprise pour déboiser des zones pourtant protégées. Trois nouvelles plaintes ont été déposées cet été en lien avec les chantiers."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/050824/a69-comment-l-autoroute-ignore-les-rappels-l-ordre-de-l-etat
*****
POUR RAPPEL, LES PROMOTEURS SONT AUSSI DES FINANCEURS DE CARRIÈRE POLITIQUE...!
Autoroute A69 : l'affaire personnelle de Macron ?
Off Investigation
https://youtu.be/B-alYMeAgQ4?si=QFJKzrYSLPJHPybn
Nos enquêtes ne peuvent exister qu'avec votre soutien ➡️ https://www.off-investigation.fr/sout...
Ep.01 de la série d'investigation « Emmanuel, un homme d'affaires à l’Élysée », saison 2.
• La série (Saison 2) | ...
🔎 Synopsis : En cinq mois d'immersion avec Thomas Brail, fondateur du GNSA, nous avons découvert que des actionnaires de projets contestés comme l'autoroute A69 ou une centrale photovoltaïque en Guyane avaient contribué au financement de la carrière politique de Emmanuel Macron (une enquête en 90 minutes signée Clarisse Feletin)
👏 Le 1er juin 2024, ce documentaire s'est vu attribuer le "Prix spécial du jury + de 40 minutes" par le FIGRA (Festival International du Grand Reportage d'Actualité)
🎥 Réalisation : Clarisse Feletin
Montage : Bérénice Sevestre et Julien Bouillet
Enquête : Robin Couturier, Valentin Wender
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