Le "salariat déguisé" c'est la seule chose qui leur plaît !
« Trop de couleurs, c’est un peu moche. On aurait préféré une casquette, c’est plus chouette. »
"Le bob des bénévoles des Jeux olympiques ne lui plaît même pas. « Trop de couleurs, c’est un peu moche. On aurait préféré une casquette, c’est plus chouette. » Il le mettra le temps des JO, puis le refilera à ses petits-enfants. Au départ, Hamid*, 77 ans, dont près de la moitié à faire des marathons, était ravi de participer en tant que volontaire aux Jeux. « À mon âge, c’est sûr, j’en verrai pas d’autres », assure-t-il. Sauf que plus l’échéance se rapproche, plus le commercial à la retraite s’inquiète de la grande désorganisation du comité d’organisation."
"Vous et nous, c’est-à-dire presque 67 millions de Français, nous ne sommes pas allés à la même école. Chez nous, il y avait les derniers, les premiers, les moyens, mais ce n’était pas le plus important. Nous formions des groupes soudés, nous étions ensemble, pauvres, riches, chahuteurs, silencieux, drôles, têtes d’ampoules et cancres agaçants, parfois contre les profs, souvent avec eux. Dans notre école, personne ne se posait la question de ce qui entrait dans nos têtes, tout le monde savait que du bon et du beau en fleurirait. Il fallait juste de la patience, et de la confiance. Dans notre école, l’important n’était pas de savoir, ou encore de savoir répéter, mais de savoir être. Dans cette école, nous crier dessus était une erreur pédagogique, une exception. Et quand cela arrivait, nous étions marqués durablement. Alors de manière générale, on évitait de nous gifler à coups d’heures de colle, les professeurs savaient que pour apprendre, il fallait tester les limites, mais pas les déborder, éviter de crier, d’humilier, d’exclure, de distinguer." (…)
"Près de la moitié des grandes villes chinoises sont en train de s’affaisser. Et certaines rapidement. C’est ce que montre une étude parue le 18 avril dans Science, et relayée par plusieurs médias en Chine et à l’étranger.
“Environ 16 % de la superficie cartographiée des métropoles chinoises s’affaissent ‘rapidement’, à un rythme supérieur à 10 millimètres par an”, indique Nature. “Dit autrement, cela signifie que 67 millions de personnes vivent dans des zones qui s’affaissent rapidement”, précise de son côté le site de la BBC. Pékin est l’une des villes qui s’enfonce le plus vite.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de chercheurs – travaillant essentiellement pour des universités en Chine – a utilisé des données du satellite européen Sentinel 1. Ils ont pu mesurer les changements dans la distance entre le sol et le satellite entre 2015 et 2022 et ainsi évaluer la vitesse d’affaissement sur cette période, mais aussi établir des projections à plus long terme. D’après eux, pour 45 % des terrains urbains examinés, l’affaissement actuel est modéré, c’est-à-dire compris entre 3 et 10 millimètres par an." (…)
"Une séance qui part complètement en vrille : voilà ce qui s'est passé lors du dernier conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ce samedi 20 avril. D'après Le Parisien, vers 10 heures, après des échanges tendus, notamment autour du budget de la ville – toujours pas voté –, le maire divers droite Philippe Gaudin est sorti de ses gonds. Accusé par l’élu écologiste Birol Biyik d’avoir « fait alliance avec l’extrême droite pour emporter la ville en 2020 », il lui répond : « Je ne veux plus entendre ça ici, c’est insupportable. Je vous mets un avertissement et je suspends la séance ! »
Problème : au lieu de sortir de la salle, le maire a continué à s'énerver jusqu'à adresser un salut nazi à la salle, en criant « Heil ». Une attitude « impardonnable » aux yeux de l'adjoint dissident de la majorité chargé des finances, Emmanuelly Gougougnan-Zadigue, qui a annoncé déposer plainte. Thiaba Bruni, conseillère municipale d’opposition (Europe Écologie-Les Verts) a promis, pour sa part, de « saisir la préfète et le Premier ministre pour que le maire soit destitué ».
« JE M'EN EXCUSE À 200 % »
Après la scène, Philippe Gaudin n'a pas tardé à présenter ses excuses, relate Le Parisien. « Je conçois que j’ai mal réagi, je m'en excuse à 200 % », a-t-il reconnu, dix minutes après la reprise de séance. Pas assez pour calmer l'opposition. « C’est odieux », a par exemple embrayé le conseil municipal Marc Lecuyer, conseiller municipal d’opposition. Et Kristel Niasme (LR), ex-première adjointe, d'ajouter : « Ce comportement ne doit pas rester impuni. Il n’est pas à la hauteur, il y va de l’honneur de notre ville. »
Le calme a alors fini pas revenir peu à peu dans le conseil, qui a tout de même réussi à se prononcer sur le budget. Résultats ? Le compte administratif est rejeté avec 23 voix contre et 15 pour. Alors que la date maximum de l’adoption du budget 2024, fixée normalement au 15 avril, est largement dépassée, un prochain conseil a été programmé ce jeudi 25 avril, mais l’ordre du jour ne prévoit pas de parler du budget. Désormais, la préfecture pourrait tout simplement saisir la chambre régionale des comptes pour s'en charger. Pire : si cette mouture n’est toujours pas adoptée par les élus villeneuvois, l’État pourrait, alors, mettre la municipalité sous tutelle."
Les syndicats pas convaincus de cette réforme de l'assurance chômage
"Toutefois, cela ne semble pas convaincre pour autant les partenaires sociaux. La CFDT a exprimé ses appréhensions quant à l’esprit de la réforme de l’assurance chômage souhaitée par l’exécutif. L’objectif de plein emploi était « le faux nez présenté par le gouvernement », pour la secrétaire générale du premier syndicat de France, Marylise Léon qui a jugé « inacceptable » et « pure folie » de « continuer de à se dire qu'il faut taper sur les plus fragiles ».
Elle, qui s’exprimait vendredi matin sur Franceinfo, a sévèrement critiqué l’option choisie par Attal, à savoir le durcissement des conditions d’affiliation. « Les objectifs du gouvernement sur l’assurance chômage, c'est de taper sur les plus fragiles, diminuer leurs droits pour récupérer de l’argent et faire les poches des chômeurs pour régler une partie de la question du déficit », a-t-elle déploré sans omettre de recommander au Premier ministre d’« aller voir les responsables d’entreprises qui proposent ces types de contrats »."
"1948 marque leur rupture et chacun fonde sa propre entreprise. Adolf, dit “Adi”, monte Adidas et Rudolf crée Puma, chacun installé sur une rive de la ville. Leur rivalité nourrit l'innovation. Car, comme le dit Barbara Smit, autrice de Sport Business : Adidas, Puma... La guerre des logos : “avoir un bon ennemi ou un bon rival en tout cas, c'est un stimulant excellent pour se développer.” Si l’Allemagne gagne la Coupe du monde de foot 1954, sur un terrain gras, c’est grâce aux crampons vissés d’Adidas. Les ventes explosent et l’argent va alimenter les coups bas, avec les premiers partenariats sous le manteau. Cette pratique explose aux JO de Mexico en 1968.
“La légende dit qu'un agent Adidas et un agent Puma se baladaient avec des valises remplies de billets”, raconte Martine Delumeau. Aux mêmes olympiades, Adidas fait bloquer les produits Puma à la douane. “Le pauvre représentant Puma qui était venu des États-Unis pour distribuer les chaussures s’est même retrouvé quelques jours en prison, précise la journaliste Barbara Smit. C’était une rivalité tout à fait féroce !” Les deux fabriques se disputent alors les égéries du sport mondial. Puma s’attache les services de footballeurs brésiliens comme Eusébio et Pelé. Et aussi de Johan Cruyff, alors même que son équipe revêt du Adidas. Le footballeur est d’ailleurs obligé de masquer une des trois bandes sur ses équipements.
Aux JO de Rome en 1960, les chaussures de l’Allemand Armin Hary sur 100 mètres posent question. S’il gagne la finale avec des Puma, c’est avec des Adidas aux pieds qu’il monte la première marche du podium quelques minutes après. “C’est assez facile de deviner ce qui s’était passé dans les vestiaires entre-temps”, sourit Barbara Smit." (…)
6 commentaires:
Le "salariat déguisé" c'est la seule chose qui leur plaît !
« Trop de couleurs, c’est un peu moche. On aurait préféré une casquette, c’est plus chouette. »
"Le bob des bénévoles des Jeux olympiques ne lui plaît même pas. « Trop de couleurs, c’est un peu moche. On aurait préféré une casquette, c’est plus chouette. » Il le mettra le temps des JO, puis le refilera à ses petits-enfants. Au départ, Hamid*, 77 ans, dont près de la moitié à faire des marathons, était ravi de participer en tant que volontaire aux Jeux. « À mon âge, c’est sûr, j’en verrai pas d’autres », assure-t-il. Sauf que plus l’échéance se rapproche, plus le commercial à la retraite s’inquiète de la grande désorganisation du comité d’organisation."
ET VIVE L'OLYMPISME DE LA CONNERIE !
Cher Gabriel Attal,
"Vous et nous, c’est-à-dire presque 67 millions de Français, nous ne sommes pas allés à la même école. Chez nous, il y avait les derniers, les premiers, les moyens, mais ce n’était pas le plus important. Nous formions des groupes soudés, nous étions ensemble, pauvres, riches, chahuteurs, silencieux, drôles, têtes d’ampoules et cancres agaçants, parfois contre les profs, souvent avec eux. Dans notre école, personne ne se posait la question de ce qui entrait dans nos têtes, tout le monde savait que du bon et du beau en fleurirait. Il fallait juste de la patience, et de la confiance. Dans notre école, l’important n’était pas de savoir, ou encore de savoir répéter, mais de savoir être. Dans cette école, nous crier dessus était une erreur pédagogique, une exception. Et quand cela arrivait, nous étions marqués durablement. Alors de manière générale, on évitait de nous gifler à coups d’heures de colle, les professeurs savaient que pour apprendre, il fallait tester les limites, mais pas les déborder, éviter de crier, d’humilier, d’exclure, de distinguer."
(…)
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/cher-gabriel-attal-a-ce-rythme-mieux-vaut-organiser-un-grenelle-de-la-connerie-par-mahir-guven-20240419_AWIMKJXXNNE2JJA2HJKNUHYLDI/
Médaille de l'olympisme de l'affaissement!
"Près de la moitié des grandes villes chinoises sont en train de s’affaisser. Et certaines rapidement. C’est ce que montre une étude parue le 18 avril dans Science, et relayée par plusieurs médias en Chine et à l’étranger.
“Environ 16 % de la superficie cartographiée des métropoles chinoises s’affaissent ‘rapidement’, à un rythme supérieur à 10 millimètres par an”, indique Nature. “Dit autrement, cela signifie que 67 millions de personnes vivent dans des zones qui s’affaissent rapidement”, précise de son côté le site de la BBC. Pékin est l’une des villes qui s’enfonce le plus vite.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de chercheurs – travaillant essentiellement pour des universités en Chine – a utilisé des données du satellite européen Sentinel 1. Ils ont pu mesurer les changements dans la distance entre le sol et le satellite entre 2015 et 2022 et ainsi évaluer la vitesse d’affaissement sur cette période, mais aussi établir des projections à plus long terme. D’après eux, pour 45 % des terrains urbains examinés, l’affaissement actuel est modéré, c’est-à-dire compris entre 3 et 10 millimètres par an."
(…)
https://www.courrierinternational.com/article/environnement-pres-de-la-moitie-des-grandes-villes-chinoises-sont-en-train-de-s-affaisser
L'OLYMPISME DE L'EXCUSE À 200 % !
"Une séance qui part complètement en vrille : voilà ce qui s'est passé lors du dernier conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ce samedi 20 avril. D'après Le Parisien, vers 10 heures, après des échanges tendus, notamment autour du budget de la ville – toujours pas voté –, le maire divers droite Philippe Gaudin est sorti de ses gonds. Accusé par l’élu écologiste Birol Biyik d’avoir « fait alliance avec l’extrême droite pour emporter la ville en 2020 », il lui répond : « Je ne veux plus entendre ça ici, c’est insupportable. Je vous mets un avertissement et je suspends la séance ! »
Problème : au lieu de sortir de la salle, le maire a continué à s'énerver jusqu'à adresser un salut nazi à la salle, en criant « Heil ». Une attitude « impardonnable » aux yeux de l'adjoint dissident de la majorité chargé des finances, Emmanuelly Gougougnan-Zadigue, qui a annoncé déposer plainte. Thiaba Bruni, conseillère municipale d’opposition (Europe Écologie-Les Verts) a promis, pour sa part, de « saisir la préfète et le Premier ministre pour que le maire soit destitué ».
« JE M'EN EXCUSE À 200 % »
Après la scène, Philippe Gaudin n'a pas tardé à présenter ses excuses, relate Le Parisien. « Je conçois que j’ai mal réagi, je m'en excuse à 200 % », a-t-il reconnu, dix minutes après la reprise de séance. Pas assez pour calmer l'opposition. « C’est odieux », a par exemple embrayé le conseil municipal Marc Lecuyer, conseiller municipal d’opposition. Et Kristel Niasme (LR), ex-première adjointe, d'ajouter : « Ce comportement ne doit pas rester impuni. Il n’est pas à la hauteur, il y va de l’honneur de notre ville. »
Le calme a alors fini pas revenir peu à peu dans le conseil, qui a tout de même réussi à se prononcer sur le budget. Résultats ? Le compte administratif est rejeté avec 23 voix contre et 15 pour. Alors que la date maximum de l’adoption du budget 2024, fixée normalement au 15 avril, est largement dépassée, un prochain conseil a été programmé ce jeudi 25 avril, mais l’ordre du jour ne prévoit pas de parler du budget. Désormais, la préfecture pourrait tout simplement saisir la chambre régionale des comptes pour s'en charger. Pire : si cette mouture n’est toujours pas adoptée par les élus villeneuvois, l’État pourrait, alors, mettre la municipalité sous tutelle."
https://www.marianne.net/politique/droite/impardonnable-dans-le-val-de-marne-un-maire-fait-un-salut-nazi-et-crie-heil-en-plein-conseil-municipal
GABRIEL ATTAL À L'ÉCOLE DU MARC DE CAFÉ !
Les syndicats pas convaincus de cette réforme de l'assurance chômage
"Toutefois, cela ne semble pas convaincre pour autant les partenaires sociaux. La CFDT a exprimé ses appréhensions quant à l’esprit de la réforme de l’assurance chômage souhaitée par l’exécutif. L’objectif de plein emploi était « le faux nez présenté par le gouvernement », pour la secrétaire générale du premier syndicat de France, Marylise Léon qui a jugé « inacceptable » et « pure folie » de « continuer de à se dire qu'il faut taper sur les plus fragiles ».
Elle, qui s’exprimait vendredi matin sur Franceinfo, a sévèrement critiqué l’option choisie par Attal, à savoir le durcissement des conditions d’affiliation. « Les objectifs du gouvernement sur l’assurance chômage, c'est de taper sur les plus fragiles, diminuer leurs droits pour récupérer de l’argent et faire les poches des chômeurs pour régler une partie de la question du déficit », a-t-elle déploré sans omettre de recommander au Premier ministre d’« aller voir les responsables d’entreprises qui proposent ces types de contrats »."
https://econostrum.info/assurance-chomage-attal-durcissement-affiliation/
Rien de nouveau derrière une...
Concurrence et valises remplies de billets
"1948 marque leur rupture et chacun fonde sa propre entreprise. Adolf, dit “Adi”, monte Adidas et Rudolf crée Puma, chacun installé sur une rive de la ville. Leur rivalité nourrit l'innovation. Car, comme le dit Barbara Smit, autrice de Sport Business : Adidas, Puma... La guerre des logos : “avoir un bon ennemi ou un bon rival en tout cas, c'est un stimulant excellent pour se développer.” Si l’Allemagne gagne la Coupe du monde de foot 1954, sur un terrain gras, c’est grâce aux crampons vissés d’Adidas. Les ventes explosent et l’argent va alimenter les coups bas, avec les premiers partenariats sous le manteau. Cette pratique explose aux JO de Mexico en 1968.
“La légende dit qu'un agent Adidas et un agent Puma se baladaient avec des valises remplies de billets”, raconte Martine Delumeau. Aux mêmes olympiades, Adidas fait bloquer les produits Puma à la douane. “Le pauvre représentant Puma qui était venu des États-Unis pour distribuer les chaussures s’est même retrouvé quelques jours en prison, précise la journaliste Barbara Smit. C’était une rivalité tout à fait féroce !” Les deux fabriques se disputent alors les égéries du sport mondial. Puma s’attache les services de footballeurs brésiliens comme Eusébio et Pelé. Et aussi de Johan Cruyff, alors même que son équipe revêt du Adidas. Le footballeur est d’ailleurs obligé de masquer une des trois bandes sur ses équipements.
Aux JO de Rome en 1960, les chaussures de l’Allemand Armin Hary sur 100 mètres posent question. S’il gagne la finale avec des Puma, c’est avec des Adidas aux pieds qu’il monte la première marche du podium quelques minutes après. “C’est assez facile de deviner ce qui s’était passé dans les vestiaires entre-temps”, sourit Barbara Smit."
(…)
https://www.radiofrance.fr/franceculture/adidas-contre-puma-la-rivalite-des-freres-dassler-a-l-origine-du-sportbusiness-3109567
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