vendredi 5 avril 2024

Face aux soupçons d’influence russe au Parlement européen, Bardella nie l’implication d’élus du RN

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/face-aux-soupcons-d-influence-russe-au-parlement-europeen-bardella-nie-l-implication-d-elus-du-rn_232219.html



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bardella accusé de « préférer les monologues »

"En guise de défense, le directeur de campagne du RN Alexandre Loubet a publié la liste des débats déjà prévus entre son candidat et les autres têtes de listes. Il y en a bien sept, mais… seulement cinq sont censés être commun à toutes les têtes de liste. Et parmi ces derniers, celui prévu sur CNews le 30 mai se fera sans Raphaël Glucksmann (PS/Place Publique) et Marie Toussaint (Les Écologistes), qui ont décliné l’invitation de la chaîne détenue par Vincent Bolloré. À ce stade, Jordan Bardella ne devrait donc se retrouver face à tous ses adversaires qu’à quatre reprises.

« Le problème des débats, c’est qu’il y a des contradicteurs. Bardella a ce point commun avec Macron, il préfère les monologues », a taclé sur X le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure. L’écologiste Marie Toussaint ironisait elle aussi le 3 avril : « Donc Jordan Bardella esquive un nouveau débat. À ce rythme-là, on se demande s’il ne va pas lui aussi boycotter le débat de CNews », écrit-elle sur le réseau social.

« Il fait des débats, mais c’est un scrutin de liste. Il y a d’autres personnalités. C’est aussi la qualité de notre liste », argumente Thomas Ménagé sur le plateau de franceinfo.

La « liste » se résume pour l’instant à trois noms confirmés : l’essayiste Malika Sorel, Fabrice Leggeri et l’ex-avocat de la Manif pour tous Alexandre Varaut. Selon L’Express, l’ancien porte-parole du syndicat de commissaires SICP Matthieu Vallet est aussi pressenti. Quid des eurodéputés sortants ? Ce samedi 6 avril, l’hebdomadaire se fait l’écho du verrouillage de la campagne de l’eurodéputé, autant pour la composition de sa liste que vis-à-vis des médias."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/europeennes-2024-jordan-bardella-absent-des-premiers-debats-comment-le-rn-le-justifie_232277.html

Anonyme a dit…

"Nous ne revivons pas les années 1930, peut-on tenter de se rassurer en énumérant les multiples dissemblances avec cette époque où le danger venait de l’autre côté du Rhin et où l’Europe n’était qu’un idéal pour rêveur.

Parmi les sujets où le parallélisme « tient » malheureusement fort bien figure la tentation de désigner les étrangers ou les personnes perçues comme tels – les juifs principalement à l’époque, surtout les musulmans de nos jours – comme la cause de tous nos maux, et leur exclusion, sinon leur expulsion, comme la panacée.

Marine Le Pen, après son père, a tant rabâché l’idée de « préférence nationale » – rebaptisée désormais « priorité nationale » –, elle s’échine tant à euphémiser ses expressions et à promettre tout et son contraire à tout le monde qu’elle n’a même plus besoin d’entonner ce hit absolu de l’extrême droite. D’autant que, lors du débat sur la loi « immigration » en 2023, le ralliement de la droite classique – et même des élus macronistes avant la censure du Conseil constitutionnel – à l’idée de durcir les conditions d’accès des étrangers en situation régulière à certaines prestations sociales a marqué ce qu’elle a salué comme « une grande victoire idéologique ».

Cette sourdine mise sur le slogan phare de l’extrême droite, fondement de la promesse d’un « référendum sur l’immigration », ne doit pas faire oublier qu’il constitue la clé de voûte de son programme, surtout à l’approche des élections européennes, où les questions de souveraineté sont centrales."
(…)


https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/06/rappeler-l-engrenage-fatal-de-la-preference-nationale-dans-les-annees-1930-c-est-tirer-les-lecons-de-notre-histoire_6226230_3232.html