"La victime a été récupérée saine et sauve au moyen du jet-ski. Elle était dans l’incapacité de revenir sur la plage à cause du mauvais temps", précisent les sapeurs-pompiers.
Ce sauvetage en mer est l'occasion de rappeler les dangers de la mer : "Ne préjugez jamais de vos forces. En prenant des risques inconsidérés et/ou mal évalués, vous mettez votre vie en danger et vous mettez en danger les secours qui vous viendraient en aide".
Un rappel qui tombe en ce lundi, veille d'une vigilance orange aux vagues-submersion pour le département de l'Hérault. "Les vents d'est à sud-est se renforcent en fin de nuit de lundi à mardi sur le nord du golfe du Lion. Ils génèrent des fortes vagues d'est à sud-est atteignant le littoral du Languedoc en cette fin de nuit. De plus, les conditions atmosphériques sont à l'origine d'une surélévation importante du niveau de la mer (surcote)", écrit Météo-France dans son bulletin vigilance."
"Les précipitations se renforcent en ce moment sur l’Ouest de l’Hérault. Elles deviennent parfois fortes du Biterrois à la Montagne-Noire. Elles vont progresser vers l’Est de l’Hérault en début d’après-midi. Le vent continue de se renforcer nettement sur le littoral où il dépasse les 100 km/h. Ne vous aventurez pas en bord de mer ! De grosses vagues déferlent et un phénomène de submersion marine est en cours. Prochain point vers 12h30."
"Journée pluvieuse journée heureuse, c’est l’adage qu’on pourrait appliquer à cette cession de visite technique au barrage de Naussac. Si le déluge qui s’abat alors sur les lieux intervient en pied de nez aux longs mois d’inquiétude qui ont précédé, le souvenir des moments difficiles est encore prégnant.
« Nous avons un taux de remplissage du lac d’environ 60 % à l’heure actuelle alors qu’il était de 21 % fin octobre. » exprime avec soulagement Daniel Fréchet, président de l’Établissement Public Loire.
La visite technique des lieux, proposée aux élus, partenaires locaux et représentants des services de l’État, a ainsi pour but de faire « prendre la mesure de la responsabilité qui incombe d’être propriétaire et gestionnaire d’un tel ouvrage »." (…)
"En raison du mauvais temps et de la pluie qui s’annonce pendant le week-end de Pâques, la Ville d’Alès a décidé, ce jeudi 28 mars, d’annuler la fête de l’olive prévue ce samedi 30 mars.
Initialement prévue dans le parc de Conilhères, cette fête voulait, de 9 h 30 à 17 h, honorer l’arbre emblématique de Méditerranée à travers un marché de producteurs, ateliers dégustations et jeux pour enfants, dont une traditionnelle chasse aux œufs.
Le week-end pascal s’annonce compliqué pour les nombreux événements prévus en plein air entre samedi 30 mars et lundi 1er avril. Météo France a prévu, sur les trois jours, des averses ainsi que des rafales de vent pouvant aller jusqu’à 70 km/h."
"Cependant ces tempêtes représentent une bonne nouvelle pour le pays où plusieurs régions, notamment l’Andalousie et la Catalogne (nord-ouest), souffrent d’une sécheresse prolongée.
Ces deux régions, les plus peuplées d’Espagne, se préparaient à importer de l’eau douce par bateau si nécessaire.
En Catalogne, les fidèles avaient même organisé des marches et des messes pour prier pour la pluie après trois années sans précipitations significatives, ce qui avait incité la région à déclarer le 1er février l’état d’urgence, imposant des restrictions à Barcelone et dans ses environs.
Cette année, l’Espagne a enregistré son mois de janvier le plus chaud depuis le début des enregistrements en 1961, avec des températures atteignant près de 30 degrés Celsius dans certaines régions."
"La situation des nappes phréatiques, ressources essentielles pour l'eau potable, s'est globalement améliorée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il reste néanmoins des zones sensibles comme dans la Dombes (Ain), à cause des sols qui sont moins perméables à l'eau de pluie.
Les nappes phréatiques représentent les deux tiers de notre consommation d'eau potable. Après la sécheresse de l’été dernier, leurs niveaux étaient extrêmement bas dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. La situation globale s’est depuis améliorée. Les nappes se sont bien rechargées ces derniers mois grâce aux pluies abondantes. 36% des nappes aujourd’hui sont sous les normales, contre 80% l’an dernier, après un hiver 2023 particulièrement sec, avec un gros déficit de précipitations.
"On a perdu 1m78 en 33 ans"
Les ressources souterraines du Sud du Massif central, et notamment du Sud Ardèche, restent cependant à des niveaux très bas, faute de pluie ces derniers mois. La situation est également sensible dans le couloir “Rhône-Saône”, pour les nappes phréatiques de la Bresse et de la Dombes. Ce sont des nappes inertielles, c’est-à-dire qu’elles évoluent lentement sur plusieurs années, contrairement aux nappes réactives qui, elles, se remplissent en fonction des précipitations.
La nappe phréatique de la Dombes est mesurée par un piézomètre dans un puits. "Depuis qu’on la contrôle, on a perdu 1m78 exactement, depuis 33 ans. C’est toujours inquiétant quand on voit que les nappes ne remontent pas très vite. Ça signifie qu'il va manquer d'eau à un moment ou un autre de toute façon”, s'inquiète Jean-Paul Perraud, adjoint au maire. Il a beau pleuvoir, la nappe phréatique dite des cailloutis de la Dombes se recharge peu." (…)
"À Saint-Gilles, depuis mars 2022, les Voies navigables de France effectuent une quinzaine d’éclusages chaque jour, pour transférer des millions de mètres cubes d’eau douce vers la Camargue gardoise.
L’eau est pompée directement dans le Petit Rhône, l’un des deux bras du Delta du Rhône qui s’écoule vers la mer, via des stations de pompage puis menée par des réseaux enterrés. Ceux-ci permettent d’inonder les parcelles de riz, dont il ne reste plus que 11 000 hectares aujourd’hui.
"Avant, on était en monoculture, on n'avait que du riz donc, on ne voyait pas de problème de salinité, se souvient Jérémy Bastide, exploitant agricole et riziculteur à Saint Gilles, dans le Gard. C'est à partir des années 2005 - 2006, quand on a commencé à faire des rotations que l'on s’est aperçu des remontées de sel." (…)
"Bonne nouvelle, le lac de Naussac a atteint un taux de remplissage de 60 % ! Des chiffres surprenants mais encourageants et surtout rassurants alors que cette retenue d’eau de 180 millions de mètres cubes frôlait les 20 % il y a encore six mois. "Depuis plusieurs semaines, il n’y a pas un seul mètre cube d’eau qui sort de Naussac. Nous le remplissons et en plus, nous ne le vidons pas, se réjouit Daniel Fréchet, président de l’Établissement public Loire. Nous espérons atteindre les 70 % avant l’été." La dernière fois qu’il a atteint les 100 % de remplissage, c’était en 2020." (…)
"Va-t-on finir par oublier ce qu'est une journée ensoleillée ? Depuis le début de l’hiver, les nuages ne quittent plus la France, et la pluie n’en finit plus de tomber, faisant déborder les cours d’eau. L’Yonne et la Côte-d’Or sont même passées ce lundi 1er avril en vigilance rouge pour de fortes crues, rejoignant l'Indre-et-Loire. Dix autres départements sont en vigilance orange, notamment dans le Sud-Ouest, le Sud-Est et le centre-est. Mi-mars, la tempête Monica provoquait des pluies torrentielles dans le Gard et l’Ardèche.
De fait, depuis des mois, la grisaille domine partout. L’hiver 2023 - 2024 a atteint des sommets, avec un excédent de pluie d’environ 10 % au niveau national par rapport à la moyenne de 1991 à 2020 en France à la même période. À l'automne, l’écart était même de 30 %. Seule exception : le pourtour méditerranéen, notamment la Corse et le Languedoc-Roussillon." (…)
C’est un cercle vicieux : renforcées par le changement climatique, les catastrophes naturelles s’imbriquent les unes aux autres. Elles risquent d’être plus fréquentes dans les prochaines décennies, surtout autour de la Méditerranée.
"Maroc, Catalogne, Pyrénées-Orientales, Sicile, Grèce, Turquie… De nombreuses régions du pourtour méditerranéen subissent actuellement des sécheresses historiques. Ces sécheresses hivernales entraînent des restrictions en eau dans de nombreuses régions méditerranéennes ainsi que d’importants risques de feux de forêts, ainsi que le soulignait dès janvier le Centre commun de recherche de la Commission européenne.
Ironie cruelle : des régions toutes proches connaissent au même moment des crues catastrophiques, à l’instar du nord de la France fin 2023 et à nouveau dans plusieurs départements français lors du week-end de Pâques.
Ces deux séries d’évènements ne sont pas directement reliées. Elles sont toutefois annonciatrices d’une dynamique inquiétante : sécheresses, crues et feux risquent de voir leurs occurrences augmenter dans les prochaines décennies, particulièrement autour de la Méditerranée. Sous l’effet du changement climatique, ces différentes catastrophes naturelles suivront des dynamiques complexes et entremêlées, rétroagissant les unes sur les autres. Voici comment." .../...
Dans les Pyrénées-Orientales va falloir que les processionnaires reprennent leur cours d'incantations ...!
Des disparités importantes en Occitanie
"Si Nîmes a connu un mois de mars record, d’autres départements d’Occitanie ont été moins arrosés. C’est le cas des Pyrénées-Orientales, où seulement 11 mm de précipitations ont été relevés à Cabestany. Montpellier a enregistré 120 mm de pluie, tandis que Toulouse a reçu 50 mm de précipitations. source infoclimat
D’autres valeurs notables pour le mois de mars 2024 : * 43 mm à Narbonne (Aude) * 197 mm à Pujaut (Gard) * 32 mm à Perpignan-Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) * 187 mm à Mende (Lozère) (…)
13 commentaires:
Tout seul sur la plage...
"La victime a été récupérée saine et sauve au moyen du jet-ski. Elle était dans l’incapacité de revenir sur la plage à cause du mauvais temps", précisent les sapeurs-pompiers.
Ce sauvetage en mer est l'occasion de rappeler les dangers de la mer : "Ne préjugez jamais de vos forces. En prenant des risques inconsidérés et/ou mal évalués, vous mettez votre vie en danger et vous mettez en danger les secours qui vous viendraient en aide".
Un rappel qui tombe en ce lundi, veille d'une vigilance orange aux vagues-submersion pour le département de l'Hérault. "Les vents d'est à sud-est se renforcent en fin de nuit de lundi à mardi sur le nord du golfe du Lion. Ils génèrent des fortes vagues d'est à sud-est atteignant le littoral du Languedoc en cette fin de nuit. De plus, les conditions atmosphériques sont à l'origine d'une surélévation importante du niveau de la mer (surcote)", écrit Météo-France dans son bulletin vigilance."
https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/20032811247643/un-kitesurfeur-sauve-par-les-pompiers-en-mediterranee
Point météo à 11h25 :
"Les précipitations se renforcent en ce moment sur l’Ouest de l’Hérault. Elles deviennent parfois fortes du Biterrois à la Montagne-Noire. Elles vont progresser vers l’Est de l’Hérault en début d’après-midi. Le vent continue de se renforcer nettement sur le littoral où il dépasse les 100 km/h. Ne vous aventurez pas en bord de mer ! De grosses vagues déferlent et un phénomène de submersion marine est en cours. Prochain point vers 12h30."
https://infoccitanie.fr/meteo-suivez-levolution-de-lepisode-mediterraneen-en-direct/
https://www.meteolanguedoc.com/actualites/renforcement-des-pluies-cet-apres-midi-et-chutes-de-neige-a-basse-altitude-la-nuit-prochaine
"Journée pluvieuse journée heureuse, c’est l’adage qu’on pourrait appliquer à cette cession de visite technique au barrage de Naussac. Si le déluge qui s’abat alors sur les lieux intervient en pied de nez aux longs mois d’inquiétude qui ont précédé, le souvenir des moments difficiles est encore prégnant.
« Nous avons un taux de remplissage du lac d’environ 60 % à l’heure actuelle alors qu’il était de 21 % fin octobre. » exprime avec soulagement Daniel Fréchet, président de l’Établissement Public Loire.
La visite technique des lieux, proposée aux élus, partenaires locaux et représentants des services de l’État, a ainsi pour but de faire « prendre la mesure de la responsabilité qui incombe d’être propriétaire et gestionnaire d’un tel ouvrage »."
(…)
https://www.zoomdici.fr/actualite/barrage-de-naussac-une-visite-exceptionnelle-pour-prendre-le-pouls-du-geant
"En raison du mauvais temps et de la pluie qui s’annonce pendant le week-end de Pâques, la Ville d’Alès a décidé, ce jeudi 28 mars, d’annuler la fête de l’olive prévue ce samedi 30 mars.
Initialement prévue dans le parc de Conilhères, cette fête voulait, de 9 h 30 à 17 h, honorer l’arbre emblématique de Méditerranée à travers un marché de producteurs, ateliers dégustations et jeux pour enfants, dont une traditionnelle chasse aux œufs.
Le week-end pascal s’annonce compliqué pour les nombreux événements prévus en plein air entre samedi 30 mars et lundi 1er avril. Météo France a prévu, sur les trois jours, des averses ainsi que des rafales de vent pouvant aller jusqu’à 70 km/h."
https://www.midilibre.fr/2024/03/28/prevue-ce-samedi-30-mars-la-fete-de-lolive-dales-est-finalement-annulee-11855125.php
DE L'EAU DE LÀ-HAUT !...
Prières pour la pluie
"Cependant ces tempêtes représentent une bonne nouvelle pour le pays où plusieurs régions, notamment l’Andalousie et la Catalogne (nord-ouest), souffrent d’une sécheresse prolongée.
Ces deux régions, les plus peuplées d’Espagne, se préparaient à importer de l’eau douce par bateau si nécessaire.
En Catalogne, les fidèles avaient même organisé des marches et des messes pour prier pour la pluie après trois années sans précipitations significatives, ce qui avait incité la région à déclarer le 1er février l’état d’urgence, imposant des restrictions à Barcelone et dans ses environs.
Cette année, l’Espagne a enregistré son mois de janvier le plus chaud depuis le début des enregistrements en 1961, avec des températures atteignant près de 30 degrés Celsius dans certaines régions."
https://www.leparisien.fr/international/espagne-des-pluies-torrentielles-apres-des-mois-de-secheresse-font-annuler-les-processions-du-vendredi-saint-29-03-2024-FGAPF3ALLZBG7KWVDKMVRUS2QY.php
"La situation des nappes phréatiques, ressources essentielles pour l'eau potable, s'est globalement améliorée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il reste néanmoins des zones sensibles comme dans la Dombes (Ain), à cause des sols qui sont moins perméables à l'eau de pluie.
Les nappes phréatiques représentent les deux tiers de notre consommation d'eau potable. Après la sécheresse de l’été dernier, leurs niveaux étaient extrêmement bas dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. La situation globale s’est depuis améliorée. Les nappes se sont bien rechargées ces derniers mois grâce aux pluies abondantes. 36% des nappes aujourd’hui sont sous les normales, contre 80% l’an dernier, après un hiver 2023 particulièrement sec, avec un gros déficit de précipitations.
"On a perdu 1m78 en 33 ans"
Les ressources souterraines du Sud du Massif central, et notamment du Sud Ardèche, restent cependant à des niveaux très bas, faute de pluie ces derniers mois. La situation est également sensible dans le couloir “Rhône-Saône”, pour les nappes phréatiques de la Bresse et de la Dombes. Ce sont des nappes inertielles, c’est-à-dire qu’elles évoluent lentement sur plusieurs années, contrairement aux nappes réactives qui, elles, se remplissent en fonction des précipitations.
La nappe phréatique de la Dombes est mesurée par un piézomètre dans un puits. "Depuis qu’on la contrôle, on a perdu 1m78 exactement, depuis 33 ans. C’est toujours inquiétant quand on voit que les nappes ne remontent pas très vite. Ça signifie qu'il va manquer d'eau à un moment ou un autre de toute façon”, s'inquiète Jean-Paul Perraud, adjoint au maire. Il a beau pleuvoir, la nappe phréatique dite des cailloutis de la Dombes se recharge peu."
(…)
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/bourg-bresse/il-va-manquer-d-eau-a-un-moment-ou-un-autre-la-fragile-amelioration-du-niveau-des-nappes-phreatiques-inquiete-2947448.html
Le petit Rhône au secours de la Camargue
"À Saint-Gilles, depuis mars 2022, les Voies navigables de France effectuent une quinzaine d’éclusages chaque jour, pour transférer des millions de mètres cubes d’eau douce vers la Camargue gardoise.
L’eau est pompée directement dans le Petit Rhône, l’un des deux bras du Delta du Rhône qui s’écoule vers la mer, via des stations de pompage puis menée par des réseaux enterrés. Ceux-ci permettent d’inonder les parcelles de riz, dont il ne reste plus que 11 000 hectares aujourd’hui.
"Avant, on était en monoculture, on n'avait que du riz donc, on ne voyait pas de problème de salinité, se souvient Jérémy Bastide, exploitant agricole et riziculteur à Saint Gilles, dans le Gard. C'est à partir des années 2005 - 2006, quand on a commencé à faire des rotations que l'on s’est aperçu des remontées de sel."
(…)
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/des-millions-de-litres-d-eau-douce-transferee-vers-la-camargue-ou-la-terre-est-menacee-par-le-sel-2947130.html
"Bonne nouvelle, le lac de Naussac a atteint un taux de remplissage de 60 % ! Des chiffres surprenants mais encourageants et surtout rassurants alors que cette retenue d’eau de 180 millions de mètres cubes frôlait les 20 % il y a encore six mois. "Depuis plusieurs semaines, il n’y a pas un seul mètre cube d’eau qui sort de Naussac. Nous le remplissons et en plus, nous ne le vidons pas, se réjouit Daniel Fréchet, président de l’Établissement public Loire. Nous espérons atteindre les 70 % avant l’été." La dernière fois qu’il a atteint les 100 % de remplissage, c’était en 2020."
(…)
https://www.midilibre.fr/2024/04/02/en-lozere-le-lac-de-naussac-atteint-les-60-de-remplissage-mais-la-vigilance-reste-de-mise-11861709.php
"Va-t-on finir par oublier ce qu'est une journée ensoleillée ? Depuis le début de l’hiver, les nuages ne quittent plus la France, et la pluie n’en finit plus de tomber, faisant déborder les cours d’eau. L’Yonne et la Côte-d’Or sont même passées ce lundi 1er avril en vigilance rouge pour de fortes crues, rejoignant l'Indre-et-Loire. Dix autres départements sont en vigilance orange, notamment dans le Sud-Ouest, le Sud-Est et le centre-est. Mi-mars, la tempête Monica provoquait des pluies torrentielles dans le Gard et l’Ardèche.
De fait, depuis des mois, la grisaille domine partout. L’hiver 2023 - 2024 a atteint des sommets, avec un excédent de pluie d’environ 10 % au niveau national par rapport à la moyenne de 1991 à 2020 en France à la même période. À l'automne, l’écart était même de 30 %. Seule exception : le pourtour méditerranéen, notamment la Corse et le Languedoc-Roussillon."
(…)
https://www.marianne.net/societe/ecologie/pourquoi-il-fait-un-temps-de-merde-depuis-des-mois-et-pourquoi-c-est-un-peu-une-bonne-nouvelle
C’est un cercle vicieux : renforcées par le changement climatique, les catastrophes naturelles s’imbriquent les unes aux autres. Elles risquent d’être plus fréquentes dans les prochaines décennies, surtout autour de la Méditerranée.
"Maroc, Catalogne, Pyrénées-Orientales, Sicile, Grèce, Turquie… De nombreuses régions du pourtour méditerranéen subissent actuellement des sécheresses historiques. Ces sécheresses hivernales entraînent des restrictions en eau dans de nombreuses régions méditerranéennes ainsi que d’importants risques de feux de forêts, ainsi que le soulignait dès janvier le Centre commun de recherche de la Commission européenne.
Ironie cruelle : des régions toutes proches connaissent au même moment des crues catastrophiques, à l’instar du nord de la France fin 2023 et à nouveau dans plusieurs départements français lors du week-end de Pâques.
Ces deux séries d’évènements ne sont pas directement reliées. Elles sont toutefois annonciatrices d’une dynamique inquiétante : sécheresses, crues et feux risquent de voir leurs occurrences augmenter dans les prochaines décennies, particulièrement autour de la Méditerranée. Sous l’effet du changement climatique, ces différentes catastrophes naturelles suivront des dynamiques complexes et entremêlées, rétroagissant les unes sur les autres. Voici comment."
.../...
https://reporterre.net/Secheresses-crues-feux-Les-calamites-vont-empirer-en-Mediterranee
https://actualite.lachainemeteo.com/alerte-meteo/7766-tempete-pierrick-vents-jusqu-a-120-km-h-et-orages-de-grele
Dans les Pyrénées-Orientales va falloir que les processionnaires reprennent leur cours d'incantations ...!
Des disparités importantes en Occitanie
"Si Nîmes a connu un mois de mars record, d’autres départements d’Occitanie ont été moins arrosés. C’est le cas des Pyrénées-Orientales, où seulement 11 mm de précipitations ont été relevés à Cabestany. Montpellier a enregistré 120 mm de pluie, tandis que Toulouse a reçu 50 mm de précipitations. source infoclimat
D’autres valeurs notables pour le mois de mars 2024 :
* 43 mm à Narbonne (Aude)
* 197 mm à Pujaut (Gard)
* 32 mm à Perpignan-Rivesaltes (Pyrénées-Orientales)
* 187 mm à Mende (Lozère)
(…)
https://infoccitanie.fr/meteo-nimes-bat-son-record-de-precipitations-pour-un-mois-de-mars-avec-250-mm/
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