|
Chaque semaine, Bruno Le Maire évoque des saignées budgéraires de plus en plus importantes. En plus des 10 milliards d'économies en 2024, il est maintenant question de 25 milliards d'euros d'économie en 2025. La Cour des compte préconise 50 milliards d'euros d'économie d'ici 2027. Mais qu'est-ce qui pousse Bruno Le Maire à une telle surenchère ?
Dans quelques mois, les agences de notations donneront leur note à la France et la macronie redoute une dégradation de la note française. Les politiques néolibérales appliquées à la France depuis plusieurs années n'ont bien évidemement pas fonctionné. Tandis que le fonctionnement de l'État se dégrade, que les petites entreprises mettent la clef sous la porte et que les Français·es s'appauvrissent, les milliardaires et les grandes entreprises se gavent.
Pour combler le sacro-saint déficit, Bruno Le Maire est favorable à une hausse de la TVA (l'impôt le plus injuste de notre pays), mais pas à une taxe sur les super profits ! Pour revenir sous les 3% de déficit public en 2027, comme le demande la Commission européenne, Jean-Luc Mélenchon avait annoncé en 2022 que Bruno Le Maire toucherait à la TVA. Ce dernier l'accusait de complotisme. Alors, qui a menti ?
Au lieu de faire les payer les riches, Bruno Le Maire et Gabriel Attal font les poches aux Français·es, notamment aux plus précaires. Gabriel Attal a annoncé une nouvelle réforme de l'assurance-chômage. Le 9 juin prochain, il est possible d'infliger une défaite aux macronistes en votant pour la liste de l'Union populaire ! Face aux riches et aux racistes, donnons-nous la force de tout changer !
Nos prochains grands meetings
Je commande le matériel pour les européennes
Les socialistes tentent de récupérer la victoire sur les travailleur·ses des plateformes
Retrouvez le fil explicatif sur X (ex-Twitter) de Leïla Chaibi sur les différentes prises de position des eurodéputé·es socialistes concernant les travailleur·ses des plateformes.
Mais où étaient donc les parlementaires socialistes ces cinq dernières années qui tentent aujourd'hui de s'approprier une victoire majeure obtenue par Leïla Chaibi ? Je retrouve le fil →
L'actualité de l'Institut La Boétie
Participez à la conférence d'Andreas Malm Samedi 30 mars à 14h30, participez à la conférence d'Andreas Malm. Après une première conférence consacrée au capitalocène, Andreas Malm se concentrera cette fois-ci sur les questions stratégiques posées aux luttes écologistes pour atteindre leurs objectifs. Je m'inscris à la conférence →
Participez à la journée d'étude sur l'État Samedi 6 avril, l'Institut La Boétie organise une journée d'étude sur l'État. Les intervenant·es analyseront la place que l'État doit occuper dans la critique sociale contemporaine et proposeront des pistes pour un projet politique alternatif. RDV au CNAM dans le 3e arrondissement de Paris. Je m'inscris à la conférence →
Cette semaine dans L'Insoumission
Prochain rendez-vous médiatique
Manuel Bompard vous donne rendez-vous ce dimanche 31 mars à 12h sur LCI pour l'émission L'événement du dimanche où il sera interrogé par les journalistes Marie Chantrait, Nicolas Domenach et François Lenglet.
Les vidéos de la semaine
4 commentaires:
Conférence avec Clémence Guetté à l'UPEC
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://www.youtube.com/live/C4PItb6HFMg?si=wEeWSaMtIC3AGnkV
Jean-Luc Mélenchon a tenu une conférence à l'Université Paris-Est Créteil avec Clémence Guetté le 28 mars 2024.
Il s'adresse à la nouvelle génération, les appelant à construire le peuple français en promouvant le partage, l'égalité et la fraternité. Le pays leur appartient et non aux racistes, aux haineux. La solidarité et l'entraide sont les fondements de la société.
Jean-Luc Mélenchon critique vivement les libéraux et l'extrême droite, accusant ces derniers de manipuler la peur pour servir leurs intérêts. Il dénonce les intentions de Bruno Le Maire d'augmenter la TVA pour compenser une dette qu'il considère comme insurmontable. Jean-Luc Mélenchon alertait dès 2022 de cette intention de faire grimper encore la TVA. Il accuse le gouvernement de préparer un recul des acquis sociaux au détriment des plus démunis.
Il critique également la politique d'austérité menée par les macronistes, dénonçant ses effets destructeurs sur les équipements collectifs comme les hôpitaux publics. Il remet en question le discours alarmiste sur la dette publique, affirmant qu'il s'agit d'un chantage pour pousser les gens à abandonner leurs droits acquis.
Jean-Luc Mélenchon souligne l'importance de la solidarité internationale et la responsabilité de chacun dans la dénonciation du génocide en cours à Gaza. Il rappelle que le capitalisme est la cause de nombreuses migrations dans le monde. Il soutient tous les peuples du monde dans leurs mobilisations.
En conclusion il appelle à la mobilisation et à l'unité pour défendre les intérêts du peuple contre les politiques d'austérité et les menaces sur les droits sociaux. Il incite les jeunes à s'engager politiquement en s'inscrivant sur les listes électorales avant le 3 mai et en votant pour l'union populaire le 9 juin.
UNE THÉORIE FAUSSE
"Vu l’investissement public, on pense que l’État en reste l’actionnaire principal ou le propriétaire, allouant des concessions à l’instar des barrages hydroélectriques. Mais non, les mégabassines sont la propriété d’entreprises privées du type société coopérative anonyme qui revendent l’eau à leurs sociétaires. À l’exemple de celle des Deux-Sèvres qui s'appuie également sur la théorie des hivers pluvieux : « Plus on stocke de l’eau l’hiver, moins on en pompe l’été. Les niveaux des rivières et des nappes sont ainsi préservés en juillet et août… »
Cette société développe un autre argument : « Dans un contexte de réchauffement climatique, le stockage de l’eau est devenu une urgence. Les scientifiques sont unanimes pour reconnaître que l’irrigation va devenir une condition indispensable. » Les scientifiques sont unanimes… Là où ils font consensus, c’est sur le fait que l’eau douce et potable est une ressource limitée qu’il faut apprendre à gérer et partager entre tous les acteurs des territoires, habitants y compris. Et ce, dans un contexte où l’agriculture réclame de plus en plus d’eau et pas toujours en raison du réchauffement climatique.
En effet, en dehors de la culture des légumes qui en nécessitent beaucoup – d'où l'appellation de maraîchage, cultures dans les marais et au niveau de l’eau – l'irrigation s'est développée en France avec la culture du maïs. Une plante paradoxalement très résistante à la sécheresse, de par son métabolisme, mais qui produit beaucoup si elle est arrosée ! Un champ de maïs produit deux fois plus d’oxygène qu’une forêt s’il est gavé d’eau pendant la saison chaude. Maintenant, sa culture est-elle adaptée au réchauffement climatique ? Non."
RÉPONSE INAPPROPRIÉE
(…)
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/il-est-impossible-de-soutenir-que-les-megabassines-sont-la-bonne-solution
À l’air libre
"Ils et elles manifestent, bloquent des autoroutes et des tarmacs d’aéroport, jettent de la soupe sur les vitres d’œuvres dans les musées, montent dans des arbres pour éviter la construction de l’autoroute A69, occupent des zones protégées…
Les militantes et les militants du climat ne se battent pas pour eux mais pour les écosystèmes et pour une planète durable. Face à l’urgence climatique, ils et elles intensifient leurs actions. Mais ils n’ont jamais été autant réprimés, selon un rapport du rapporteur spécial de l’ONU Michel Forst publié en février dernier.
Pourquoi une telle violence, contraire aux engagements internationaux des grands pays européens ? Comment contrer cette logique ?
Nos invité·es :
Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement ;
Luisa Neubauer, militante allemande du climat, Fridays for Future Germany ;
Tom, artiste, manifestant à Sainte-Soline.
Une émission présentée par Jade Lindgaard et Mathieu Magnaudeix. Avec la participation de Simon Moritz et Sarah Bosquet.
Retrouvez toutes nos émissions en accès libre."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/international/280324/militants-ecologistes-en-europe-la-grande-repression
"Le ministre des armées réajuste sa cravate. Ce 27 février, après une heure d’échanges avec les membres de la commission défense de l’assemblée nationale, Sébastien Lecornu doit répondre à une question sur les livraisons d’armes françaises à Israël. Il se saisit d’une feuille blanche sur laquelle sont griffonnées quelques notes, fronce les sourcils et débute sa déclaration. « Objectivement, il n’y a pas de relations d’armement avec Israël », commence-t-il, avant d’admettre que « quelques licences » d’exportation vers l’État hébreu ont bien été accordées depuis le 13 octobre 2023, date du début de l’offensive israélienne à Gaza. Il s’agirait de composants utilisés de façon défensive, pour « des missiles du Dôme de fer », du nom du système de défense israélien conçu pour intercepter les roquettes tirées depuis Gaza et le Liban. Le matériel exporté par la France en Israël ne serait donc pas utilisé dans l’offensive israélienne ayant déjà fait près de 32 000 morts, dont 70 % de femmes et enfants. Une affirmation reprise mot pour mot, le 20 mars dernier, par la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot : « Nous ne livrons des armes que dans le cadre de composants défensifs pour le Dôme de fer ». C’est pourtant loin de la réalité, comme le révèlent des photographies transmises à Disclose et son partenaire, le média d’investigation locale Marsactu."
(…)
https://disclose.ngo/fr/article/guerre-a-gaza-la-france-equipe-en-secret-des-mitrailleuses-utilisees-par-larmee-israelienne
Enregistrer un commentaire