jeudi 22 février 2024

A l’Assemblée, la majorité présidentielle traversée par des fractures internes

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/22/guerre-de-chapelle-au-sein-de-la-majorite-presidentielle_6217886_823448.html



4 commentaires:

Anonyme a dit…

LE BON, LA BRUTE ET KASBARIAN

"Au royaume du « dépassement des clivages » et du « en même temps », Guillaume Kasbarian ne laisse guère place aux doutes. Accompagné de « Winston » et « Churchill », ses chats, ce fervent admirateur de Margaret Thatcher, la dame de fer britannique, assume et incarne le penchant libéral de Renaissance. Et cela détonne, dans une majorité souvent qualifiée de « lisse », « parisienne » et « sans colonne vertébrale idéologique » par ses anciens collègues députés. « C’est notamment pour ces raisons qu’il a été placé au Logement, décrypte un stratège de Renaissance à l’Assemblée. Son prédécesseur Patrice Vergriete n’aurait pas pu assumer la déclaration de politique générale de Gabriel Attal. » Le natif de Marseille, encore assis dans les rangs de l’hémicycle ce 30 janvier, n’a, lui, pas boudé son plaisir devant le discours fleuve, long de 56 pages, du Premier ministre."
(…)


https://www.marianne.net/politique/defense-ardente-des-proprietaires-et-barbecue-guillaume-kasbarian-un-liberal-tres-decomplexe-au-logement

Anonyme a dit…

ÉDUCATION OU DÉFENSE, ATTAL A CHOISI...

(…)
Vers l’annulation des réformes Attal ?

"Aussi, ces annulations de crédit touchent de plein fouet les réformes lancées par Gabriel Attal. La mise en place des groupes de niveau doit consommer près de 7000 postes. Le ministère pensait faire leur mise en place avec 2300 postes. Ils viennent de s’envoler. Sans parler des moyens liés à la réforme du redoublement. Il est clair que les conditions sont réunies pour annoncer le report des réformes Attal. On ne réforme pas à l’Education nationale en supprimant des moyens. Ou alors il faut accélérer des réformes structurelles, notamment la carrière des enseignants, comme nous l’évoquions le 19 février. Le gouvernement a encore le temps d’aller vers cette voie. C’est ce que laisse entendre le Sgen Cfdt (voir plus bas).

Pour les syndicats, le retrait des 700 millions sonne la fin du “choc des savoirs”. ” Le ministre de l’économie annonce des suppressions de postes dans l’éducation quelques semaines après l’annonce de créations pour permettre la réalisation des mesures annoncées par le ministre de l’éducation nationale devenu depuis chef du gouvernement. On s’y perd”, écrit l’Unsa Education. “Avec ces coupes budgétaires, le gouvernement renonce dans les faits à une mise en place réelle des mesures du “choc des savoirs” à la rentrée prochaine et doit l’annoncer sans délai, sous peine de décrédibiliser l’action publique et la parole politique”.

” Cette saignée confirme une fois de plus le renoncement de ce gouvernement à recruter des personnels en améliorant leurs conditions de travail, de rémunération, d’avancement, pour rendre les professions attractives et garantir la bonne réalisation des missions de service public auprès de tous les élèves”, écrit le Snes Fsu. “Elle révèle aussi définitivement l’imposture des annonces « choc des savoirs » de décembre dernier, par lesquelles, le ministre Attal devenu depuis chef de gouvernement, prétendait pouvoir mobiliser de la masse salariale dans un « schéma d’emploi complémentaire », au besoin avec la bienveillance de Bercy… Le « choc des savoirs » et ses groupes de niveau, ségrégatif et désormais officiellement sans moyens, doivent être abandonnés”.

” Le gouvernement fait le choix de supprimer des crédits permettant de payer celles et ceux qui enseignent, encadrent les élèves dans les services de vie scolaire, se préparent au métier d’enseignant, organisent concrètement le service public d’enseignement en fait vraisemblablement”, écrit le Sgen Cfdt. “Il n’y a pas la réalité budgétaire en cohérence avec la volonté affichée d’avoir un professeur devant chaque classe, et sans doute les difficultés à assurer l’enseignement seront-elles encore plus fortes à la rentrée 2024. Pour le Sgen-CFDT, si la tactique du gouvernement est ensuite d’augmenter la charge de celles et ceux qui sont en poste par le recours accru aux heures supplémentaires, au pacte, à la non comptabilisation des heures travaillées des administratifs, ce serait parier sur l’épuisement des agents”.


Des annulations anti-sociales

"Tous les ministères n’ont pas à subir des annulations comme l’Education nationale. La Défense aurait du rendre 750 millions. Elle n’en rend finalement que 105. L’Intérieur est aussi peu concerné. Sont particulièrement frappés l’aide au développement (742 millions), l’enseignement supérieur (904 millions annulés), l’écologie (2.2 milliards annulés dont 1 sur le plan climat – énergie), l’aide au logement (300 millions, le handicap (230 millions), les aides à l’emploi (1.1 milliard). Pour récupérer 10 milliards, le gouvernement tape sur le social dont l’Ecole. Ce n’est pas une surprise…"


https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale/

Anonyme a dit…

LE "JFK DE TOURCOING" ROULE EN FERRARI !

"Photo de couverture avec le marmot (à visage découvert) sur les genoux, livres de la Pléiade en évidence en arrière-plan et défense de CNews face à la décision du Conseil d’Etat sur le pluralisme dans l’audiovisuel : pour lancer ce qui ressemble à une pré-campagne présidentielle, Gérald Darmanin a choisi ce jeudi 22 février de remplir les pages de Paris Match de vieux artifices de la communication politique, entre héritage sarkozyste (qui avait fait la même à son arrivée au ministère de l’Intérieur en 2002) et références à d’antiques photos de John Fitzgerald Kennedy avec ses enfants dans le Bureau ovale. Surtout, vu que «l’album de famille des Français» est aujourd’hui la propriété de Vincent Bolloré, le ministre de l’Intérieur en a profité pour donner des gages à cette sphère médiatique toujours plus puissante. Le fait qu’il soit interviewé par Laurence Ferrari, figure centrale du système Bolloré, cumulant des jobs sur CNews, Europe 1 et son poste de cheffe du service politique de Paris Match, n’y est pas étranger non plus."
(…)


https://www.liberation.fr/economie/medias/dans-paris-match-darmanin-prefere-defendre-cnews-que-le-conseil-detat-20240222_QHY2RYVTKZGRTM2SOH2TDK66Z4/

Anonyme a dit…

Valérie Hayer, une limande dans l'océan européen...

Équation délicate

"Valérie Hayer*, âgée de 37 ans et originaire de Mayenne, est une fille et petite fille d'agriculteurs ayant grandi dans une ferme de Saint-Denis D’Anjou. Collaboratrice parlementaire de l'ancien ministre et eurodéputé Jean Arthuis, Valérie Hayer a longtemps été adhérente de l'UDI, avant de rejoindre En Marche en 2017 puis d'être élue à Bruxelles en 2019.

Sa probable désignation viendrait résoudre une équation délicate pour Emmanuel Macron, plusieurs cadres de son camp ayant refusé ce rôle ou écarté l'hypothèse, dont le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, les anciens ministres Jean-Yves Le Drian, Richard Ferrand et Julien Denormandie."
(…)


https://www.lefigaro.fr/politique/europeennes-valerie-hayer-pressentie-comme-tete-de-liste-macroniste-20240224


Militantisme à l'UDI puis à LREM

"Valérie Hayer est élue conseillère municipale de Saint-Denis-d'Anjou aux élections municipales de 2008 à l'âge de vingt-et-un ans[5], et est réélue en 2014. Elle décrit les élections européennes de la même année comme le début de son engagement en politique. Elle milite alors pour la liste L'Alternative, qui regroupe l'Union des démocrates et indépendants et le Mouvement démocrate (MoDem)[6]. Elle s'encarte à cette occasion à l'UDI[5] et à l'UDI Jeunes[10]. L'année suivante elle est élue au conseil départemental de la Mayenne dans le canton d'Azé (devenu Château-Gontier-sur-Mayenne-1)[6]. Vice-présidente[11], elle y fonde trois ans après un groupe membre de la majorité réunissant sept élus macronistes venus de différents partis[12].

Affichant son soutien à Emmanuel Macron, Valérie Hayer quitte l'UDI en 2017 en même temps que son parti Alliance centriste[13] et rejoint La République en marche (LREM). Elle est investie candidate aux législatives de 2017 dans la deuxième circonscription de la Mayenne. Cependant, à la suite d'un refus par le MoDem de l'accord national proposé, elle désiste sa candidature pour permettre celle de Géraldine Bannier, qui est élue députée[14]. Elle est alors investie comme candidate du parti présidentiel pour les élections sénatoriales de septembre 2017, en binôme avec Michel Angot, maire de Mayenne venu de la gauche. Elle obtient 21,99 % des voix au premier tour, derrière la sénatrice sortante réélue au premier tour Élisabeth Doineau et l'ancien député Les Républicains Guillaume Chevrollier. Elle se maintient au second tour et arrive deuxième derrière ce dernier, qui est élu[15]."
(…)
Source Wikipedia.