jeudi 1 décembre 2022

vous pouvez soutenir nos actions pour reprendre la terre en main !

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Pour le spécialiste Jordi Sanchez Puig, "le houblon peut pousser, en Lozère, c'est certain" - midilibre.fr" :

Guillaume Canet a un message à faire passer
Terre de Liens

https://youtu.be/qRXhwYt9F0U

Guillaume Canet est parti à la rencontre de fermiers Terre de Liens sur la ferme de La

Chesnaie, dans le Loiret. A cette occasion, il a souhaité nous partager les raisons de son engagement à nos côtés, pour cette cause qui lui tient particulièrement à coeur.

Comme lui, vous pouvez soutenir nos actions pour reprendre la terre en main ! 👉 https://soutien.terredeliens.org

4 commentaires:

Anonyme a dit…

«On revient à la normale»

«Quand il a été décidé d’ouvrir les magasins, on était sur une forte croissance depuis dix ans, le coup de frein a été brutal. Il n’y a pas eu d’euphorie, mais une volonté claire de développer le bio, de sortir du marché de niche. Notre ambition de développer une alimentation saine ne peut se faire qu’à travers l’ouverture de magasins. Un mètre carré linéaire, c’est un hectare de développement de l’agriculture bio», défend de son côté Matthieu Pérouse, administrateur national de la Biocoop. Depuis le début de l’année, le réseau a enregistré 25 fermetures sur toute la France. Toutes enseignes confondues, le chiffre monte à 180, avance Scarabée sur son site.

«Il y avait peut-être un peu trop de magasins Biocoop pour l’agglomération rennaise», avance de son côté Loïc Danel, directeur de Biotopia insight, cabinet spécialisé dans les analyses du marché bio. «Tout le monde s’est vu un peu trop beau, un peu trop vite, avec beaucoup d’ouvertures, juge-t-il. Aujourd’hui, on revient à la normale, de façon un peu plus marquée que ce qui était imaginé. Le recul est fort par rapport à 2020, où les magasins bio ont connu une très forte croissance assez inédite. Mais par rapport à 2019, on est à -2%, -3% de chiffre d’affaires. Le réajustement est assez logique, même s’il fait mal.»


https://www.liberation.fr/economie/coup-de-frein-force-pour-le-reseau-des-biocoop-20221203_FZAKLU6V45FBBMLGHSB5G6OOQM/

Anonyme a dit…

Oups ! Le vocable "Renaissance" est-il le mieux adapté pour un reboisement ??

"Les pieds et les mains dans la terre, les habitants de Générac, dans le Gard, plantent des pins, des chênes, des érables. Ce samedi 26 novembre, sur le site du Puech Lachet, à quelques kilomètres du cœur de cette commune de 4 000 âmes, ils veulent redonner vie à leur forêt dévastée, à travers une opération de reboisement, baptisée « Renaissance ». Pendant une semaine, tous les écoliers de la ville sont venus participer à la plantation. Ce jour-là, c’était au tour d’une centaine d’adultes, parfois accompagnés de leurs enfants, d’effectuer les derniers coups de pioche de ce premier chapitre (d’autres plantations sont prévues en 2023)."
(...)


https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/12/03/dans-le-gard-des-arbres-pour-renaitre-de-ses-cendres_6152769_4500055.html

Anonyme a dit…

Les salaires, l’eau et la souveraineté alimentaire

"L’action de la Région sur l’Occitanie s’inscrit aujourd’hui dans un nouveau cadre, celui d’un Plan Stratégique National (PSN), qui établit la stratégie nationale de mise en œuvre de la nouvelle PAC, tant pour les actions relevant de l’Etat que celles sous l’autorité des Régions.

La stratégie mise en œuvre par le PSN, qui permet également de relever les différents défis listés ci-dessus, est structurée autour de neuf objectifs spécifiques et d’un objectif transversal :

• Assurer un revenu équitable aux agriculteurs ;
• Accroître la compétitivité ;
• Rééquilibrer les pouvoirs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire ;
• Agir contre le changement climatique ;
• Protéger les ressources naturelles dans un objectif de développement durable ;
• Préserver les paysages et la biodiversité ;
• Soutenir le renouvellement des générations ;
• Dynamiser et soutenir le développement économique des zones rurales ;
• Garantir la qualité des denrées alimentaires et la santé en réponse aux attentes de la société ;
• Moderniser par l’innovation dans le cadre de la transition numérique (objectif transversal)."
(...)


https://actu.fr/societe/occitanie-quels-sont-les-objectifs-du-plan-strategique-pour-l-agriculture-sur-la-periode-2023-2027_55644712.html

Anonyme a dit…

« Financiarisation et concentration de l’agriculture »

"Dans un communiqué réunissant plusieurs organisations, Terre de liens a dressé le portrait de l’entreprise acheteuse. « Deux des agriculteurs [ont] déjà au préalable une activité agricole dans l’Eure à plus de 300 kilomètres. Ainsi, cette opération pourrait même cacher l’agrandissement d’une ferme de l’Eure, qui contrôle déjà 1 500 hectares, via notamment trois autres sociétés d’exploitation. Si c’était le cas, nous verrions la constitution d’un mastodonte agricole contrôlant plus de 3 500 hectares. Difficile de croire qu’une telle exploitation produira une alimentation locale de qualité. » C’est pourtant un des objectifs du ministère de l’Agriculture et de ses services en région et dans les départements. « Créer des emplois, assurer la transition agroécologique et nourrir le territoire », rappelle Tanguy Martin de Terre de liens.

Une des solutions aurait été de découper le gâteau en plusieurs parts pour installer un plus grand nombre d’agriculteurs. La Confédération paysanne, le syndicat agricole minoritaire, estime que près d’une trentaine d’agriculteurs auraient pu exploiter ces 2 121 hectares. Un scénario évacué, la Safer ayant accepté la condition du vendeur : que tout soit vendu en un seul bloc. « Plutôt que de disloquer cet empire pour l’intérêt général, la Safer a accompagné le grossissement d’un autre empire qui a déjà 1 000 hectares dans l’Eure, explique Cécile Muret, responsable de la commission foncière au sein de la Confédération paysanne. C’est de l’accaparement. »

Entre 2010 et 2020, la France a perdu 101 000 fermes selon le dernier recensement, et le nombre d’agricultrices et d’agriculteurs a baissé [1] de 18 %. La surface agricole utile [2] est pourtant restée relativement stable : cela s’explique par un agrandissement de la taille moyenne des exploitations agricoles de 25 %."



https://reporterre.net/Une-ferme-geante-nait-au-mepris-des-petits-paysans