14 juillet : ma réponse à Macron
Jean-Luc Mélenchon
https://youtu.be/i0A-OrFGrnE
Jean-Luc Mélenchon réagissait lors de son déplacement au Mexique à l'interview d'Emmanuel Macron réalisée à l'occasion de la fête nationale du 14 juillet 2022.
Retrouvez ci-dessous la retranscription de son intervention :
« Du Mexique où je me trouve en ce moment, juste avant d'être reçu par le président de la République de ce pays, j'ai écouté le discours du président Macron.
Je suis frappé par la désinvolture avec laquelle il répond aux questions graves qui lui sont posées. Je suis frappé par son indifférence à la souffrance sociale qui se répand dans notre pays. Comment peut-il avoir comme unique message - le jour de la fête nationale qui est censée nous rapprocher tous dans l'amour de la patrie républicaine - comme unique discours, de nouveau, les inégalités, la violence sociale. C'est-à-dire travailler plus longtemps, ce qui n'est absolument pas nécessaire, c'est-à-dire priver encore plus de gens de leurs allocations chômage quand ce chômage se développe. Tout cela avec l'idée assez grossière que les gens préféreraient des allocations à un travail réel.
Une nouvelle fois cette phrase provocante disant qu'il suffit de traverser la rue pour trouver de l'emploi. Décidément, tout ce qui se dit et passe par sa bouche est toujours comme une sorte de défi, d'agression contre la masse des Françaises et des Français qui l'écoutent. Il y a une indifférence à ce qui leur arrive qui s'exprime à travers sa voix. Il y a une sorte de révérence permanente pour les privilèges qui accablent notre société.
Je me trouve dans un pays où on procède à l'inverse. Je ne vous dis pas que tout est bien, ni que tout est fait à la perfection. Mais du moins la direction de travail est de soulager la pauvreté, soulager la souffrance des plus humbles. Et là, c'est exactement le contraire.
Enfin, j'entends qu'il va falloir se préparer à une sobriété énergétique. C'est bien le moment d'y penser. Depuis le temps qu'on répète qu'il faut le faire. Et surtout, c'est bien le moment d'y penser, après avoir réclamé à cor et à cri le boycott des productions russes et n'avoir pris aucune mesure pour y faire face. Vous souvenez-vous quand je proposais qu'on s'accorde avec l'Algérie pour pouvoir trouver une issue pour les Français, pour que le carburant et le gaz nous coûtent à nous moins cher tandis qu'aux Algériens ce seraient les fournitures de céréales qui coûteraient moins chères.
On a l'impression d'un gouvernement qui pilote à vue et d'un chef de l'Etat qui ne sait plus vraiment où il est.
En attendant, à tous, je vous souhaite une bonne fête de la République, car, ne l'oublions jamais, le 14 juillet, c'est l'émergence du peuple français comme acteur de son histoire. Et avant le 14 juillet, c'était l'Ancien Régime, celui des privilèges et après, la direction qui est prise c'est celle de l'abolition des privilèges et de l'égalité. Il nous reste tant à faire pour atteindre les objectifs du 14 juillet 1789. À nous de faire mieux, tout le temps. »
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 15 juillet 2022
On a l'impression d'un gouvernement qui pilote à vue et d'un chef de l'Etat qui ne sait plus vraiment où il est.
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7 commentaires:
"Le président de la République se promène dans la rue et voit un homme cloué au sol, un éléphant juché sur la poitrine. «Je n’arrive pas à respirer, souffle l’homme au Président. S’il vous plaît dites à l’éléphant de descendre.» Mais le Président est dubitatif. «Rien ne permet d’affirmer que le problème est l’éléphant, répond-il. Peut-être que vous fumez trop, ou que vous souffrez de naissance de troubles respiratoires, peut-être êtes-vous paresseux.» L’homme essaie de convaincre qu’il y a tout de même de fortes chances que la cause soit la plus évidente, mais le Président est inflexible : «Derrière votre mise en cause de cet éléphant, vous cherchez à bénéficier de la solidarité nationale pour votre paresse, et ça, j’ai du mal à l’entendre.»
(...)
" [...] La pénurie de main-d’œuvre explose même dans des pays sans droits sociaux, comme les Etats-Unis. Macron ferait bien de quitter sa posture faussement moralisatrice et de s’adresser enfin à l’éléphant."
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/manque-de-main-doeuvre-emmanuel-macron-et-la-fable-de-lelephant-20220715_PX54PGVTJFDV5CEJVXIGNYI3XQ/
C'est le "couac qu'il en coûte" nouvelle version...
"Thierry Solère est un homme utile. En tout cas à l’Élysée, où l’ancien député Les Républicains met la main (et même les deux) aux manœuvres politiques en tout genre. Il joue depuis longtemps le rôle d’agent recruteur auprès de ses anciens petits camarades de droite titillés par la tentation de rejoindre Emmanuel Macron. Mais, on le sait moins, l’affable Solère est aussi le canal privilégié du président pour discuter avec Marine Le Pen."
(...)
https://www.marianne.net/politique/le-pen/marine-le-pen-les-secrets-de-sa-danse-avec-emmanuel-macron
Le changement de calcul des indemnisations pénalise les saisonniers, dont les emplois sont plus courts et discontinus. L’exécutif s’apprête encore à durcir les règles d’indemnisation.
«Traiteur, services, taille de vigne… J’ai fait tout ce qui était possible comme saisonnière ou extra. La précarité, c’est ça. Mais l’assurance chômage m’apportait une sécurité.» Céline Absil, 53 ans, raconte ses mille vies dans un rire las. Cette mère célibataire ardéchoise a été guide saisonnière pendant plus de vingt ans, jonglant en plus avec des petits boulots. De quoi gagner 1 500 à 1 800 euros net les bons mois. Pas assez pour partir en vacances, mais elle adorait ça. «Avec le confinement, tout s’est arrêté», regrette-t-elle. La pandémie a mis sa passion en veille. Mais c’est bien la réforme de l’assurance chômage qui l’a enterrée."
(...)
https://www.liberation.fr/economie/social/derriere-la-penurie-de-saisonniers-la-reforme-de-lassurance-chomage-20220716_NQKJPLNJGJEOBBM6VRM2NIMYDA/
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/haut-doubs/secheresse-je-n-ai-jamais-vu-ca-en-77-ans-au-saut-du-doubs-l-inquietude-face-a-la-baisse-du-niveau-de-l-eau-2582200.html
La fidélité à Emmanuel Macron
"Au fil des mois, cet ancien socialiste proche de Jean-Pierre Chevènement devient un épouvantail pour l'opposition qui voit en lui un symbole d'un supposé tournant autoritaire du premier quinquennat Macron ainsi que le visage des violences policières.
"Il a fini par incarner cette sévérité avec ce maintien de l'ordre strict et les débordements que l'on connaît. Je crois cependant qu'il ne faut pas surinterpréter les caractéristiques de sa personnalité et rappeler que le préfet de police est un serviteur de l'État qui est toujours le reflet d'une époque. Ce poste exposé concentre la vindicte populaire quand il se passe des choses à Paris", analyse Olivier Renaudie.
Cette impopularité inhérente à ce poste est toutefois renforcée par des sorties peu habituelles pour un haut fonctionnaire soumis au devoir de réserve. En novembre 2019, place d'Italie, au lendemain d'une manifestation mouvementée, il croise une Gilet jaune et lâche avec dédain : "Nous ne sommes pas du même camp, madame." Il concèdera plus tard "une maladresse" mais cette phrase lui collera à la peau.
En avril 2020, en plein confinement, Didier Lallement provoque une nouvelle fois la polémique en assurant que "ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, ceux qu'on trouve dans les services de réanimation, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l'ont pas respecté (…), il y a une corrélation très simple". Le rétropédalage qui s'en suivra n'y changera rien : cette déclaration condamnée par de nombreux médecins renforce son image de haut fonctionnaire brutal et dépourvu d'empathie."
(...)
https://fr.news.yahoo.com/limpopulaire-didier-lallement-pr%C3%A9fet-police-153411223.html
https://www.lejdd.fr/Politique/a-tous-ces-gens-la-des-elus-de-la-majorite-et-des-personnalites-denoncent-les-propos-de-caroline-cayeux-4123539
LALLEMENT : LE BILAN DE LA HONTE
Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/xP6j_1MPlvY
Didier Lallement, l'impopulaire préfet de Paris, vient de quitter ses fonctions. Symbole d’un tournant autoritaire, cible privilégiée des oppositions, ce haut fonctionnaire s’est en effet démarqué par son caractère ferme pour ne pas dire brutal mais aussi par une succession de polémiques. Gestion des Gilets jaunes, de la crise sanitaire, incidents du Stade de France et les petites phrases assassines, Blast vous propose un petit retour sur son parcours, avec en ligne de mire une question : De quoi Didier Lallement est-il le nom ?
Journaliste : Antoine Etcheto
Montage : Lucie Dulois
Images : Arthur Frainet
Postproduction: Arthur Frainet, Antoine Esmaeili, Clément Maury
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
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