vendredi 15 juillet 2022

Avec son interview du 14 juillet, Macron n'a rien fait pour trouver des compromis | Le HuffPost

https://www.huffingtonpost.fr/entry/interview-du-14-juillet-macron-na-rien-fait-pour-trouver-des-compromis_fr_62d013ace4b0942327851493



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Si, si, il a trouvé un compromis avec le vent (de la transition énergétique) !


"En ce jour de fête nationale, si toutes les conditions étaient favorables à la persistance du beau temps, le vent a en effet soufflé jusqu'à 29km/h sur la capitale. Un fait météorologique que les téléspectateurs ont relevé avec amusement sur Twitter. "Il y a du vent à Paris ? Ou ils ont branché les ventilateurs pour parler transition énergétique ?", "Une pensée pour l’ingé son et le vent à l’Élysée en ce moment ! Force à toi !", "Bon gel pour cheveux pour Emmanuel Macron. Malgré le vent, rien ne bouge", "C'est quoi ce micro-climat dans la cours de l’Élysée ? J'habite à 6km et il n'y a pas un souffle de vent dans ma rue", ont ainsi commenté, entre autres, les internautes sur le réseau social. Loin de tomber dans un vent de panique, Emmanuel Macron a annoncé ses ambitions quant au changement climatique. "On va planifier la transition énergétique sur les prochaines années et mettre beaucoup plus d'argent", a-t-il ainsi déclaré face aux caméras."
(…)


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-interview-demmanuel-macron-ce-detail-saugrenu-qui-nest-pas-passe-inapercu_498081

Anonyme a dit…

14 juillet : ma réponse à Macron
Jean-Luc Mélenchon




https://youtu.be/i0A-OrFGrnE




Jean-Luc Mélenchon réagissait lors de son déplacement au Mexique à l’interview d’Emmanuel Macron réalisée à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet 2022.

Retrouvez ci-dessous la retranscription de son intervention :

« Du Mexique où je me trouve en ce moment, juste avant d'être reçu par le président de la République de ce pays, j'ai écouté le discours du président Macron.

Je suis frappé par la désinvolture avec laquelle il répond aux questions graves qui lui sont posées. Je suis frappé par son indifférence à la souffrance sociale qui se répand dans notre pays. Comment peut-il avoir comme unique message - le jour de la fête nationale qui est censée nous rapprocher tous dans l'amour de la patrie républicaine - comme unique discours, de nouveau, les inégalités, la violence sociale. C'est-à-dire travailler plus longtemps, ce qui n'est absolument pas nécessaire, c'est-à-dire priver encore plus de gens de leurs allocations chômage quand ce chômage se développe. Tout cela avec l'idée assez grossière que les gens préféreraient des allocations à un travail réel.

Une nouvelle fois cette phrase provocante disant qu'il suffit de traverser la rue pour trouver de l'emploi. Décidément, tout ce qui se dit et passe par sa bouche est toujours comme une sorte de défi, d'agression contre la masse des Françaises et des Français qui l'écoutent. Il y a une indifférence à ce qui leur arrive qui s'exprime à travers sa voix. Il y a une sorte de révérence permanente pour les privilèges qui accablent notre société.

Je me trouve dans un pays où on procède à l'inverse. Je ne vous dis pas que tout est bien, ni que tout est fait à la perfection. Mais du moins la direction de travail est de soulager la pauvreté, soulager la souffrance des plus humbles. Et là, c'est exactement le contraire.

Enfin, j'entends qu'il va falloir se préparer à une sobriété énergétique. C'est bien le moment d'y penser. Depuis le temps qu'on répète qu'il faut le faire. Et surtout, c'est bien le moment d'y penser, après avoir réclamé à cor et à cri le boycott des productions russes et n'avoir pris aucune mesure pour y faire face. Vous souvenez-vous quand je proposais qu'on s'accorde avec l'Algérie pour pouvoir trouver une issue pour les Français, pour que le carburant et le gaz nous coûtent à nous moins cher tandis qu'aux Algériens ce seraient les fournitures de céréales qui coûteraient moins chères.

On a l'impression d'un gouvernement qui pilote à vue et d'un chef de l'Etat qui ne sait plus vraiment où il est.

En attendant, à tous, je vous souhaite une bonne fête de la République, car, ne l'oublions jamais, le 14 juillet, c'est l'émergence du peuple français comme acteur de son histoire. Et avant le 14 juillet, c'était l'Ancien Régime, celui des privilèges et après, la direction qui est prise c'est celle de l'abolition des privilèges et de l'égalité. Il nous reste tant à faire pour atteindre les objectifs du 14 juillet 1789. À nous de faire mieux, tout le temps. »

Anonyme a dit…

Chômage, retraites : Macron choisit l'affrontement
La Chaîne de Serge Faubert




https://youtu.be/AucDe4qHo7A



Les quinquennats se suivent et se ressemblent. Si certains espéraient que le président de la République avait appris des crises passées et du résultat des élections législatives, son interview dans les jardins de l’Élysée aura convaincu l’opinion du contraire. Ce fut la déclinaison imperturbable de toutes les recettes néolibérales. Et l’annonce d’un chaos social imminent.

Convaincu qu’il a été réélu sur son programme, le chef de l’état est décidé à aller jusqu’au bout. Sans envisager un instant qu’il n’a plus les moyens de ce bras de fer avec le mouvement social.

Mais dans la nuit de mardi à mercredi, il s’est trouvé trouvé une majorité pour amputer un projet de loi présenté par l’exécutif. Un dispositif « de veille et de sécurité sanitaire » prorogeant jusqu’en janvier 2023 la possibilité de réintroduire le passe vaccinal.

Les députés ne sont plus des playmobils. Ils entendent jouer pleinement leur rôle de législateurs. Emmanuel Macron pourrait bien le découvrir à ses dépens dès la semaine prochaine. L'Assemblée nationale va examiner en première lecture la loi sur le pouvoir d'achat.

Anonyme a dit…

Vive la Révolution ! ����
Discours du 14 juillet 2022 ����
LE BON SENS - Antoine Léaument




https://youtu.be/ARC9wc5Ictk



Le 14 juillet 2022, Antoine Léaument organisait à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) dans le quartier populaire de Saint-Hubert, une fête de la Révolution. L’idée de cette fête était simple : permettre de se retrouver dans un moment de fraternité, autour des valeurs de notre devise nationale, « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Des activités étaient organisées pour les enfants : réalisation d'une grande peinture en pixel-art de Maximilien Robespierre, confection de ceintures tricolores comme en portaient les révolutionnaires. Des cocardes et des drapeaux tricolores leur étaient offerts.

Cette vidéo est celle du discours prononcé par Antoine Léaument à la fin de l'évènement. Il a commencé par faire le lien entre 1789 et la période actuelle. Il a expliqué pourquoi nos symboles nationaux sont ceux d’une République fondamentalement sociale et antiraciste. Il a dit pourquoi la France, depuis qu’elle est la France, c’est à dire depuis 1789, ne trie pas entre ses citoyens.

Beaucoup de gens parlent sur les plateaux télé des quartiers où la République n’aurait plus sa place. Ils blablatent sur du vent ! La République est déjà dans les quartiers où les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité sont au coeur de la vie commune. La République y était ce 14 juillet plus qu’ailleurs parce que le choix a été fait d’en assumer la dimension sociale, antiraciste et, surtout, révolutionnaire. C’était un grand moment de fraternité républicaine.

Voici le début du texte du discours prononcé par Antoine Léaument :

Pendant la campagne législative, j’ai fait une promesse que j’étais sûr de pouvoir tenir. C’était de faire une fête à Saint-Hubert en cas de victoire. Nous y sommes. Pendant la campagne, vous m’avez dit : « les politiciens, on les voit juste avant les élections mais on ne les voit plus après ». Je vous avais dit que ça ne serait pas mon cas. Et je suis content de faire la preuve qu’il y a des « politiciens » qui font mentir les citoyens en tenant leur parole :) !

Nous sommes donc réunis aujourd’hui pour la première édition de la « Fête de la Révolution ». Je dis : «première édition» parce que j’aimerais que nous la fassions ici tous les ans. Nous avons fait cette année ce que nous avons pu pour que la fête nationale puisse être une vraie fête, c’est à dire un moment de fraternité qui est trop souvent le mot oublié de notre devise nationale.

Pourquoi une « fête de la Révolution » ? Parce que la période actuelle a bien des points communs avec la situation sociale, politique et même écologique qui a poussé le peuple français à prendre la Bastille le 14 juillet 1789. Il y a 233 ans, le peuple commençait en France une Révolution. La « prise de la Bastille » est d’abord une grande manifestation des petits, des sans-grades. À partir de là, le peuple a chassé les puissants du pouvoir, il a abolit les taxes injustes et conquis la liberté. Je voudrais vous raconter les grandes lignes de cette histoire afin que nous puissions nous imprégner de leur exemple.

En 1789, une chose ressemble beaucoup à la période actuelle : tout est cher. Le prix du pain pour manger et le prix du bois pour se chauffer. À l’origine de cela, on retrouve une crise climatique et une spéculation économique.

Crise climatique d’abord. L’année 1788 est celle d’une accumulation de problèmes. Une grande sécheresse frappe la France au printemps 1788, ce qui diminue les récoltes. Pire : les 13 et 14 juillet, de violents orages s’abattent sur le pays et dévastent les champs. Le prix du blé augmente, et avec lui celui du pain qui constitue alors 70% de l’alimentation. Pour finir le tableau, l’hiver 1788 est extrêmement rude. On y consomme du bois en quantité pour se chauffer. Conséquence : le prix du bois double. En bref : l’inflation frappe la France. Tout est plus cher, tout augmente sauf les revenus des gens. [...]

(La suite du discours sera mise en ligne sur son site... quand le site sera réparé ahahah)