vendredi 29 juillet 2022

Dans la nuit de mardi à mercredi, sur le coup de 2 heures du matin, il réclame une seconde délibération qui prend la forme d’un amendement du gouvernement rétablissant la version initiale du projet de loi.


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Pouvoir d'achat : l'Assemblée alloue 120 millions d'euros aux départements pour compenser la hausse du RSA, contre l'avis des députés Renaissance" :

Pouvoir d'achat : le gouvernement sous le feu des députés
Pure Politique

https://youtu.be/wdCS_p5LZI8

Le 6 juillet, dans sa déclaration de politique générale, Elisabeth Borne vantait sa nouvelle méthode : le compromis et le dialogue.

Vingt jours plus tard, il est flagrant que ces belles paroles n'étaient que du vent.
L'exécutif est égal à lui-même. Dominateur et méprisant avec la représentation nationale.

On l'a vérifié mardi lors de l'examen du projet de budget rectifié pour 2022.
En fin de journée, contre l'avis du gouvernement, les députés votent une revalorisation supplémentaire de 500 millions d'euros pour les pensions de retraite. L'amendement qui accorde cette rallonge passe avec 5 voix d'avance.

Mais le gouvernement ne l'entend pas de cette oreille. Dans la nuit de mardi à mercredi, sur le coup de 2 heures du matin, il réclame une seconde délibération qui prend la forme d'un amendement du gouvernement rétablissant la version initiale du projet de loi.

L'opposition tempête. Mais l'amendement gouvernemental sera adopté.

En partie grâce au retournement de veste des députés LR qui, après avoir voté la revalorisation des pensions, se sont prononcé pour sa disparition. Et aussi, parce qu'à cette heure tardive, une bonne partie des députés RN avait déserté l'hémicycle.

Ce raidissement du bloc macroniste a une explication.

Par trois fois au cours de la semaine, l'exécutif a dû s'incliner devant la convergence des oppositions.

Ainsi lundi, c'est l'amendement du député de l'Orne Jérôme Nury qui a été adopté contre l'avis du gouvernement. Il accorde une aide exceptionnelle aux particuliers qui utilisent le fioul pour se chauffer. Nupes, LR et RN se sont retrouvés sur ce texte.

Samedi en fin de soirée, la coalition présidentielle a également été mise en minorité sur le montant de la compensation accordée aux collectivités locales qui doivent faire face à la revalorisation du RSA. Contre l'avis du gouvernement les députés ont décidé de compenser à l'euro près cette revalorisation. Soit une enveloppe de 120 millions.

Les temps changent. Les projets de loi ne passent plus comme une lettre à la poste.

N'oubliez pas de vous abonner et de cliquer sur la cloche pour recevoir les notifications.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

OUVREZ LE BAN, ENVOYEZ L'IBAN !...

«Sur proposition de la première ministre» Élisabeth Borne, approuvée en Conseil des ministres ce vendredi, l'ex-professeur d'hématologie va devenir, à compter du 1er septembre prochain, «conseillère maître en service extraordinaire à la Cour des comptes». Une fonction de «contrôle», selon le site de l'institution, qui s'exerce «pour cinq ans sans possibilité de renouvellement».
(...)


https://www.lefigaro.fr/politique/apres-l-oms-agnes-buzyn-nommee-a-la-cour-des-comptes-pour-cinq-ans-20220729

Anonyme a dit…

Les encravatés vous parlent...


L'Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d'en douter
Le HuffPost



https://youtu.be/Yn090KvWYs4




POLITIQUE - Aurait-on la mémoire courte? Depuis les élections législatives et l’arrivée de son lot de députés néophytes de la joute parlementaire, la nouvelle Assemblée nationale est décrite comme “indisciplinée” et “bordélique”, au point où certains briscards de la politique lancent des leçons de bonne conduite et se sont même préoccupés du port de la cravate dans l’hémicycle face à un “relâchement vestimentaire”.

“Il y a la volonté de transformer l’hémicycle en arène”, déplorait quant à lui le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, face à Darius Rochebin, dimanche 24 juillet, en commentant le style d’opposition de la Nupes et du Rassemblement national. Quelques jours plus tôt, c’était Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui regrettait sur BFMTV une ambiance de “cour de récréation” et de “bac à sable”.

Il est vrai que les débuts de cette nouvelle législature sont loin d’être soporifiques, alors qu’Emmanuel Macron ne peut compter que sur une majorité relative et que la Nupes et le Rassemblement national donnent du fil à retordre aux ambitions législatives du gouvernement. Mais cet hémicycle est-il pour autant plus indiscipliné que les précédents ?

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des archives dénichées par Le HuffPost montrent que l’Assemblée a l’habitude de se transformer en “arène” où on crie et gesticule. Et où, parfois, on perd ses nerfs.

Anonyme a dit…

Une perte de pouvoir d'achat à nuancer

"Mais ce manque à gagner est à relativiser. "Les retraités sont ceux qui ont la majorité du patrimoine, et touchent pour certains des revenus de ce patrimoine. Une perte de leur pension par rapport à l'inflation ne veut pas nécessairement dire une perte de leur pouvoir d'achat", nuance Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste pour BDO France.

En effet, selon l'Insee, 73,4% des plus de 70 ans sont propriétaires d'un patrimoine immobilier et, selon le Conseil d'orientation des retraites, 13% des revenus des retraités proviennent du patrimoine. Les retraités qui peuvent compter sur un complément de revenus grâce à leur patrimoine sont de ce fait moins concernés par l'inflation.

"De plus, contrairement à un actif qui est dépendant de sa voiture pour aller travailler, les retraités sont moins touchés par l'augmentation des prix des carburants", poursuit Anne-Sophie Alsif. En effet, l'inflation en France est fortement tirée à la hausse par les prix de l'énergie. En juillet, la hausse des prix de l'énergie s'élevait à 29,1% selon Eurostat, pour 6,1% d'inflation globale.

Les retraités qui ont moins de dépenses contraintes de carburant que les actifs sont donc moins touchés par l'inflation. Selon Anne-Sophie Alsif, l'attention ne devrait pas se concentrer sur les retraites : "Les plus touchés par l'inflation ne sont pas les retraités, mais les moins de 25 ans et les précaires, ceux qui sont en dessous du smic."



https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/vrai-ou-fake-les-retraites-ont-elles-ete-assez-revalorisees-pour-compenser-l-inflation-comme-l-affirme-bruno-le-maire_5275354.html

Anonyme a dit…

"Y'a pas de recette magique" !...

Le mépris décomplexé d'Emmanuel Macron

Glupatate



https://youtube.com/shorts/UPjqS6yTCW8?feature=share

Anonyme a dit…

L’#AQTU #4 - Macron et la droite main dans la main contre les retraités !
Adrien Quatennens



https://youtu.be/4o54IRM4UUg



Bienvenue dans ce quatrième numéro de l'#AQTU, la revue d'actualité d'Adrien Quatennens !

👉 La semaine où la coalition #Macron - LR empêche la revalorisation des #retraites au niveau de l’inflation et la taxation des profiteurs de crise.

Au programme :
00:00 Introduction
01:02 Le 28 juillet, jour du dépassement
05:14 L'Assemblée n'est pas une "cour de récréation" !
06:55 Les travaux au parlement sur le pouvoir d'achat
10:22 Total se gave, les Français payent !
15:34 Contre la suppression de la redevance TV
18:18 Macron et LR contre EDF !
24:35 À la rentrée : les réformes antisociales de Macron
29:47 La rentrée : journées jeunes et AMFIS à Valence
31:40 : Les rendez-vous de septembre : Braderie de Lille, mobilisations syndicales et politiques
35:51 Bonnes vacances ;-)

Anonyme a dit…

C'est le couac qu'il en coûte de cette rentrée parlementaire...


"La première séquence de la XVIe législature touche à sa fin. Plusieurs députés ont d’ores et déjà pris leurs quartiers en circonscription. Besoin d’une pause. Cette semaine doit clore la session extraordinaire avec les secondes lectures du projet de loi de finances rectificative (PLFR) et des mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat des Français. Les deux textes devraient être adoptés. Pour les différents groupes de l’Assemblée nationale, tous plongés dans la même situation politique inédite, l’heure est au bilan d’étape. En particulier les Républicains, coincés entre le marteau du gouvernement et l’enclume de leur électorat, peu friand des blocages parlementaires et, surtout, cible prioritaire d’Emmanuel Macron."
(...)


https://www.marianne.net/politique/droite/a-lassemblee-le-cauchemar-des-lr-ne-fait-que-commencer

Anonyme a dit…

"C'est vrai. C'est même un peu plus : on compte un peu plus de cinq millions de demandeurs d'emploi en France si l'on prend en compte les catégories A, B et C. Sur ce total, 2,3 millions perçoivent une indemnité de l'assurance chômage : aide au retour à l'emploi, aide pour les intermittents, pour les travailleurs indépendants, ou allocation pour ceux qui ont démissionné.

Donc en effet, un peu moins de la moitié des demandeurs d'emploi touchent effectivement une allocation versée par l'assurance chômage, pour un montant moyen d'un peu plus de 1 250 euros brut par mois. Ce nombre de chômeurs indemnisés est d'ailleurs en baisse ces derniers mois, notamment à cause de l'arrêt des mesures de prolongation des aides mises en place pour les demandeurs d'emploi qui arrivent en fin de droits."
(...)


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/chomage-est-il-vrai-qu-un-demandeur-d-emploi-sur-deux-n-est-pas-indemnise-comme-l-affirme-eric-coquerel_5231896.html