Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Vous vous fiez au sondage ?" :
Coucou 21:07, t'as oublié l'essentiel...
"Interdiction de couper du bois, menace d'un pays sous tutelle du FMI, «guillotine fiscale»… A deux jours des législatives, la majorité accumule les mensonges grossiers sur le programme de la Nupes. Montrant ainsi sa fébrilité face à l'union de la gauche qui caracole en tête des intentions de vote."
https://www.liberation.fr/politique/elections/nupes-contre-melenchon-les-cinq-fake-news-de-la-macronie-20220609_NFDNCWTM4FDP3OPP55IPXKHZCI/
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 10 juin 2022
à l’union de la gauche qui caracole en tête des intentions de vote
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5 commentaires:
Mélenchon - NUPES : pourquoi la victoire est possible
Regards
https://youtu.be/uLIR0Ck2yJ8
Un président ne devrait pas dire ça. Si vous votez pour la NUPES, « on va vous interdire de couper les arbres chez vous», a déclaré Emmanuel Macron. La séquence est surréaliste. On s’interroge. De quoi parle-t-il ? Ce monsieur est Président ? Il parle de qui ? De quoi ? C’est insensé. Et pourtant… c’est ainsi que le locataire de l’Elysée est sorti du bois ou plutôt est rentré en campagne à cinq jours seulement du premier tour des législatives. Faut-il s’en étonner ? Non. Il avait déjà mené une non campagne, avec un non programme, lors de la présidentielle. Et il récidive aux législatives. Mais là, à écouter les fidèles parmi les fidèles du gouvernement, il y avait urgence à réagir. À agir tout court même. Quitte à dire n’importe quoi – jusqu’à s’immiscer dans les foyers qui ont du bois à couper chez eux, et les inquiéter. Alors du coup, dans la précipitation, ils n’ont pas été avares en approximations. Au point que Libé s’interroge aujourd’hui, en UNE : « Mélenchon mange-t-il les enfants ? »
C’est le premier signe qu’une victoire est possible. La fébrilité de ses adversaires. Et ils ne sont pas isolés. Comme c’est le seul à faire campagne, Jean-Luc Mélenchon est l’objet de toutes les attentions. Même Marine Le Pen, invitée ce matin de BFM, semblait légèrement paniquée. « Jean-Luc Mélenchon a moins de chance d'être Premier ministre que moi de gagner au Loto sans jouer », a-t-elle ironisé. C’est marrant mais quand elle dit ça, on entendrait presque sa petite voix en détresse dire : « mais c’est qu’il va gagner ce con ».
Et oui, c’est possible. Et ils sont nombreux à paniquer. Au point que le monsieur comptes publics du gouvernement, Gabriel Attal, parle de « guillotine fiscale » - rien que ça - pour dénoncer le programme économique de la NUPES. Pas de bol, celui qui a été sacré meilleur jeune économiste de France, Thomas Piketty et plusieurs dizaines d’autres économiques viennent de publier une tribune pour dire combien ce programme était solide – loin, bien loin des caricatures du patron de Berçy.
Par ailleurs, c’est curieux d’interroger la crédibilité des programmes économiques de la gauche quand on est porteur soi-même d’une politique de droite qui se poursuit d’un quinquennat à l’autre et qui n’a été jusque-là crédible que pour accroître les injustices ?
Une victoire est possible donc. Et les sondages – pour ce qu’ils sont – donnent une légère avance aux candidats de la NUPES. Quand on se rappelle que les sondages des précédents scrutins ont toujours sous-estimés la gauche, on peut légitimement se dire que, dimanche, la NUPES pourrait créer la surprise.
Et si l’on peut, on doit, se méfier des lectures hasardeuses des sondages, ils sont unanimes : la victoire peut basculer d’un bloc à l’autre. Pour Brice Teinturier d’IPSOS, dont le dernier sondage donne la NUPES en tête, 127 sièges se joueraient à un point où deux et 52 sièges à seulement un point. Ce qui le fait dire que 40 à 50 sièges pourraient riper du côté de la macronie ou du côté de la NUPES. En 1997, à dix jours du second tour, la droite était donnée largement victorieuse. Mais le 1er juin 1997, c’est une autre histoire qui s’est écrit : celle de la gauche plurielle. Des années Jospin. Et de la cohabitation.
MÉLENCHON À MATIGNON : LA FIN DE LA RÉPUBLIQUE, VRAIMENT ?
Le Média
https://youtu.be/t9F5HujpeZU
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Du sang, des larmes, des innondations et des sauterelles, voilà ce que nous promet la macronie si la NUPES obtenait la majorité à l’Assemblée.
À toutes ces calamités Olivier Véran a ajouté mercredi matin sur France inter celle de la crise institutionnelle : Mélenchon menacerait de mettre les institutions en crise car elles ne supporteraient pas le grand écart entre la radicalité des politiques qu’il veut mettre en oeuvre, et le caractère évidemment raisonnable des réformes que veut poursuivre Macron.
Quel est le véritable enjeu des exagérations de Véran et de Macron ?
Il est peu probable que la NUPES obtienne la majorité à l’Assemblée, et détermine la couleur du gouvernement. En revanche, il apparaît de plus en plus probable que Ensemble perde sa majorité absolue, ce qui produirait une situation dans laquelle la macronie ne pourrait plus faire passer ses réformes comme une lettre à la poste.
On verrait alors de plus en plus que le projet néolibéral du président est très minoritaire dans la société, et qu’il ne se maintient au pouvoir que parce que le système électoral et les institutions de la Ve République permettent à une minorité de brutaliser le reste de la population.
C’est bien plutôt cette situation qui met les institutions en crise, car elle perdent en légitimité aux yeux de la masse de la population qui subit, par leur intermédiaire, la politique macroniste.
https://www.mediapart.fr/journal/france/100622/un-front-tres-large-d-economistes-soutient-le-programme-de-la-nupes
Une cohabitation, pour désavouer la macronie
"C’est sans doute le pire cauchemar des macronistes. Le scénario auquel ils ne veulent pas penser. Et si Jean-Luc Mélenchon réussissait son pari, lancé dans l’entre-deux-tours de la présidentielle, d’entrer à Matignon ? Disons-le franchement : ce n’est pas l’hypothèse la plus probable au vu des derniers sondages. Il faudrait pour cela que les Français élisent au moins 289 députés de la Nupes à l’Assemblée. Alors, Emmanuel Macron serait empêché de mener sa politique normalement. A l’inverse, ce serait le Premier ministre, issu du groupe majoritaire, qui «déterminerait et conduirait la politique de la nation», comme écrit dans l’article 20 de la Constitution.
Le chef de l’Etat conserverait tout de même quelques compétences, notamment sur le plan international. Sans compter la possibilité qui lui est faite de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer de nouvelles élections législatives pour espérer retrouver une majorité. C’est le pari qu’avait fait Jacques Chirac en 1997. Avec l’échec qu’on lui connaît : la gauche avait raflé la majorité des sièges.
Une précision : les sondages sont, par définition, toujours à prendre avec des pincettes. Mais cela est encore plus vrai pour un scrutin législatif : les particularités locales rendent hasardeuse toute prédiction nationale. Il n’y a qu’à voir l’exemple de 1997, où les instituts de sondages donnaient entre 39 et 135 sièges d’avance à la droite. Finalement, c’est la gauche qui sort victorieuse des urnes avec 66 sièges d’avance. Libé écrivait à la veille du premier tour : «Tous les instituts donnent la droite victorieuse en sièges.» Le pire n’est donc jamais certain."
https://www.liberation.fr/politique/majorite-absolue-relative-ou-cohabitation-trois-scenarios-possibles-a-lissue-des-legislatives-20220611_Z6C6S4TVWFEL7FTMW2FNRCHWMQ/
5ème circonscription du Gard : au second tour duel entre NUPES (M. SALA) et RN (M. LAUNAY)...
DAUFES-ROUX ÉLIMINÉE...
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