"Le coordinateur de la lutte contre le coronavirus en Israël donnait une autre version des faits sur i24NEWS jeudi dernier. « Nous ne croyons pas en l’immunité collective ; des personnes qui ont été infectées par le variant Delta ont été de nouveau infectées par Omicron. Nous n’avons aucune donnée qui nous permette de dire que l’immunité collective avec Omicron nous protégerait, personne n’a dit que ce serait le dernier variant ou la dernière vague », a nuancé Salman Zarka.
Alors pourquoi rouvrir les frontières ? « Israël est déjà un pays rouge, donc nous ne pouvons pas interdire aux Israéliens de se rendre dans les pays rouges. C’est pour cette raison que nous avons décidé d’annuler la liste des pays rouges », a-t-il insisté.
« L’immunité collective est un mot qu’ils ont du mal à admettre, critique Julien Bahloul. Dans les faits, c’est pourtant ce qui se passe. Sauf qu’ils protègent les plus à risque. » Depuis début janvier, les personnes de plus de 60 ans, celles atteintes de comorbidités et les soignants, soit les premiers à avoir reçu les injections, peuvent faire une quatrième dose. Avec quel résultat ? Elle multiplie par cinq les anticorps, selon une étude de l’hôpital Sheba, près de Tel-Aviv. Mais attention, l’essai clinique ne porte que sur 150 soignants et seulement une semaine après l’injection. « On espérait mieux, reconnaît Julien Bahloul, mais on verra deux semaines après l’injection si l’effet booster est plus important. »
Ouvrir tout – ou presque – en pleine vague Omicron ressemble à un pari risqué. « Il y a encore quelques jours, le gouvernement était encensé : "pas de confinement, bravo", remarque Julien Bahloul. Ces derniers jours, on voit un changement. Tous les sites, de gauche comme de droite, le critiquent. Les spécialistes écrivent "on risque de vivre une vague Omicron de deux ou trois semaines, mais le gouvernement va-t-il tenir ?" » Ou changer de stratégie. Une énième fois."
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Un pari périlleux ?
"Le coordinateur de la lutte contre le coronavirus en Israël donnait une autre version des faits sur i24NEWS jeudi dernier. « Nous ne croyons pas en l’immunité collective ; des personnes qui ont été infectées par le variant Delta ont été de nouveau infectées par Omicron. Nous n’avons aucune donnée qui nous permette de dire que l’immunité collective avec Omicron nous protégerait, personne n’a dit que ce serait le dernier variant ou la dernière vague », a nuancé Salman Zarka.
Alors pourquoi rouvrir les frontières ? « Israël est déjà un pays rouge, donc nous ne pouvons pas interdire aux Israéliens de se rendre dans les pays rouges. C’est pour cette raison que nous avons décidé d’annuler la liste des pays rouges », a-t-il insisté.
« L’immunité collective est un mot qu’ils ont du mal à admettre, critique Julien Bahloul. Dans les faits, c’est pourtant ce qui se passe. Sauf qu’ils protègent les plus à risque. » Depuis début janvier, les personnes de plus de 60 ans, celles atteintes de comorbidités et les soignants, soit les premiers à avoir reçu les injections, peuvent faire une quatrième dose. Avec quel résultat ? Elle multiplie par cinq les anticorps, selon une étude de l’hôpital Sheba, près de Tel-Aviv. Mais attention, l’essai clinique ne porte que sur 150 soignants et seulement une semaine après l’injection. « On espérait mieux, reconnaît Julien Bahloul, mais on verra deux semaines après l’injection si l’effet booster est plus important. »
Ouvrir tout – ou presque – en pleine vague Omicron ressemble à un pari risqué. « Il y a encore quelques jours, le gouvernement était encensé : "pas de confinement, bravo", remarque Julien Bahloul. Ces derniers jours, on voit un changement. Tous les sites, de gauche comme de droite, le critiquent. Les spécialistes écrivent "on risque de vivre une vague Omicron de deux ou trois semaines, mais le gouvernement va-t-il tenir ?" » Ou changer de stratégie. Une énième fois."
https://www.20minutes.fr/sante/3214143-20220111-coronavirus-pourquoi-israel-change-totalement-strategie-face-omicron
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