Le Zemmouristan existe : il ne manquait à Gargamel que d'avoir son chat Azraël sur le plateau pour supporter la diarrhée verbale du personnage, cornérisé dans une vision rabougrie du pays... À quand une sitcom du même nom ?
CE N'EST PLUS UNE PRÉSIDENTIELLE, C'EST KOH-LANTA BLAST - Le souffle de l'info
https://youtu.be/Lcic_xB_tZo
"Mélenchon contre Zemmour, l’affiche est alléchante. Car les deux hommes sont cultivés et maîtrisent les codes de la télévision. Pour le reste, tout les oppose. Mais s’agit-il d’un événement politique ou simplement d’un choc médiatique ?"
C'est le grand retour d'un Bourbon sinon rien !
Journaliste : Serge Faubert Montage : Pierre Brahme Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Réseaux Sociaux : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven
Débat Mélenchon VS Zemmour - Le replay JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/IBZZAtCeH0k
Le jeudi 23 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon débattait contre Éric Zemmour. Il a expliqué que ce débat était l’occasion de mettre sur le devant de la scène les vrais problèmes de notre pays : lutte contre le changement climatique, pauvreté, crise sociale, et de sortir des thèmes stériles de M. Zemmour.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a dénoncé le « danger pour la France » que représente Éric Zemmour, notamment pour les droits des femmes. Il a aussi démontré la fausseté des chiffres extravagants du polémiste d’extrême droite sur l’immigration. À l’inverse, Jean-Luc Mélenchon a défendu la « religion républicaine » du peuple français uni autour de sa devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Concernant la sécurité, face à un Éric Zemmour qui ne proposait pas grand chose, Jean-Luc Mélenchon a déployé son programme : dissolution des BAC et des BRAV, arrêt de l’utilisation par la police des flashball et des grenades dans le maintien de l’ordre. Il a défendu une police républicaine, respectueuse des gens, entraînée et disciplinée. Il a également affirmé vouloir casser pour de bon les trafics d’armes, de drogue et d’êtres humains et lutter contre le blanchiment de l’argent sale.
Le débat portait ensuite sur l’indépendance de la France et sa souveraineté. Jean-Luc Mélenchon a défendu la sortie de l’OTAN. Mais il a également parlé du rayonnement de notre pays, évoquant notamment notre territoire maritime (le deuxième du monde) et notre contribution à la recherche spatiale. Il a par ailleurs proposé que la francophonie devienne un espace politique de coopération entre les peuples partageant la langue commune qu’est le français.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite développé son programme social : SMIC à 1400 euros nets, retraite à 60 ans pour 40 annuités, blocage de certains prix et notamment de l’énergie (électricité, gaz, essence) et de l’alimentation. Il a expliqué que ces mesures étaient aussi des mesures écologiques puisqu’un meilleur salaire signifie aussi souvent une meilleure consommation alimentaire. Sur tous ces sujets, Éric Zemmour est resté muet.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a aussi défendu son programme en matière écologique. Il a expliqué qu’il voulait mettre en place un protectionnisme écologique pour interdire l’entrée sur notre territoire de produits contenant du glyphosate puisqu’il l’interdirait lui-même en France. Il a aussi dit qu’il fallait sortir du nucléaire et a expliqué comment un plan permettrait de le faire en développant les énergies renouvelables et en créant des dizaines de milliers d’emplois.
Concernant les traités européens, Jean-Luc Mélenchon a pris l’engagement absolu d’appliquer son programme quoi qu’il arrive, expliquant que si des traités européens s’y opposaient, il appliquerait un droit « d’opt-out » sur ces traités, c'est-à-dire de non application. Défendant la souveraineté du peuple dans toutes ses dimensions, il a aussi plaidé de nouveau pour une 6e République, un référendum d’initiative citoyenne et le droit de révoquer les élus.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a conclu l’émission en rappelant que le défi numéro 1 à relever était de faire face au changement climatique. Il a souligné l’urgence de ce défi en précisant que sans action de notre part, en 2050, plusieurs zones de la France seront sous l’eau et 1 million de personnes inondées chaque année. Pour y faire face, il a proposé d’appliquer la “règle verte”, mesure présente dans son programme qui consiste à ne pas prendre à la nature plus que ce qu’elle ne peut reconstituer. Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a aussi appelé, à l’heure du changement climatique, à agir tous ensemble, dans la solidarité et sans discrimination.
"Qui, parmi les candidats actuels à l’élection présidentielle, produit autre chose que des pétitions de principe sur la façon dont la France peut se sortir du piège des impérialismes américain, chinois, russe, turc… ? Qui se donne la peine d’analyser les mécanismes de confiscation de la démocratie qui ont abouti à priver les citoyens de leur capacité à décider de leur destin ? Ceux qui ont décidé d’exploiter la fibre « régalienne » ont certes pris conscience du rôle d’instances juridiques et internationales, comme la Cour de Justice de l’Union européenne, dont ils ne nous disent pourtant jamais comment ils s’y opposeraient. Mais pas un mot sur les mécanismes économiques qui nous interdisent de défendre nos intérêts et de faire peser, non plus sur les citoyens et les petites entreprises, mais sur les intérêts les plus puissants, le poids de la participation aux dépenses communes.
La Ve République a répondu à un besoin historique, lorsque, en mai 1958, il fallait redresser un pays empêtré dans des guerres coloniales et que tentait déjà l’abandon entre les mains du tuteur américain. Aujourd’hui, elle a produit ses effets de destruction de tout pouvoir autre que présidentiel. D’où ce défilé de demi-habiles qui croient que quelques mots bien choisis, un peu de lyrisme et trois promesses spectaculaires suffiront à emporter le morceau. Pas un pour penser au-delà de la conquête du pouvoir. Pas un qui ait une vision claire des mécanismes à démonter pour échapper à l’impuissance qui fut la gangrène de tous les précédents gouvernements. Si nous voulons éviter qu’une majorité de citoyens se détourne définitivement de la démocratie et ne fasse sécession, par l’abstention ou la révolte, il serait temps d’arrêter le théâtre et de faire réellement de la politique."
Fraude sociale : à mille lieues des chiffres officiels
"Sur la question de la fraude sociale, Eric Zemmour a affirmé qu’elle était « évaluée par le magistrat Charles Prats à 50 milliards d’euros ». Sauf que les estimations du magistrat, publiées en décembre 2018 dans un billet de blog sur Mediapart, n’étaient que de 14 milliards d’euros. Or, ces estimations de la fraude sociale ont depuis été démenties par la caisse nationale d’assurance vieillesse dans un article de Libération. Et encore ce ne sont que des estimations, les fraudes détectées s’établissent à des montants bien plus faibles.
La Cour des comptes indiquait en septembre 2020, à la demande de la commission des Affaires sociales au Sénat sont bien inférieures : « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté 1 milliard d’euros de préjudices subis et évités dans le cadre de la lutte contre les fraudes. »
BFM : Les escrocs du Fact-Checking (VIVE LA FRANCE ! #S03E01) J'suis pas content TV
https://youtu.be/WZfGPPN-UYw
Faudra bientôt une cellule de fact-checking pour contrôler la cellule de fact-checking de BFM TV... Fermez le ban*!
* Ban (et le) Droit Un ban (ancien français) qualifiait toute espèce de cri impératif, diffusant un message d'un centre de commandement d'ordre public ou militaire, destiné à la proclamation d'un édit, d'un statut, d'un jugement. Le terme francique dont il dérive désigne une parole sérieuse, publique, ayant force de loi. Le refus d'obtempérer ou la non-observance entraîne une sanction. Les bans étaient diffusés par le crieur public sur la place de la ville ou du village, et par le curé dans l'église. « Ouvrez le ban ! », cri impératif d'un militaire ou d'un garde-champêtre, qui marque le début d'une cérémonie militaire ou d'un hommage de guerre. Cet appel est immédiatement suivi d'une sonnerie adaptée au clairon, ou à défaut, à la trompette. « Fermez le ban ! », cri impératif d'un militaire ou d'un garde-champêtre, qui marque la fin de cette même cérémonie militaire ou cet hommage de guerre."
Duc de Saint-Frippon @MFrippon « Alors où j’ai mis ma fiche sur l’environnement ? Ah la voilà. Donc le réchauffement climatique c’est la faute des arabes qui roulent en diesel » #DebatBFMTV
10 commentaires:
Le Zemmouristan existe : il ne manquait à Gargamel que d'avoir son chat Azraël sur le plateau pour supporter la diarrhée verbale du personnage, cornérisé dans une vision rabougrie du pays...
À quand une sitcom du même nom ?
Et flop, et flop, et flop...
https://www.lepoint.fr/medias/tres-faible-audience-pour-le-debat-pecresse-darmanin-sur-france-2--24-09-2021-2444518_260.php
CE N'EST PLUS UNE PRÉSIDENTIELLE, C'EST KOH-LANTA
BLAST - Le souffle de l'info
https://youtu.be/Lcic_xB_tZo
"Mélenchon contre Zemmour, l’affiche est alléchante. Car les deux hommes sont cultivés et maîtrisent les codes de la télévision. Pour le reste, tout les oppose. Mais s’agit-il d’un événement politique ou simplement d’un choc médiatique ?"
C'est le grand retour d'un Bourbon sinon rien !
Journaliste : Serge Faubert
Montage : Pierre Brahme
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Réseaux Sociaux : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Débat Mélenchon VS Zemmour - Le replay
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/IBZZAtCeH0k
Le jeudi 23 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon débattait contre Éric Zemmour. Il a expliqué que ce débat était l’occasion de mettre sur le devant de la scène les vrais problèmes de notre pays : lutte contre le changement climatique, pauvreté, crise sociale, et de sortir des thèmes stériles de M. Zemmour.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a dénoncé le « danger pour la France » que représente Éric Zemmour, notamment pour les droits des femmes. Il a aussi démontré la fausseté des chiffres extravagants du polémiste d’extrême droite sur l’immigration. À l’inverse, Jean-Luc Mélenchon a défendu la « religion républicaine » du peuple français uni autour de sa devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Concernant la sécurité, face à un Éric Zemmour qui ne proposait pas grand chose, Jean-Luc Mélenchon a déployé son programme : dissolution des BAC et des BRAV, arrêt de l’utilisation par la police des flashball et des grenades dans le maintien de l’ordre. Il a défendu une police républicaine, respectueuse des gens, entraînée et disciplinée. Il a également affirmé vouloir casser pour de bon les trafics d’armes, de drogue et d’êtres humains et lutter contre le blanchiment de l’argent sale.
Le débat portait ensuite sur l’indépendance de la France et sa souveraineté. Jean-Luc Mélenchon a défendu la sortie de l’OTAN. Mais il a également parlé du rayonnement de notre pays, évoquant notamment notre territoire maritime (le deuxième du monde) et notre contribution à la recherche spatiale. Il a par ailleurs proposé que la francophonie devienne un espace politique de coopération entre les peuples partageant la langue commune qu’est le français.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite développé son programme social : SMIC à 1400 euros nets, retraite à 60 ans pour 40 annuités, blocage de certains prix et notamment de l’énergie (électricité, gaz, essence) et de l’alimentation. Il a expliqué que ces mesures étaient aussi des mesures écologiques puisqu’un meilleur salaire signifie aussi souvent une meilleure consommation alimentaire. Sur tous ces sujets, Éric Zemmour est resté muet.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a aussi défendu son programme en matière écologique. Il a expliqué qu’il voulait mettre en place un protectionnisme écologique pour interdire l’entrée sur notre territoire de produits contenant du glyphosate puisqu’il l’interdirait lui-même en France. Il a aussi dit qu’il fallait sortir du nucléaire et a expliqué comment un plan permettrait de le faire en développant les énergies renouvelables et en créant des dizaines de milliers d’emplois.
Concernant les traités européens, Jean-Luc Mélenchon a pris l’engagement absolu d’appliquer son programme quoi qu’il arrive, expliquant que si des traités européens s’y opposaient, il appliquerait un droit « d’opt-out » sur ces traités, c'est-à-dire de non application. Défendant la souveraineté du peuple dans toutes ses dimensions, il a aussi plaidé de nouveau pour une 6e République, un référendum d’initiative citoyenne et le droit de révoquer les élus.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a conclu l’émission en rappelant que le défi numéro 1 à relever était de faire face au changement climatique. Il a souligné l’urgence de ce défi en précisant que sans action de notre part, en 2050, plusieurs zones de la France seront sous l’eau et 1 million de personnes inondées chaque année. Pour y faire face, il a proposé d’appliquer la “règle verte”, mesure présente dans son programme qui consiste à ne pas prendre à la nature plus que ce qu’elle ne peut reconstituer. Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a aussi appelé, à l’heure du changement climatique, à agir tous ensemble, dans la solidarité et sans discrimination.
FAIRE VRAIMENT DE LA POLITIQUE
"Qui, parmi les candidats actuels à l’élection présidentielle, produit autre chose que des pétitions de principe sur la façon dont la France peut se sortir du piège des impérialismes américain, chinois, russe, turc… ? Qui se donne la peine d’analyser les mécanismes de confiscation de la démocratie qui ont abouti à priver les citoyens de leur capacité à décider de leur destin ? Ceux qui ont décidé d’exploiter la fibre « régalienne » ont certes pris conscience du rôle d’instances juridiques et internationales, comme la Cour de Justice de l’Union européenne, dont ils ne nous disent pourtant jamais comment ils s’y opposeraient. Mais pas un mot sur les mécanismes économiques qui nous interdisent de défendre nos intérêts et de faire peser, non plus sur les citoyens et les petites entreprises, mais sur les intérêts les plus puissants, le poids de la participation aux dépenses communes.
La Ve République a répondu à un besoin historique, lorsque, en mai 1958, il fallait redresser un pays empêtré dans des guerres coloniales et que tentait déjà l’abandon entre les mains du tuteur américain. Aujourd’hui, elle a produit ses effets de destruction de tout pouvoir autre que présidentiel. D’où ce défilé de demi-habiles qui croient que quelques mots bien choisis, un peu de lyrisme et trois promesses spectaculaires suffiront à emporter le morceau. Pas un pour penser au-delà de la conquête du pouvoir. Pas un qui ait une vision claire des mécanismes à démonter pour échapper à l’impuissance qui fut la gangrène de tous les précédents gouvernements. Si nous voulons éviter qu’une majorité de citoyens se détourne définitivement de la démocratie et ne fasse sécession, par l’abstention ou la révolte, il serait temps d’arrêter le théâtre et de faire réellement de la politique."
https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/eric-zemmour-ce-pur-produit-du-systeme
Le Gargazem est arrivé
Fraude sociale : à mille lieues des chiffres officiels
"Sur la question de la fraude sociale, Eric Zemmour a affirmé qu’elle était « évaluée par le magistrat Charles Prats à 50 milliards d’euros ». Sauf que les estimations du magistrat, publiées en décembre 2018 dans un billet de blog sur Mediapart, n’étaient que de 14 milliards d’euros. Or, ces estimations de la fraude sociale ont depuis été démenties par la caisse nationale d’assurance vieillesse dans un article de Libération. Et encore ce ne sont que des estimations, les fraudes détectées s’établissent à des montants bien plus faibles.
La Cour des comptes indiquait en septembre 2020, à la demande de la commission des Affaires sociales au Sénat sont bien inférieures : « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté 1 milliard d’euros de préjudices subis et évités dans le cadre de la lutte contre les fraudes. »
https://www.20minutes.fr/societe/3132107-20210924-presidentielle-2022-deux-millions-immigres-50-milliards-euros-fraude-sociale-fact-checke-eric-zemmour
BFM : Les escrocs du Fact-Checking (VIVE LA FRANCE ! #S03E01)
J'suis pas content TV
https://youtu.be/WZfGPPN-UYw
Faudra bientôt une cellule de fact-checking pour contrôler la cellule de fact-checking de BFM TV...
Fermez le ban*!
* Ban (et le) Droit
Un ban (ancien français) qualifiait toute espèce de cri impératif, diffusant un message d'un centre de commandement d'ordre public ou militaire, destiné à la proclamation d'un édit, d'un statut, d'un jugement. Le terme francique dont il dérive désigne une parole sérieuse, publique, ayant force de loi. Le refus d'obtempérer ou la non-observance entraîne une sanction. Les bans étaient diffusés par le crieur public sur la place de la ville ou du village, et par le curé dans l'église.
« Ouvrez le ban ! », cri impératif d'un militaire ou d'un garde-champêtre, qui marque le début d'une cérémonie militaire ou d'un hommage de guerre. Cet appel est immédiatement suivi d'une sonnerie adaptée au clairon, ou à défaut, à la trompette.
« Fermez le ban ! », cri impératif d'un militaire ou d'un garde-champêtre, qui marque la fin de cette même cérémonie militaire ou cet hommage de guerre."
Source Wikipedia.
Duc de Saint-Frippon
@MFrippon
« Alors où j’ai mis ma fiche sur l’environnement ? Ah la voilà. Donc le réchauffement climatique c’est la faute des arabes qui roulent en diesel » #DebatBFMTV
(...)
https://m.huffingtonpost.fr/entry/debat-zemmour-melenchon-vaut-le-detournement_fr_614da4afe4b06beda46e051c
Les immigrants et le pain des français - Fernand Raynaud
À gauche
https://youtu.be/GlcooNBZi38
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