mardi 23 mars 2021

Des milliers de personnes dans toute la France


 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "«Face au Beauvau»: le collectif contre la loi «Séc..." : 

MOBILISATION UNITAIRE CONTRE LES VIOLENCES D'ÉTAT
Le Média

https://youtu.be/A7tkLTUuG3g

Des milliers de personnes dans toute la France, 3500 à Paris d'après la préfecture, ils étaient
nombreux à défiler samedi 20 mars contre les violences policières, pénitentiaires et le racisme systémique à l'appel du réseau d'entraide vérité et justice. Un réseau composé de plusieurs collectifs de familles de victimes comme Vies volées, le comité vérité et justice pour Lamine Dieng, ou encore les mutilés pour l'exemple. Une manifestation qui intervient deux jours après le vote favorable du projet de loi Sécurité globale par la commission des lois du Sénat.

Dans le cortège, des revendications disparates mais avec un dénominateur commun, la lutte contre les violences d'Etat. On retrouvait ainsi dans la foule des militants contre les violences pénitentiaires ou des sans-papiers. Après deux heures de déambulation dans les rues parisiennes, les manifestants ont terminé leur parcours sur la place de la Bastille. 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"C’est un petit livre d’à peine 100 pages, passé plutôt inaperçu. Jusqu’à ce que quelques tweets de la journaliste Sarah Benichou le samedi 20 mars pointent le caractère antisémite de ce nouvel ouvrage du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin publié en février dernier, intitulé « Le séparatisme islamiste - Manifeste pour la laïcité »."


Sarah Benichou
@sarahbenichou82
·
Oct 27, 2020
Replying to @sarahbenichou82
C'est de cette obligation que viennent ces mots prononcés dans les synagogues le matin : "Que la France vive heureuse et prospère. Qu'elle soit forte et grande par l'union et la concorde. Qu'elle jouisse d'une paix durable et conserve son esprit de noblesse parmi les Nations."

Sarah Benichou
@sarahbenichou82
Grâce à @NoEmmanuel1 qui feuillette à la FNAC, on apprend dc que ce gd moment de l'antisémitisme d'Etat napoléonien (cf.⬆️) sert de boussole à notre min. de l'intérieur qui affirme, ds son dernier livre, que la présence de "milliers de Juifs" en Fr. fût une "difficulté à régler"
(...)


https://www.nouvelobs.com/politique/20210323.OBS41777/gerald-darmanin-accuse-d-antisemitisme-dans-son-livre-sur-le-separatisme-islamiste.html

Anonyme a dit…

"Le 22 mars 2018 en plein mouvement étudiant contre la sélection à l’université, plusieurs centaines d’étudiants investissent la faculté de droit pour y tenir une assemblée générale. L’occupation est actée : c’est suite à cette décision qu’un commando d’extrême-droite missionné par la compagne d’un prof expulse violemment les contestataires, sous les applaudissements du doyen Philippe Pétel (lire cette enquête).

Trois ans plus tard, l’émotion est toujours aussi vive dans le milieu militant montpelliérain : un rassemblement s’est tenu ce lundi 22 mars à 14 heures devant la faculté de droit, notamment à l’initiative de Solidaires et de l’Union communiste libertaire. Environ 200 personnes étaient présentes devant le parvis de la faculté de droit, le procès des assaillants étant prévu les 20 et 21 mai au tribunal de grande instance de Montpellier.

Plusieurs prises de paroles se succèdent : d’abord les syndicats étudiants avec un bref rappel des faits et une parenthèse sur la polémique secouant l’UNEF depuis plusieurs jours à propos des réunions en non-mixité, puis les syndicats enseignants, dénonçant les incursions policières sur les campus devenues monnaie courante, mais aussi le climat de « chasse aux sorcières » entretenu par le gouvernement sur fond d’islamo-gauchisme. Tous réclament justice pour les étudiants agressés et brandissent la nécessité d’une union solide pour défendre l’université face à une « attaque en règle contre l’esprit critique, semblable à celle menée en Pologne, en Turquie ou au Brésil ».

Après le tour de parole des organisations syndicales et de la Ligue des droits de l’homme, la foule se met en mouvement dans les ruelles du centre-ville. Quelque graffitis fleurissent sur les murs, tandis que la manifestation traverse la rue de l’université pour s’orienter vers la Comédie. Le cortège passe par l’Esplanade et le boulevard Louis-Blanc pour se disperser dans le calme devant l’Arc de Triomphe."


https://lepoing.net/commando-de-la-fac-de-droit-de-montpellier-trois-ans-apres-ni-oubli-ni-pardon/

Anonyme a dit…

Ce que j'aime chez Marlène Schiappa -
Les Goguettes (en trio mais à quatre)



https://youtu.be/Q3p-gwiKsc8



sur l'air de "Daniela" par Elmer Food Beat

Mixage et montage : Aurélien Merle et Valentin Vander

Un grand merci à Stébane (Forum Léo Ferré à Ivry), aux figurants : Anna, Julia, Lucas, Véro, Yann & Julia, ainsi qu'à Marie-Laure et Christian pour le coup de main !

Anonyme a dit…

"Le 23 mars 2021, la Cour de cassation a confirmé le non-lieu dans l’affaire Rémi Fraisse. Une décision conforme à la conduite de l’enquête depuis ses débuts, qui ferme toute éventualité d’un procès. L’affaire va maintenant être portée devant la Cour européenne des droits de l’Homme.

À en croire la justice, il ne s’est presque rien passé cette nuit-là. Le 26 octobre 2014, le maintien de l’ordre a été correctement assuré, la proportionnalité de l’usage des armes respecté. C’est en substance ce qu’entérine ce mardi 23 mars, la Cour de cassation dans son rejet du pourvoi de la famille de Rémi Fraisse.

Extrait de l'ordonnance de rejet
Ce manifestant avait été tué il y a plus de six ans, à Sivens, dans le Tarn, par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme mobile. Après le non-lieu prononcé par deux juges d’instruction en janvier 2018, puis confirmé devant la cour d’appel de Toulouse le 9 janvier 2020, cette décision de la Cour de cassation vient clore le volet pénal de l’affaire Rémi Fraisse dans laquelle aucun suspect n’a jamais été mis en examen. L’auteur du lancer de grenade avait été dès le début placé sous le statut de témoin assisté. Une décision « qui n’a rien d’une surprise », selon Me Claire Dujardin, l’une des avocates des familles. L’avocat général avait d’ailleurs déjà requis le rejet lors de l’audience : « On s’est rendu compte très tôt que l’État n’avait pas l’intention de mener une enquête impartiale ni d’aller à un procès. Tout a été fait pour aboutir au non-lieu. »
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La famille dénonce « le déni d’une doctrine de gestion des foules qui ne protège plus, blesse et mutile »

"Cette fermeté s’est traduite par l’usage de près de 400 grenades dans cette seule nuit, dont 48 grandes offensives (OF-F1) — l’une d’entre elle a entraîné la mort de Rémi Fraisse. Cette arme, alors autorisée et considérée comme non létale, a été depuis interdite en mai 2017.

Dans un communiqué commun, la sœur, la mère de Rémi Fraisse et leur avocate dénoncent « le déni par l’État français de la dangerosité de ses armes utilisées en maintien de l’ordre, le déni des violences commises par les forces de l’ordre, le déni d’une doctrine de gestion des foules qui ne protège plus, blesse et mutile »."
.../...


https://reporterre.net/Mort-de-Remi-Fraisse-le-gendarme-qui-a-lance-la-grenade-ne-sera-pas-condamne